CEM70 avec iGuider – la dernière innovation d‘iOptron
24.09.2020, Jan Ströher
L’entreprise américaine iOptron, qui avait déjà acquis une excellente réputation ces dernières années grâce à ses montures innovantes, performantes et stables, a mis sur le marché la CEM70 en avril de cette année, qui n’est autre que la digne héritière du modèle CEM60.
La nouvelle CEM70 a la même conception caractéristique des CEM éprouvées. « CEM » est l’acronyme de Center-Balanced Equatorial Mount. Ce design a l’avantage d’offrir un excellent rapport entre capacité de charge et poids réel de la monture. Dans le cas de la CEM70, ce rapport est de 2,3. La monture est donc en mesure de porter plus du double de son propre poids ! La CEM70 s’utilise ainsi en déplacement, mais elle peut également être installée dans un observatoire.
Les moteurs pas à pas et les entraînements par courroies crantées offrent une précision d’approche élevée en mode GoTo, mais surtout, une précision de suivi exceptionnelle avec une erreur périodique de moins de +/- 3,5 secondes d’angle ! Sans oublier l’agréable fonctionnement stable et silencieux, caractéristique des montures iOptron.
Tout comme la CEM25P ou la CEM60, le nouveau modèle a été spécialement conçu pour l’astrophotographie. La version avec autoguidage intégré (« iGuider ») vient couronner le tout ! En outre, les deux modèles de la CEM70 disposent d’une interface ST4, d’un GPS intégré, d’une mallette de transport résistante, de moteurs pas à pas silencieux, de la commande manuelle éprouvée Go2Nova, ainsi que de la platine double format, Vixen et Losmandy.
Avec un chargement maximal de 31 kg, la CEM70 peut accueillir tout un éventail de télescopes ainsi que l’équipement correspondant pour la photographie. Somme toute, la nouvelle monture CEM70 constitue un dispositif très mobile, doté d’un design bien pensé, de fonctions utiles et d’applications supplémentaires, capable de porter des instruments de plus grande masse en toute sécurité, de manière silencieuse et précise. Elle assurera toujours vos arrières en astrophotographie ! Retrouvez ces deux modèles dans notre Astroshop en cliquant sur ce lien.
Faits marquants de l’automne 2020
28.08.2020, Marcus Schenk
Mars en opposition, Léonides sans Lune et une intéressante occultation d’étoiles le soir. Il y a de nouveau suffisamment de raisons pour regarder les étoiles.
Ne laissez rien vous échapper au cours des trois prochains mois : l’Infographie de l’automne 2020 vous donnera un aperçu rapide des nombreux événements célestes importants attendus. Le texte d’accompagnement vous apportera d’autres détails d’un grand intérêt.
Nous vous souhaitons de captivantes heures d’observation.
Septembre :
06/09. La Lune rencontre Mars
Le soir du 5 septembre, la Lune et Mars se trouvent dans une dense constellation : à partir de 21h30 CEST, toutes deux se lèvent au-dessus de l’horizon est. Cependant, elles se rapprochent de plus en plus au cours de la nuit, jusqu’à ce qu’elles se trouvent à moins d’un degré de distance au petit matin du 6 septembre.
11/09. Neptune en opposition
Neptune est la planète la plus extérieure du système solaire : à ce jour, nombreux sont les observateurs qui ne l’ont que rarement vue. Cependant, elle atteint maintenant son opposition et se tient pendant toute la nuit dans une position favorable dans le ciel. A la tombée de la nuit, nous la trouvons au-dessus de l’horizon est, entre le Verseau et les Poissons. Avec une magnitude de 7,8, elle peut être découverte avec toutes les jumelles, mais ce n’est qu’au télescope que nous détectons le petit disque planétaire de Neptune, planète distante de 4,3 milliards de kilomètres.
14/09. Rencontre de la Lune, de Vénus et de M44
Vous êtes un lève-tôt ? Parfait, car vous allez alors vivre un délicieux moment, celui d’une rencontre entre la Lune, Vénus et l’amas d’étoiles ouvert M44. Par un ciel sombre, on peut déjà la détecter à l’œil nu. Les trois objets célestes sont pratiquement alignés, M44 représentant le centre. Ce qui est particulièrement beau : la Lune décline et elle n’est éclairée qu’à 14 %.
25/09. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne
Pendant tout l’été, nous avons pu observer Saturne et Jupiter en Sagittaire, dans le ciel du soir. Ce fut tout simplement un temps fort pour chaque observation astronomique. Peu après le début de l’automne, le 25 septembre, nous assisterons à un beau spectacle avec la Lune.
Octobre :
03/10. La Lune rencontre Mars
Ce mois, la Lune remarque aussi que Mars doit être la star du mois. En octobre, en effet, elle la rencontre deux fois. Au cours de cette nuit, une distance de 4 degrés les sépare.
