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Jumelles stellaires Omegon : test de l’œil de hibou chez Sky&Telescope

17.06.2021, Marcus Schenk

L’œil de hibou 2,1×42 mm Omegon est un instrument merveilleux pour observer des champs d’étoiles, des nébuleuses étendues voire des constellations dans leur totalité. Pour le magazine d’astronomie Sky&Telescope, Dennis di Cicco a fait passer un test aux jumelles stellaires d’Omegon.

Avec une ouverture de 42 mm et un grossissement de 2,1x, les jumelles stellaires sortent vraiment du commun. Elles offrent une expérience d’observation innovante, impossible jusqu’à présent avec des jumelles et autres télescopes. Une raison suffisante pour amener Sky&Telescope à s’intéresser de près à cet instrument. Le magazine a notamment apprécié la mise en œuvre facile, la compacité, le champ de vision impressionnant et la vue profonde du ciel. L’auteur du rapport de test a pu capturer, dans leur totalité, entre autres, les constellations du Cygne, d’Orion, des Gémeaux, du Cocher et de Persée. De même que certains objets du ciel profond, voire encore des étoiles doubles telles qu’Algol.

Testbericht Omegon Sternfeldglas

Quelques-unes des citations du rapport de test tel que publié :

Très bien fait

Un excellent auxiliaire pour découvrir et apprécier le ciel nocturne dans des conditions moins qu’idéales.

Les jumelles Omegon 2.1×42 sont un véritable plaisir à utiliser.

Dans le ciel de ma banlieue, je ne voyais que des étoiles de magnitude inférieure à 1,5.

En vacances ou lors d’une randonnée de refuge en refuge dans les Alpes : les jumelles stellaires Omegon permettent de faire de belles observations même là où vous ne disposez pas de la place pour un télescope ou des jumelles. Ou, encore, elles servent, entre les deux, de petit encas d’observation. Il reste certainement une place pour les Jumelles stellaires 2,1× 42 mm Omegon dans votre sac (de voyage).

Omegon Advanced 150 mm : à présent avec porte-oculaire 2″

08.06.2021, Marcus Schenk

Le télescope Omegon Advanced 150/750 EQ-320 est un instrument apprécié pour une entrée dans le monde passionnant qu’est l’astronomie de loisir. Il vous devient même possible, maintenant, grâce à un nouveau porte-oculaire de bonne taille, d’utiliser des oculaires de 2″. Pour des observations impressionnantes et des vues dans l’espace quasi-illimitées.

2" Okularauszug beim EQ-320 6"

Jusqu’à présent, les observateurs ne pouvaient utiliser que des oculaires et des accessoires de 1,25″ sur l’Advanced 150/750 EQ-320, mais avec le nouveau porte-oculaire Crayford de 2″ (brevet en instance), l’horizon s’agrandit littéralement. Cela ouvre la voie à l’utilisation de multiples oculaires et autres accessoires.

Les avantages dont peut se targuer le porte-oculaire

Les oculaires de 2″ disponibles dans notre boutique, vous permettent d’observer une section de ciel plus importante que ce que rendent possible des oculaires de 1,25″. Capturez, par exemple, des nébuleuses très étendues dans leur totalité ou profitez de champs d’étoiles de grande largeur, qui ne semblent jamais finir. Trouver des objets vous sera également bien plus facile. Tout compte fait, un porte-oculaire de 2 pouces est une aubaine pour les observateurs du ciel profond qui tiennent à pouvoir admirer le ciel comme à travers une fenêtre panoramique.

Que diriez-vous d’ajouter dès maintenant un oculaire 2″ aux oculaires standard 1,25″ compris dans la livraison ? L’oculaire Omegon SWA (super grand-angle) 32 mm, au coulant de 50,8 mm vous permettra, lors de l’observation du ciel profond, d’obtenir de fantastiques images et de vivre une expérience inoubliable.