03/10. Vénus rencontre Régulus
Au cours de la période précédant l’aube, nous voyons surgir à l’est, la constellation printanière du Lion. Ce qui frappe, ce sont Vénus et l’étoile principale Régulus qui sont ensemble, cette dernière venant par ailleurs à la 22e position parmi les étoiles les plus lumineuses du ciel du soir. Percevoir consciemment les grandes différences de luminosité de ces deux corps célestes est un véritable plaisir.
08/10. Draconides
Les Draconides sont une pluie de météores qui semble provenir de la constellation du Dragon. Le 8 octobre, on escompte les taux de chute maximum. Il n’y a malheureusement pas de prévisions quant au nombre d’étoiles filantes à escompter, car ce nombre peut varier considérablement.
Le radiant se situe à proximité de l’étoile β Draconis. Le Dragon fait partie d’une constellation circumpolaire, ce qui fait que le radiant se situe à hauteur optimalement visible.
14/10. Mars en opposition
La période orbitale de Mars est de 686 jours, c’est-à-dire que l’on assiste à une opposition à peu près tous les deux ans. La dernière, qui remonte à 2018, nous a offert une grande proximité de la Terre et une planète Mars gigantesque, mais sa hauteur au-dessus de l’horizon était faible. Cette année, le diamètre de son disque n’est que de deux secondes d’arc plus petit, mais la position dans le ciel est nettement plus haute. Ce que cela signifie : l’une des meilleures possibilités d’observation dans les prochaines années.
21/10. Orionides
Les Orionides sont une petite pluie d’étoiles filantes, avec 20 météores environ par heure. Le radiant se situe dans la constellation d’Orion, près de l’étoile Bételgeuse. Vous pourrez observer les étoiles filantes pendant tout le mois, mais le maximum se situera entre le 20 et le 21 octobre. La meilleure période pour l’observation se situe entre 22 heures et 5 heures.
21/10. La Lune occulte Gamma SGR (Soft Gamma Ray)
Les occultations d’étoiles par la Lune sont fascinantes pour tous les observateurs, en particulier lorsqu’elles commencent du côté encore non éclairé de la Lune. Le 21 octobre, une opportunité optimale s’offrira à nous à la tombée de la nuit. À 20h35, l’étoile Gamma SGR (Soft Gamma Ray), d’une magnitude de 2,8, sera occultée dans la constellation du Sagittaire. Avec des étoiles de cette luminosité, l’effet est stupéfiant : comme si elle était éteinte, elle disparaît derrière la Lune et resurgit de l’autre côté à 21h42. Mais la Lune peut alors être déjà couchée en bien des endroits.
22/10. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne
À peine un mois après la dernière rencontre, la Lune rejoint de nouveau les planètes Jupiter et Saturne. Le meilleur moment pour observer : au crépuscule.
29/10. La Lune rencontre Mars
Ce soir, la Lune et Mars se rencontrent et sont à une distance de 3 degrés.
31/10. Uranus en opposition
Uranus est l’une des géantes gazeuses les plus éloignées. Au télescope, elle n’apparaît que sous la forme d’un minuscule disque verdâtre, sur lequel nous ne détectons aucun détail. Mais vous pouvez encore l’identifier en tant que planète. Cherchez Uranus avec une carte du ciel ou, mieux encore, avec le système GoTo de votre télescope. Avec un grossissement de 120-200x, vous pourrez alors détecter le petit disque planétaire.
Novembre :
10/11. Mercure à sa plus grande élongation ouest
Mercure se trouve à sa plus grande distance angulaire du soleil, 19 degrés. Elle atteint ainsi sa meilleure visibilité matinale cette année. Le 10 novembre, nous pourrons voir Mercure se lever au-dessus de l’horizon est, à 5h30 environ. Venue des couches de brume, Mercure brille au-dessous de Vénus.
11/11. La Lune occulte α Virginis (Epi) dans la Vierge
Le 11 novembre, il conviendrait que vous vous leviez tôt : dans les heures du matin, à partir de 6h40, on assistera à une occultation d’étoile rare et très bien visible. La Lune occultera l’étoile α Virginis de magnitude 4.
12/11. Jupiter rencontre Pluton
Jupiter et Pluton défilent l’une à côté de l’autre et se rapprochent le 12 novembre jusqu’à 40 secondes d’arc. Il est normalement difficile de trouver aisément l’ancienne planète et l’actuelle planète naine. Elle est en effet faible et ne peut être distinguée d’une étoile. Mais, cette fois, Jupiter constitue un bon point d’orientation pour chercher Pluton également sans monture GoTo.
13/11. Rencontre de la Lune, de Mercure et de Vénus
À l’aube apparaît une constellation qui va faire briller les yeux de tous les observateurs du ciel : dans le sens est, dans la constellation de la Vierge, Vénus, Mercure et le très fin croissant de Lune vont rayonner : une opportunité parfaite pour une belle impression du ciel du soir.