Mécanique onctueuse pour une mise au point précise

Pour un télescope Newton de 150 mm, des porte-oculaires d’une telle taille sont plutôt exceptionnels. Cependant, notre département de développement a mis un point d’honneur à ce que les propriétaires de télescopes moyens et compacts puissent, eux aussi, tirer profit d’oculaires grand angle. Contrairement à ce qui est le cas avec un système de mise au point à crémaillère standard, le nouveau système de mise au point Crayford 2″, monté sur roulements à billes travaille sans le moindre jeu. Cela signifie que vous allez, maintenant, pouvoir régler la mise au point de votre objet avec une finesse surprenante et une extrême précision.

Les avantages de l’Advanced 150/750 EQ-320 :

  • Découvrez, grâce au miroir primaire parabolique, des objets parfaitement nets et clairs
  • Porte-oculaire Crayford 2″ (brevet en instance) pour oculaires de 1,25″ et 2″ : raccordez, quand vous en avez besoin, divers accessoires supplémentaires, ceux d’autres fabricants y compris
  • Monture équatoriale : vous pouvez, grâce à elle, suivre les objets célestes avec précision
  • Premiers pas sans embûches à la découverte du ciel : télescope complet avec deux oculaires
  • Réussir à trouver des objets et cela, plus facilement grâce à un viseur LED lumineux
  • Reconnaître les étoiles, les planètes et les nébuleuses à partir de maintenant – même si vous êtes encore un novice débutant

Le télescope Omegon Advanced 150/750 EQ-320 est disponible dès maintenant, avec un porte-oculaire de 2″.

OpenAstroTech : la monture à construire soi-même !

07.06.2021, Stefan Taube

Avec une monture photo, vous pouvez faire participer à la rotation du ciel nocturne un appareil photo équipé d’un objectif photo ou d’un petit télescope. Ainsi, les prises de vues de grandes zones du ciel nocturne, à longue exposition, sont possibles.

Le fabricant, OpenAstroTech, propose maintenant une variante de monture photo très fonctionnelle mais, en même temps, particulièrement bon marché : l’OpenAstroTracker est une monture à construire soi-même !

L’OpenAstroTracker avec appareil photo et autoguider en option

Construire une monture soi-même procure un vrai plaisir mais permet également d’apprendre : le principe du Do-it-Yourself vous permet également d’obtenir une monture GoTo performante et extrêmement bon marché à la fois !

Quelques caractéristiques :

  • GoTo : la monture est fournie avec une commande par ordinateur de grande valeur. L’électronique est compatible avec le logiciel courant pour l’astronomie.
  • Convient pour les reflex numériques (DSLR) d’une longueur totale maximum de 35 cm (boîtier avec objectif). Sans autoguider, la distance focale ne doit pas dépasser 200 millimètres.
  • Moteurs pas à pas d’une grande précession : précision de l’approche GoTo 1 minute d’arc environ, précision de suivi 25 secondes d’arc, précision avec autoguider 1 seconde d’arc

Ce dont vous avez besoin : une powerbank avec port USB pour 5 V/1 A.

L’OpenAstroTracker existe dans différentes variantes en fonction de la latitude du site d’observation. Nous vous ferons parvenir un kit vous permettant de construire la monture soit pour une latitude de 35° à 45°, soit pour une latitude de 45° à 55°.

Le kit de construction OpenAstroTracker

Ne vous souciez pas : les composants électroniques sont tous conçus pour être directement utilisés. Aucune soudure n’est nécessaire.

Un autoguider adapté, à construire lui aussi soi-même, bien entendu, est disponible en option : OpenAstroGuider V2

Infographie : les faits astro marquants de l’été 2021

04.06.2021, Marcus Schenk

Une éclipse solaire après six ans, les planètes majeures en opposition et les étoiles filantes d’août sans la moindre Lune.