16/11. Léonides
Du 16/01 au 17/01, les Léonides atteignent leur maximum. À côté des Perséides, les Léonides font partie des pluies d’étoiles filantes les plus célèbres. Il y a eu des années où ces météores tombaient comme des gouttes de pluie du ciel. Cela se produit en général tous les 33 ans, lorsque la Terre entre en collision avec le nuage des Léonides. Dans les années normales, la chute maximale ne dépasse pas 20 météores par heure. Cette année, l’étroit croissant de Lune se couchera tôt et c’est sans obstacles que nous pourrons profiter des étoiles filantes pendant toute la nuit.
19/11. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne
La constellation du Sagittaire disparaît alors définitivement du ciel en début de soirée mais, immédiatement au-dessus de l’horizon, nous pouvons aujourd’hui détecter, dans un joli groupe, la Lune âgée de cinq jours, ainsi que les planètes Jupiter et Saturne.
25/11. La Lune rencontre Mars
La Lune et Mars se rencontrent aujourd’hui à une distance de 6 degrés environ.
Lithium LT – la nouvelle alimentation Powertank de Celestron
18.08.2020, Stefan Taube
Celestron lance sur le marché le PowerTank Lithium LT, un accumulateur particulièrement léger, idéal pour les petits télescopes.
L’électronique des télescopes modernes est très sensible aux défauts de tension. Si l’on utilise un télescope à une trop faible tension, la conséquence peut en être des moteurs qui souffrent face à des charges importantes, voire une défaillance de l’électronique. Le PowerTank Lithium LT utilise un régulateur de tension intégré afin de garantir une tension de 11,8 volts au moins pendant toute la durée d’utilisation, jusqu’à ce que l’accumulateur soit pratiquement vide et s’arrête.
Par rapport à un accumulateur au plomb classique, le PowerTank Lithium LT est plus petit, plus léger, plus efficace et meilleur pour l’environnement. Il offre de meilleures performances, une plus grande durée de vie et un fonctionnement plus sûr que d’autres accumulateurs lithium-ion, meilleur marché. Il offre en outre un arrêt automatique, une protection contre l’inversion de polarité et une protection contre le chargement/déchargement, de même qu’une protection contre les surtensions et les courts-circuits.
Nous conseillons le PowerTank Lithium LT pour les télescopes des séries
Par ailleurs : l’accumulateur satisfait également aux prescriptions actuelles de la FAA (Federal Aviation Administration (Administration Fédérale de l’Aviation)) pour les bagages à main. Il est ainsi idéal pour le voyage !
Images de la comète C/2020 F3 NEOWISE : différentes prises de vue réalisées par nos collègues [galerie de photos]
20.07.2020, Marcus Schenk
Chez Astroshop.de, nous foisonnons d’astronomes amateurs et d’autres individus qui depuis de nombreuses années, observent le ciel avec un enthousiasme débordant. Et comme vous pouvez vous en douter, les comètes étaient au cœur des conversations lors de la pause déjeuner, entre la soupe tomate et les tortellinis. Au printemps, nous pensions pouvoir admirer une magnifique comète aux mille éclats, mais toutes ces voyageuses n’ont eu de cesse de décevoir nos espoirs. D’où notre joie sans borne, lorsque la comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte en mars.
Visible uniquement dans le ciel du sud, elle a progressivement rejoint l’hémisphère nord. Au début du mois de juillet, elle se trouvait encore juste au-dessus de l’horizon et n’était observable que tôt le matin. Il est à présent possible de l’apercevoir en fin de soirée et le matin à partir de 3 heures, environ au-dessus de l’horizon nord. Elle est tellement lumineuse qu’on peut la distinguer à l’œil nu en ville.
Certains vont jusqu’à la comparer avec la comète Hyakutake, qui avait furtivement traversé le ciel en 1996 avec sa longue trainée lumineuse. En effet, nous n’avons pas connu de comète aussi spectaculaire depuis Hyakutake et Hale-Bopp.
Découvrez les prises de vue de la comète réalisées par nos collègues ces derniers jours dans la galerie de photographies ci-dessous :

Auteur de l’image : Uli Zehndbauer, Sony RX-100 Mk I, 10s ISO 800 photo réalisée en une prise et sans suivi. 10 juillet 2020, 3h15, lieu : Kalvarienberg (Mont du calvaire), Karlskron/Pobenhausen

Auteur de l’image : Frank Gasparini, capture réalisée en une prise 400 ASA, 4 sec, 70 mm avec Pentax K3

Auteur de l’image : Marcus Schenk, réalisée avec un Sony Alpha 7s plein format, 70 mm, f/5,6, 3,1 secondes, 3h41.

Auteur de l’image : Michal Baczek, télescope : SW 120/600 sur une monture Meade LX85. Appareil photo Nikon D3200, durée 1x30s

Auteur de l’image : Carlos Malagon, Omegon ED80 avec réducteur, appareil photo Canon 350D, empilement 30×20 secondes.