Si vous n’observez pas les étoiles cet été, vous allez rater bien des choses. Pour avoir la certitude que cela ne vous arrive pas, nous vous proposons, dans le graphique du ciel « Infographie : les faits astro marquants de l’été 2021 », un éventail de tous les événements célestes importants : un coup d’œil suffit. Vous trouverez, après le graphique, un certain nombre d’explications relatives aux dits événements.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Juin

10/06 : Éclipse solaire partielle

La dernière éclipse solaire partielle que nous ayons pu observer en Europe date du 20 mars 2015. Ce jour-là, la Lune recouvrait le disque solaire jusqu’à un maximum de 80 %. Le 10 juin, aura lieu une nouvelle éclipse solaire ; elle apparaîtra annulaire au Groenland et dans le nord du Canada, mais ne sera visible que partiellement en Europe centrale. Avec une occultation de quelques pour cent seulement, elle ne sera, comparativement à d’autres, que peu spectaculaire. Plus la latitude nord à laquelle vous vous trouverez sera importante, plus le pourcentage d’éclipse sera élevé. Ainsi, à Munich, le limbe lunaire « grignotera » un maigre 6,3% du soleil, alors qu’à Hambourg ce sera déjà 17,3%. L’éclipse commence le matin à (en fonction le lieu exact où vous vous trouvez) 11h35 pour se terminer à 13h22. Attention : ne jamais observer le soleil sans un filtre solaire approprié ; nous vous en proposons dans notre boutique en ligne.

Degré d’occultation en fonction de nos adresses Astroshop :

Landsberg, Allemagne : 6,56%

Marseille, France : 2,7%

Malaga, Espagne : 1,3%

Varsovie, Pologne : 9,9%

Hasselt/Genk, Belgique : 14,9%

Aveiro, Portugal : 9%

Palerme, Italie : 0%

12/06 : La Lune rencontre Vénus

Peu après le coucher du soleil, le délicat croissant de Lune et Vénus la brillante apparaissent très bas à l’ouest. En haut à gauche, vous allez découvrir la planète Mars. Si vous observez avec des jumelles, un petit mouvement diagonal, en haut à gauche, fera apparaître l’amas d’étoiles la Ruche M44.

13/06 :  La Lune rencontre Mars

Aujourd’hui, la Lune grimpe plus haut et tient compagnie à la planète Mars, qu’elle croise à une distance de 1,8 degré. Dans des jumelles, elles assurent, à elles deux, un superbe spectacle.

27/06 :  Bootides de juin

La pluie de météores des Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météores qui tombent du ciel est faible mais peut varier substantiellement d’une année à l’autre. Il fut des années où l’on n’observa pas le moindre météore, mais il y eut aussi d’autres occasions illuminées par une centaine de chutes à l’heure. Ces météores étant toujours une surprise, il vaut la peine de s’y intéresser de plus près.

27/06 :  La Lune rencontre Saturne

Si vous voulez pouvoir observer les grandes géantes gazeuses, il vous faudra, en juin, attendre jusqu’à minuit. Saturne réside actuellement dans la constellation du Capricorne (ou bouquetin), la chèvre alpine cornue qui, avant le lever du jour, escalade le méridien, autrement dit, le sommet du ciel. Aujourd’hui, la Lune passe tout près de Saturne, à une distance de 9 degrés environ.

29/06 :  La Lune rencontre Jupiter

Ce matin, sur son chemin le long de l’écliptique, la Lune passe à quelque 5 degrés sous Jupiter. Il est intéressant de noter les différences importantes de luminosité entre la Lune, Jupiter, Saturne et les étoiles les plus brillantes.

Juillet

08/07 :  La Lune rencontre Mercure

Dans les prochains jours, Mercure se laisse observer le matin très bas sur l’horizon. Si vous disposez d’une vue parfaitement dégagée de l’horizon, vous pourrez découvrir cette planète dans toute sa splendeur après 4 heures du matin, si tant est que le paysage en-dessous soit bien plan. 2,5 degrés plus haut, le fin croissant de Lune la rejoint. Dans deux jours, ce sera la nouvelle lune.