Auteur de l’image : Joao Martins, appareil photo Sony A7 III, Sigma 50mm, f/5,0, 15 secondes, Pateira de Fermentelos, Portugal
Si vous souhaitez observer vous-même la comète, consultez notre graphique du ciel que vous trouverez dans notre article C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?
Nous vous souhaitons de passer des moments inoubliables à observer le ciel !
PS : vous êtes à la recherche de jumelles pour observer la comète ? Voici nos recommandations inédites en la matière.
A découvrir dès aujourd’hui : masques en tissu aux jolis motifs astronomiques
08.07.2020, Marcus Schenk
Que vous vous rendiez au supermarché, à la librairie ou à l’observatoire astronomique public, le port du masque est obligatoire partout. Alors autant en choisir un qui vous plaise. Un jeu d’enfant avec les nouveaux masques aux motifs astronomiques, dont de magnifiques images des Pléiades et de la couronne solaire lors d’une éclipse. Le port du masque correspond ainsi davantage à votre profil d’astronome amateur et de fan du cosmos.
Un élargissement hors pair de la gamme de masques en tissu Masketo, qui n’étaient disponibles qu’en noir, blanc et dans différentes tailles – enfant y compris -, ou avec le motif Couronne boréale.
La couronne solaire : le Soleil est l’une des sources de la vie sur Terre. Il ne s’agit que d’une étoile de taille moyenne située en marge de la galaxie, mais pour les êtres humains que nous sommes, elle est d’une importance capitale, à l’instar de notre Planète. Le masque montre une éclipse solaire totale, qui se produit lorsque la Lune s’intercale entre la Terre et le Soleil. Du fait de cette coïncidence inouïe, la Lune et le Soleil apparaissent de la même taille, ce qui nous permet d’admirer la couronne solaire telle qu’elle figure sur le masque.
Les Pléiades : les Sept Sœurs étaient déjà connues au temps de la Préhistoire, ce qui explique pourquoi on découvrit une peinture rupestre âgée de 17 000 ans, ainsi qu’une représentation sur le disque céleste de Nebra à leur effigie dans une grotte. Considérées par certains comme le « petit chariot », elles constituent l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre du ciel. Distant de 400 années-lumière de la Terre seulement, ce dernier est constitué d’étoiles bleutées de masse élevée âgées de 100 millions d’années seulement.
Motif estival : si vous souhaitez arborer une touche d’été sur votre visage, optez pour ce masque aux jolis palmiers sur un ton frais de turquoise.
Tous les masques de Masketo sont des masques d’appoint, qui peuvent contribuer à réduire la propagation de gouttelettes dans la crise du coronavirus.
Les avantages :
- Masque facial à motif
- Pourvu d’élastiques
- Doublé et doté d’une barrette pour le nez
- Intérieur 100% coton et extérieur 100% Polyester
- Lavable en machine à 60°C
- Fabriqué en Europe
Remarque : ces masques sont destinés à réduire le risque de contamination de l’environnement extérieur par projection de gouttelettes. Il ne s’agit pas d’un dispositif médical au sens de la Loi allemande sur les dispositifs médicaux (MPG) ni d’un équipement de protection individuelle (EPI).
A la pointe de la mode au planétarium ou dans votre club d’astronomie : commandez votre masque étoilé en tissu dès aujourd’hui.
C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?
06.07.2020, Marcus Schenk
Va-t-elle occuper le devant de la scène céleste ? Ou disparaître discrètement par la petite porte ? Une comète prometteuse est à nouveau en chemin dans le système solaire. Mais que nous réserve C/2020 F3 (NEOWISE) ? Les estimations la concernant nous tiennent en haleine …
Tout a commencé au printemps avec la comète Y4 ATLAS : la rumeur ne tarda pas à l’ériger au rang de Grande Comète 2020, car elle décrivait une orbite similaire à celle de la Grande Comète de 1844. A ce moment-là, elle atteignait encore une brillance non négligeable de magnitude 1. La comète Y4 ATLAS a donc fait naître de beaux espoirs, avant de se désintégrer soudainement. C’est sous forme de débris qu’elle a continué à fuser à travers le cosmos, et le grand événement n’a pas eu lieu. Nous avons également pu parfois observer la comète C/2017 C2 (Panstarrs), qui est cependant restée en deçà des attentes.
La perspective réjouissante d’une autre comète brillante C/2020 F3 (NEOWISE)
Heureusement, l’Univers n’est jamais à court de surprises : la nouvelle comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte le 27 mars par le télescope spatial NEOWISE sous forme de « luciole » de faible brillance (magnitude 17). Les talentueux dénicheurs de comète parmi la communauté scientifique lui prédisent désormais un brillant avenir. On murmure à huit-clos qu’elle pourrait même atteindre une luminosité de magnitude 0,6. Quoi ? Impossible. Et pourtant si ! Mais ne le répétez pas trop fort.
Où se situe la comète et comment l’observer ?
Soyez bien attentif si vous ne souhaitez pas passer à côté des informations essentielles
Actuellement, la comète NEOWISE se trouve toujours dans l’hémisphère céleste sud : elle est cependant en train de migrer lentement vers le ciel étoilé du nord et s’élève chaque jour un peu plus. A partir du 15 juillet, on pourra l’admirer dans le ciel du soir (à partir de 22h30) à 15 degrés au-dessus de l’horizon nord-ouest. Malheureusement, il ne sera pas possible de l’observer toute la nuit, car elle sera proche du Soleil. Les jours suivants, elle se déplacera dans la constellation du Lynx (assez peu perceptible) en direction de la patte avant de la Grande Ourse. Vous ne disposez que d’un temps limité après le crépuscule, mais le spectacle en vaut la peine.
Télescope, jumelles ou œil nu ?
Si les experts ont vu juste, NEOWISE atteindra une luminosité de magnitude 0,6 le 5 juillet lorsqu’elle approchera de son périhélie. Le 15 juillet, elle devrait cependant encore briller d’un puissant éclat de magnitude 2 dans le ciel. Les télescopes ou jumelles de toutes les sortes possibles, voire une simple paire d’yeux, feront alors l’affaire.
A la mi-juillet, elle n’aura pas encore atteint sa destination finale : au cours du mois, elle continuera à côtoyer les pattes de la Grande Ourse avant de rejoindre la magnifique Chevelure de Bérénice le 1er août. Pendant cette période, sa luminosité diminue légèrement : elle chutera pour atteindre magnitude 3 le 20 juillet et magnitude 5,5 le 1er août. Elle ne perdra pas pour autant tout son charme. En effet, le ciel sera alors plus sombre et elle pourrait gagner plus de 10 degrés de hauteur.
Pourra-t-on un jour échapper à ce cycle infernal des comètes sans éclat ? C’est ce qu’il faut observer de près. Nous vous souhaitons de suivre ces évolutions avec joie et enthousiasme.
Vous pouvez télécharger le graphique sous forme de PDF en cliquant sur le lien suivant : Aufsuchkarte_C:2020 F3 NEOWISE.
Nouveau : télescopes StarSense Explorer de Celestron
01.07.2020, Stefan Taube
L’idée de commander un télescope avec le smartphone n’est pas nouvelle. Avec la série StarSense Explorer, Celestron propose une nouvelle variante qui devrait être particulièrement intéressante pour les débutants.
Une particularité des télescopes StarSense Explorer réside dans le fait qu’il n’y a pas lieu d’établir une connexion WLAN entre le télescope et le smartphone. L’application StarSense Explorer, gratuite, s’oriente directement sur le ciel nocturne, via l’appareil photo du smartphone et un astucieux système de miroir.
Voici comment il fonctionne : il vous suffit d’installer l’application StarSense Explorer gratuite et d’insérer votre smartphone dans le support spécial du télescope. L’application utilise les données de localisation de votre smartphone pour déterminer le lieu d’observation ; la date et l’heure du moment n’ont pas non plus à être saisies.
L’application StarSense Explorer utilise un algorithme (LISA) Lost in Space spécial qui est également utilisé sur les satellites spatiaux pour l’orientation. Les motifs d’étoiles photographiés par l’appareil photo du smartphone sont alors comparés avec la banque de données interne. Ces calculs sont combinés aux informations obtenues du gyroscope et de l’accéléromètre du smartphone. Le tout conduit à une très grande précision qu’aucune autre application de planétarium ne peut atteindre ! Ainsi navigue-t-on dans la nuit en toute sécurité, même si l’on ne possède pas de connaissances préliminaires !

Il vous suffit d’insérer le smartphone, de lancer l’application et, déjà, vous pouvez commencer à observer.
L’application StarSense Explorer vous propose des objets d’observation qui valent la peine, pour la présente nuit et pour l’endroit où vous vous trouvez. Mais vous pouvez également, avec la vue du planétarium, pivoter sur des objets intéressants et vous les faire identifier.
Les télescopes StarSense Explorer sont livrés avec une monture azimutale. Vous pouvez ainsi déplacer le télescope facilement en site et en azimut. Deux axes, munis de grandes poignées, permettent le réglage de précision et le suivi. Les télescopes ne sont donc pas équipés d’un moteur mais ils font partie de la classe des télescopes PushTo.
Par ailleurs, vous pouvez bien sûr parfaitement utiliser votre télescope StarSense Explorer sans smartphone, par exemple pour un regard rapide sur la Lune que vous devriez trouver sans aucune assistance électronique.
Masque facial à fabriquer gratuitement à partir d’une imprimante 3D : instructions pour un masque fait maison
02.06.2020, Marcus Schenk
Le port du masque obligatoire dans les espaces publics fait désormais partie de notre quotidien à tous. C’est la raison pour laquelle nous avons conçu un tutoriel inédit à destination de tous les utilisateurs d’une imprimante 3D.