12/07 :  La Lune rencontre Vénus et Mars

Encore au crépuscule, juste avant que ne tombe la nuit, la Lune et les deux planètes Vénus et Mars offrent un spectacle fort attrayant. Le Lion en descente donne presque l’impression de vouloir se jeter sur les trois objets. Avec des jumelles, vous pouvez admirer les deux corps célestes dans un seul et même champ de vision. Il y a de bonnes perspectives de prendre une superbe photo au crépuscule, profitez-en.

18/07 :  Pluton en opposition

Pluton est une planète naine difficile à voir ; la découvrir constitue un défi pour des télescopes de grande taille. L’ancienne 9ème planète se vit dépouillée de sa dignité planétaire en 2006 ; notre enthousiasme pour cette sentinelle en avant-poste du système solaire n’en reste pas moins, bien entendu, intact. Si vous voulez vous y intéresser et la capter dans votre viseur, la période de son opposition est la meilleure occasion. Il est fortement recommandé d’utiliser les commandes de votre monture GoTo et une carte de recherche supplémentaire pour pouvoir la distinguer parmi les étoiles d’arrière-plan.

Coordonnées pour la commande GoTo (23:59 CEST) : AD : 19h49m59s, DEC : -22°38′

19/07 :  Baie des Arcs-en-ciel

Une baie des Arcs-en-ciel sur la Lune ? Elle existe vraiment, mais pendant une certaine phase de la Lune uniquement. Comme une anse de lumière, elle brise la nuit lunaire juste au-delà du terminateur. Nous observons la Mer des Pluies (Mare Imbrium) dans la région du cratère de la Baie des Arcs-en-ciel (Sinus Iridum) et des Montes Jura (chaîne de montagnes de la surface lunaire). Le soleil se lève ici, au terminateur. Mais tandis que le cratère se trouve encore dans l’obscurité, le soleil baigne de lumière les sommets circulaires de la chaîne des Montes Jura. Un anneau d’or dans l’obscurité. À voir de préférence entre 18h00 et 21h30 CEST.

20/07 :  La Lune rencontre Antarès

Ce soir, la Lune reste à l’est de l’étoile Antarès. Antarès est une supergéante rouge qui brille de mille feux dans le ciel nocturne. Avec son diamètre 700 fois supérieur à celui de notre Soleil elle engloutirait, si elle se trouvait à la place de notre propre étoile, plusieurs planètes, la Terre y comprise.

21/07 :  Vénus rencontre Régulus

Après le coucher du soleil, si vous avez une bonne visibilité de l’horizon, vous pourrez apercevoir Vénus au pied de la constellation du Lion. Dans son voisinage immédiat, vous trouverez l’étoile α (Alpha) Leonis, plus connue sous le nom de Régulus. Traduit, le nom de cette étoile signifie : « Petit roi » ou « Prince ». Si, maintenant, vous pensez au petit Simba et au Roi Lion, voire à Saint-Exupéry, vous avez probablement vos raisons.

24/07 :  La Lune rencontre Saturne

Avant même minuit, la constellation du Capricorne apparaît au-dessus de l’horizon. Elle est facilement identifiable de par sa forme de bol. Cette nuit-là, la Lune se faufile sous Saturne une distance de 4,6 degrés. Si, avec des jumelles, vous visez Saturne vous ne manquerez pas de voir, à gauche, une étoile brillante de magnitude 5,8.

25/07 :  La Lune rencontre Jupiter

Un jour après avoir rencontré Saturne, la Lune flirte avec Jupiter dans la constellation du Verseau. Cette nuit, les deux corps célestes sont séparés de 5,5 degrés. Le mois prochain, les deux géantes gazeuses seront en opposition avec le Soleil.

28/07 :  δ Aquarides

Les δ (delta) Aquarides sont une pluie d’étoiles filantes dont le radian se trouve dans le Verseau. Cependant, avec environ 25 météores par heure, elle est loin d’atteindre le niveau des étoiles filantes du mois d’août. La phase de la Lune étant très élevée, seule la courte période précédant le lever de la Lune est propice à l’observation.