A partir de notre fichier d’impression 3D à télécharger gratuitement et de simples morceaux de tissu, vous pouvez fabriquez votre propre masque d’appoint en un tour de main.
Une fois le prototype imprimé, vous n’aurez besoin que de quelques minutes pour confectionner votre masque.
Comment procéder ?
En temps normal, notre service de R&D met au point de nouveaux produits et télescopes pour la marque Omegon. Mais en cette époque de crise sanitaire, nous sommes amenés à nous réinventer. Nos spécialistes du développement ont donc créé un dispositif de fixation qui vous permet de concevoir un masque facial résistant à partir de tissu à usage ménager.
Mais comment s’y prendre ? Vous fixez deux des quatre pièces fabriquées avec l’imprimante 3D sur le bord du tissu. Même lorsque l’on tire dessus avec force, le papier ne se déchire pas et ne subit pas de déformation. Vous pouvez attacher un élastique sur les clips et vous voilà équipé d’un tout nouveau masque.
Manière de procéder :
- Cliquez sur Télécharger les fichiers Holders.stl et Top.stl et sauvegardez le fichier sur une carte compatible avec votre imprimante 3D.
Télécharger la pièce inférieure
Télécharger la pièce supérieure
- Placez 1x Holders.stl et 2x Top.stl dans l’espace de travail et lancez l’impression 3D
- Au bout de 3 heures, vous vous retrouvez avec les pièces suivantes :
Etapes à suivre pour l’assemblage du masque :
- Procurez-vous un mouchoir en papier ainsi que deux essuie-tout. Vérifiez la qualité de l’essuie-tout : il doit être suffisamment épais et dense pour ne pas se détremper. Disposez un essuie-tout devant vous et placez-en un second sur le premier en le faisant pivoter à 90°. Puis disposez le mouchoir en papier déplié au-dessus.
- Découpez les deux essuie-tout aux dimensions du mouchoir.
- Servez-vous des lignes du mouchoir pour former trois plis accordéon, afin de donner au masque sa future forme caractéristique. Pincez les extrémités du tissu (comme sur la photo) afin de former un pli vers le haut. Répétez l’opération pour les autres plis.
- Les plis doivent être ordonnés comme sur cette photo :
- Equipez-vous d’une perforatrice de bureau standard et poinçonnez le masque sur les côtés droit et gauche.
- Procurez-vous un élastique et découpez deux bandes d’environ 20 centimètres de long. Les pièces inférieures disposent d’un petit trou sur une des extrémités et d’une fente biseautée sur l’autre qui permettent d’attacher l’élastique. Nouez l’une des extrémités de l’élastique, faites passer l’autre extrémité dans le petit trou et tirez sur l’élastique jusqu’à ce qu’il soit bloqué par le nœud. Insérez le bout de l’élastique non noué dans la fente et serrez fermement. Faites de même avec l’autre élastique.
- Placez ensuite le masque pré-perforé dans les picots des pièces inférieures prévus à cet effet et fixez le masque avec les pièces supérieures. Appuyez fermement sur l’ensemble, en faisant rentrer les picots dans les couches de papier par pression.
- Votre masque est prêt ! Vous pouvez le porter comme indiqué sur la photo.
N’oubliez pas qu’il ne s’agit que d’un masque d’appoint et que vous devez remplacer le papier après utilisation. Vous pouvez néanmoins réutiliser les pièces en plastique que vous avez réalisées avec votre imprimante 3D.
Remarque : ces masques sont destinés à réduire le risque de contamination de l’environnement extérieur par projection de gouttelettes. Il ne s’agit pas d’un dispositif médical au sens de la Loi allemande sur les dispositifs médicaux (MPG) ni d’un équipement de protection individuelle (EPI).
Bonne impression et bon bricolage.
Les faits astro marquants de l’été 2020
27.05.2020, Marcus Schenk
Comètes lumineuses, étoiles filantes spectaculaires au mois d’août et de nombreuses planètes en opposition : le ciel estival de 2020 nous promet son lot de réjouissances astronomiques.
Deux comètes dignes d’intérêt peuvent être observées dès le mois de juin : C/2020 F8 SWAN et C/2017 T2 PanSTARRS. La première migre progressivement du ciel de l’hémisphère sud vers celui de l’hémisphère nord, tandis que la deuxième est un objet circumpolaire qui brille très haut dans le ciel. Ne manquez pas T2 PanSTARRS au télescope : elle peut être observée à un endroit idéal, juste à côté d’une célèbre étoile. Consultez le texte qui suit pour en savoir plus.
Nous vous souhaitons de passer des heures inoubliables à observer le ciel.
Juin
1er juin : la comète SWAN
Le printemps 2020 a compté un grand nombre de comètes, parmi lesquelles C/2020 F8 SWAN, de forte brillance, constitue l’une des plus extraordinaires voyageuses. Ayant séjourné dans l’hémisphère sud au printemps, elle n’est montée sur l’horizon qu’à la fin du mois de mai et est désormais également visible dans le ciel du Nord.
4 juin : élongation maximale de Mercure à l’est
Mercure atteint son élongation maximale à l’est, qui s’établit à 23 degrés dans cette constellation. On peut l’observer au crépuscule, juste au-dessus de l’horizon nord-ouest. Si vous la contemplez à travers un télescope, vous l’apercevrez presque à demi éclairée.
5 juin : éclipse lunaire pénombrale
Ce soir-là, la Lune traverse la pénombre de la Terre sur la moitié de sa surface environ. Si cet événement appelé « éclipse pénombrale » est intéressant d’un point de vue astronomique, son observation visuelle n’a rien de spectaculaire, car la Lune ne s’assombrit que dans une moindre mesure. Il n’est pas possible d’assister à la phase initiale à 19h45 HEEC (17h45 TU), car la Lune se trouve encore sous l’horizon. A 21h24 HEEC, l’obscurcissement est maximal et on peut l’apercevoir juste au-dessus de l’horizon sud-est. Il est alors possible de suivre la trajectoire de la Lune jusqu’à ce qu’elle quitte à nouveau la pénombre à 23h04 HEEC.
5 juin : la comète PanStarrs
Autre comète intéressante assurément jolie à photographier : C/2017 T2 PanSTARRS. Découverte le 1er octobre 2017, elle continue à faire le tour du soleil en suivant une trajectoire parabolique.
Sa magnitude est actuellement de 8 et elle peut être observée à l’aide de petits télescopes et de grandes jumelles. Le 5 juin, elle se situe à 1 degré de distance de Dubhé, étoile brillante de la Grande Ourse. Vous pouvez donc la repérer très facilement à l’aide de n’importe quel télescope muni d’un oculaire grand angle ou de grandes jumelles.
9 juin : la Lune rencontre Jupiter et Saturne
Un spectacle d’une rare beauté : au début de la deuxième partie de la nuit, la Lune, Jupiter et Saturne s’élèvent ensemble sur l’horizon sud-est. Les deux planètes ne sont séparées de notre satellite que de 3 et 4 degrés : à toutes les trois, elles forment un magnifique trio. A droite se trouve la constellation du Sagittaire avec ses objets estivaux du ciel profond, et sur la gauche, le Capricorne.
13 juin : la Lune rencontre Mars
A partir de 3h HEEC (1h TU) environ, nous assistons à la rencontre entre Mars et la Lune à une altitude de seulement 10 degrés au-dessus de l’horizon. Un spectacle qui vaut le détour : mais qui est ce mystérieux visiteur ? La planète Neptune, à peine visible, se joint à eux. On peut l’apercevoir avec des jumelles à moins de 1,5 degré au-dessus de Mars.
19 juin : la Lune occulte Vénus
Une scène rarissime : la Lune vient se placer devant Vénus pour la recouvrir. Cet événement se produisant le jour, est-il possible de l’observer ? La réponse est oui, mais plutôt si vous êtes un astronome averti. A 9h55 HEEC (7h55 TU), la Lune, sous la forme d’un mince croissant, vient se placer devant Vénus. Attention : le soleil est à environ 20 degrés à l’est ! Ne regardez jamais le soleil directement ou avec un instrument optique.
27 juin : les Bootides de juin
La pluie de météores qui forme les Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météorites qui tombent sur notre planète est faible et aléatoire. Certaines années, aucun météore n’a pu être observé dans le ciel, tandis que d’autres fois, on a pu en recenser plus de 100 par heure. Comme le suspense est toujours à son comble avec ces corps cosmiques, il vaut la peine de scruter attentivement l’atmosphère.
Juillet
5 juillet : la Lune rencontre Jupiter et Saturne
Aux derniers rayons du crépuscule, les deux grandes planètes Jupiter et Saturne font leur apparition au sud-est, et attirent le regard avec leur magnitude de -2,7 et 0,1. Ce soir-là, une Lune extrêmement claire les rejoint, car hier encore, c’était la pleine lune.
8 juillet : éclat vénusien maximal
Vénus se trouve actuellement dans la constellation du Taureau ou dans l’amas des Hyades. Bien que seul 30% de sa surface soit éclairée, elle atteint une magnitude de -4,4, soit sa brillance maximale de l’année.
12 juillet : la Lune rencontre Mars
Ce jour-là, Mars et la Lune se rencontrent à une distance d’environ 2,5 degrés. Elles sont toutes deux situées dans la constellation de la Baleine, à la limite de celle des Poissons, et se lèvent après minuit. A l’aube, elles se trouvent à 30 degrés au-dessus de l’horizon, sans toutefois atteindre leur méridien car il y a longtemps que le lever du Soleil a eu lieu.