Août

01/08 :  Ganymède, lune de Jupiter, occulte Europe

Si vous regardez dans un télescope après le lever de Jupiter, vous remarquerez les deux lunes de Jupiter, Europe et Ganymède. Elles sont en effet proches l’une de l’autre, telles des étoiles doubles. À 00:00 CEST, Ganymède occulte Europe, un peu plus petite, partiellement seulement cependant. Vers 02:00 CEST, les deux lunes repartent chacune de leur côté.

02/08 :  Saturne en opposition

En raison de la position basse de l’écliptique, ces dernières années, Saturne est restée bas au-dessus de l’horizon. En 2019, elle a atteint une hauteur de l’ordre de 20 degrés. Cette année, nous pouvons l’observer, pendant son opposition, à une hauteur de 24 degrés. Cependant, Saturne continue de poursuivre son ascension au cours des années à venir. Ceci présente un avantage : en effet, plus la position au-dessus de l’horizon est élevée, moins nous serons gênés par les turbulences atmosphériques.

Le 2 août, cette planète atteint son opposition et brille dans le ciel à une magnitude de 0,1. Elle rivalise ainsi avec les étoiles les plus brillantes. On la reconnaît à sa teinte jaunâtre et à son éclat stable. Son ouverture d’anneau est de 18 degrés et nous observons le système d’anneaux depuis le nord, où nous pouvons facilement identifier la division de Cassini.

11/08 :  La Lune rencontre Vénus

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil au crépuscule : Vénus brille au ras de l’horizon à l’ouest et le fin croissant de la Lune se cale juste au-dessus.

12/08 :  Les Perséides

Attendez-vous à voir les plus belles étoiles filantes de l’année. Cette année, nous pourrons admirer les Perséides dans toute leur splendeur car, pendant que nous les observons, ce sera la nouvelle lune et donc un ciel sombre la nuit durant. Dans la matinée du 12 août, le flux de météores atteint son paroxysme. À ce moment-là ce sont jusqu’à 100 étoiles filantes par heure qui viennent à la rencontre de notre vieille Terre, traversant notre atmosphère à une vitesse de plus ou moins 216 000 km/h.

La meilleure période d’observation va de 22 heures à 4 heures du matin.

18/08:  Mars rencontre Mercure

Une rencontre extrêmement serrée, réservée aux observateurs expérimentés : au crépuscule du 18 août, Mars et Mercure se rencontrent mais cela à 3 degrés environ au-dessus de l’horizon. Le soleil vient juste de passer sous l’horizon à ce moment-là.

20/08:  Jupiter en opposition

Dès le crépuscule, vous pouvez voir Jupiter se lever en rase-mottes à l’est, avec une magnitude de -2,8, un objet brillant difficile à rater. Mais le ciel du soir a bien plus à offrir en termes d’objets remarquables : la Lune et Saturne sont très proches, et la brillante Vénus se trouve juste au-dessus de l’horizon ouest.

Mais aujourd’hui, l’attention se porte sur Jupiter, car cette planète est en opposition avec le Soleil et peut être admirée toute la nuit. Ce sont, à ce moment-là, pas moins de 600 millions de kilomètres qui la séparent de la Terre de sorte que sa lumière met un peu plus d’une demi-heure pour nous parvenir. Le diamètre apparent est de 49″, elle passe le méridien à 01h14 CEST et présente la visibilité la meilleure en atteignant sa position la plus haute.

Télescopes Dobson avec PushTo de Taurus

29.03.2021, Stefan Taube

Le fabricant polonais de télescopes Taurus propose, pour ses télescopes Dobson, des bagues graduées numériques (DSC)  de mise à niveau. Avec cet accessoire, le télescope dispose toujours d’informations relatives à la position de ses deux axes. Désormais, lorsque vous connectez votre smartphone au télescope, vous pouvez voir, sur une application de planétarium, quelle région du ciel vise le télescope.