12 juillet : Vénus rencontre Aldébaran
Le passage d’une planète brillante devant une étoile brillante a quelque chose de fascinant. De tels événements s’observent facilement et sont absolument somptueux. Le 12 juillet, Vénus croise l’étoile brillante Aldébaran à une distance de 0,5 degré seulement dans la constellation du Taureau. Il s’agirait du plus grand rapprochement entre une planète et Aldébaran de ce siècle.
14 juillet : opposition de Jupiter
Jupiter se lève au sud-est dès le crépuscule et se distingue par son éclat remarquable. Ce jour-là, elle est à l’opposé du Soleil et peut être admirée toute la nuit. 619 millions de kilomètres la sépare désormais de la Terre et la lumière a besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour atteindre notre planète. Son diamètre apparent est de 47 secondes d’arc, son passage au méridien a lieu à 1h25 HEEC (23h25 TU), c’est donc à cette heure-là que sa visibilité est la meilleure.
16 juillet : opposition de Pluton
Celle qu’on nommait autrefois planète et qui a été reléguée au rang de planète naine, est en opposition et atteint une magnitude de 14,2. Sa localisation au télescope n’est pas évidente et ne peut être réalisée qu’à l’aide d’un graphique de localisation détaillé. Ces jours-ci, Pluton se trouve entre Saturne et Jupiter, dont elle est séparée de seulement 2 degrés à l’ouest (à gauche, correspond au cercle médian du Telrad).
17 juillet : la Lune rencontre Vénus
Un spectacle enchanteur dans le ciel du matin : ce jour-là, Vénus croise le mince croissant lunaire âgé de presque 26 jours dans la constellation du Taureau, près de l’’étoile Aldébaran.
21 juillet : opposition de Saturne
Juillet est le mois des oppositions, avec Saturne au programme du jour. Sa magnitude de 0,1 est largement plus faible que celle de sa prestigieuse voisine Jupiter. Mais son magnifique anneau, dont la vue en plan nous permet d’admirer l’ouverture exceptionnelle, la rend néanmoins particulièrement intéressante.
22 juillet : élongation maximale de Mercure à l’ouest
Si l’élongation de Mercure était orientale en juin, la planète atteint désormais sa plus grande élongation à l’ouest. Ce qui signifie qu’elle apparaît à présent dans le ciel du matin, car elle se lève avant le soleil. A partir de 4h30 HEEC (2h30 TU), vous devriez pouvoir l’apercevoir à environ 3 degrés au-dessus de l’horizon. A cette heure, le Soleil se trouve à 8 degrés sous l’horizon.
28 juillet : les Delta aquarides
Les Delta aquarides constituent le dernier rendez-vous du mois. Il s’agit d’étoiles filantes qui semblent provenir de la constellation du Verseau. Elles défilent au nombre de 25 par heure maximum. Le meilleur moment pour les observer se situe après minuit, alors que le coucher de Lune a déjà eu lieu.
Août
1er août : la Lune rencontre Jupiter
Ce jour-là, la Lune, âgée 12 jours et quasi pleine, rencontre Jupiter.
9 août : la Lune rencontre Mars
Ce matin-là, la Lune s’approche de la planète Mars pour atteindre 2,75 degrés de distance. Alors que Mars se trouve dans la constellation des Poissons, il faudra attendre le lendemain que pour la Lune rejoigne les Poissons depuis la Baleine.
12 août : Perséides
Le rendez-vous incontournable du mois d’août : la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Cette nuit-là, il est possible d’apercevoir jusqu’à 100 météores par heure. A condition que l’éclat de la Lune ne gêne pas. Cette année, seule la première partie de la nuit nous permet de ne pas être gênés par la Lune. Vers 0h30 HEEC (22h30 TU), elle se lève sur l’horizon, la luminosité augmente et les Perséides de faible éclat disparaissent au clair de lune.
13 août : élongation maximale de Vénus à l’ouest
Vénus revêt ses habits d’étoile du matin et atteint ce jour son élongation maximale à l’ouest à une distance de 45 degrés du Soleil. Si vous contemplez Vénus à travers votre télescope, vous ne la verrez éclairée que sur la moitié de sa surface.
13 août : la Lune rencontre les Hyades
La Lune se trouve dans la constellation du Taureau, près de l’amas d’étoiles des Hyades.
15 août : la Lune rencontre Vénus
Si vous contemplez le ciel le matin, vous apercevrez Vénus près du fin croissant de Lune. Les deux corps célestes se trouvent dans la constellation des Jumeaux.
28 août : la Lune rencontre Jupiter et Saturne
Ce soir-là, la Lune, Jupiter et Saturne se croisent dans la constellation du Sagittaire. Le trio est visible à gauche du célèbre astérisme de la théière. Etant donné qu’il n’est pas possible de faire des observations du ciel profond ce jour-là, pourquoi ne pas aller explorer les cratères lunaires, et pour couronner le tout, s’extasier devant les deux géantes de notre système solaire ?