Taurus Dobson mit DSC-System

Dobson Taurus avec système DSC

Bien sûr, l’utilisation inverse est plus intéressante : sélectionnez un objet intéressant dans l’application planétarium et laissez le smartphone vous afficher comment déplacer le télescope pour observer cet objet dans l’oculaire. On connaît également cette approche pratique sous le nom de PushTo. Vous trouverez tous les télescopes PushTo ici dans la boutique.

Taurus Bluetooth & WiFi PushTo DSC System

Le système DSC Bluetooth & WiFi en détail

Mettre à niveau votre télescope Taurus avec le DSC est possible à tout moment. Mais nous proposons également tous les modèles avec DSC préinstallé sous le lien suivant : télescopes Dobson de Taurus avec PushTo.

En plus des codeurs DSC, Taurus propose deux autres options de mise à niveau :

Ces accessoires sont également livrables préinstallés, de sorte que vous n’avez rien à faire vous-même.

Pour ne pas perdre le fil de l’immense sélection de télescopes Dobson de Taurus, il vous est déjà possible d’identifier les accessoires préinstallés par le nom même du produit :

  • Les télescopes dont le nom comporte l’acronyme SMH sont équipés d’un chauffage du miroir secondaire (SMH = Secondary Mirror Heating).
  • Les télescopes comportant un DSC (abréviation de Digital Setting Circles = bagues graduées numériques) dans leur désignation sont compatibles avec PushTo.
  • Si le nom du produit comporte un CF, le miroir primaire est équipé d’un ventilateur (CF = Cooling Fan).

Par exemple, le Taurus Dobson N 504/2150 T500 Professional SMH DSC CF est équipé d’un chauffage du miroir secondaire, de bagues graduées numériques et d’un ventilateur du miroir principal.

Nous sommes heureux de vous aider à faire le bon choix de votre télescope Dobson de Taurus. Ce qu’il vous faut encore, c’est un peu de patience, car votre Dobson ne sera fabriqué par le manufacturier Taurus qu’à réception de votre commande ‒ il ne s’agit pas d’un télescope issu d’une chaîne de montage.

Le Petit au turbo : les nouveaux astrographes rapides d’Omegon

24.03.2021, Marcus Schenk

Les nouveaux astrographes d’Omegon  sont des télescopes spéciaux destinés aux appareils photo plein format et offrent une clarté élevée. Grâce au rapport d’ouverture incroyablement rapide de f/2,8 à f/3,2, vous pouvez prendre des astrophotos avec des temps d’exposition extrêmement courts.

Pole position sur votre monture

Ce télescope n’a pas besoin de se mettre en température, il est immédiatement paré à prendre des astrophotos rapides. Les astrographes de 6 et 8 pouces avec f/2,8 et f/3,2 sont quelque 3 fois plus lumineux qu’un télescope Newton standard avec f/5. Parallèlement, faites ainsi des astrophotos bien plus rapidement et minimisez les erreurs de suivi.

Courte focale, grand champ

L’astrophotographie à grand champ est en plein essor et, grâce aux montures comme la MiniTrack, compte, une communauté de fans très importante. Cependant, avec ce télescope, vous aller entrer encore plus loin dans les détails, photographier des nébuleuses étendues et prendre de fantastiques photos à grand champ.

Plein pot pour le plein format

Avec un porte-oculaire 3 pouces, un correcteur intégré de 3 pouces et un miroir secondaire de 90 mm, l’astrographe Omegon a une ouverture dégagée de 44 mm, il est parfait pour l’utilisation d’un appareil photo plein format à haute résolution. Sa distance focale de 55 mm, ne nécessite pas de bagues additionnelles, avec les appareils photo reflex. Le tube optique Pro Astrograph N 200/640 d’Omegon, avec un capteur Full-Frame classique, permet de faire des images d’une diagonale de 3,8 degrés environ. De ce fait, la nébuleuse Californie dans Persée, la galaxie d’Andromède ou de la région de Cirrus deviennent de merveilleuses cibles.

Tube noble en carbone

Le nouvel astrographe n’a pas uniquement l’air élégant et d’excellente qualité, il l’est effectivement. Le tube en carbone vous offre l’avantage supplémentaire d’une mise au point bien stable, car ce matériau est particulièrement stable en température.

Les modèles sont disponibles dans les versions suivantes :
Tube optique Pro Astrograph N 150/420 d’Omegon
 Tube optique Pro Astrograph N 200/640 d’Omegon

Voulez-vous aussi innover en matière d’astrophotographie ? Faites, dans ce cas-là, la connaissance plus en détail des Astrographes Omegon.

MaxFR d’Astronomik : des filtres à bande étroite pour optiques rapides

12.03.2021, Stefan Taube

Les nouveaux filtres de la série MaxFR sont optimisés pour l’astrophotographie avec des télescopes très rapides, tels que les optiques Celestron-RASA ou les astrographes Epsilon de Takahashi.

Astronomik propose ces filtres pour les trois raies les plus importantes, à savoir OIII, H-alpha et SII avec, à chaque fois, des bandes passantes à mi-hauteur (FWHM) de 12 et 6 nanomètres.

Astronomik Filter H-alpha 12nm

Un filtre H-alpha de la série MaxFR en version Clip-Filtre pour les appareils photo Canon

Si vous faites vos observations sous un ciel pollué par la lumière, l’astrophotographie avec des filtres à bandes étroites est le meilleur moyen pour réussir de superbes images. En règle générale, un filtre H-alpha est le premier achat judicieux : avec ce filtre, vous pourrez facilement créer des images parfaitement détaillées même par pleine Lune ou sous un ciel fortement pollué ! C’est aussi le bon filtre pour toutes les nébuleuses en émission.

Le filtre OIII accroît énormément vos possibilités, car grâce à lui, vous pouvez également « croquer » en image toutes les structures vertes/bleues, et ce, en excellents détails et contraste. Les nébuleuses planétaires et les pouponnières d’étoiles sont des cibles privilégiées !

Avec le filtre SII, votre jeu de filtres est complet, et vous pouvez, avec les trois canaux, créer les mêmes images en couleur que le télescope spatial Hubble !

Quelle est la bonne bande passante à mi-hauteur ? En trois mots, l’utilisation de filtres de 12 nanomètres est idéale pour les appareils photo DSLR et toutes les caméras à faible courant d’obscurité. Pour ces équipements, une suppression additionnelle de l’arrière-plan du ciel par le choix d’une bande passante à mi-hauteur plus petite n’ajoutera pas plus de détails. Les filtres de 6 nanomètres sont le bon choix dans les endroits où la pollution lumineuse est forte et pour les caméras à courant d’obscurité extrêmement faible, les caméras dotées d’un très bon refroidissement par exemple. C’est en particulier dans les régions de la Voie Lactée où il y a beaucoup d’étoiles, que les filtres de 6 nm permettent d’afficher des objets à faible luminosité avec un contraste élevé en les empêchant de se perdre dans le foisonnement d’étoiles.

Vous pouvez obtenir ici un aperçu de tous les filtres de la série.

Explore Scientific : lunette guide et chercheur en un seul et même appareil

11.03.2021, Stefan Taube

Les petites lunettes pouvant être montées sur le télescope remplissent deux missions : en tant que chercheur, elles aident l’observateur à se retrouver dans le ciel, et en tant que lunette de guidage, elles assurent le suivi exact de la monture astronomique.

Explore Scientific Guidescope 8x50 Helikal

Lunette guide Explore Scientific 8×50 hélicoïdale

Le fabricant Explore Scientific présente deux modèles, qui répondent parfaitement à ces deux exigences :

Les deux optiques sont équipées d’un oculaire amovible. Oculaire enlevé, elles peuvent faire office de lunette guide avec mise au point hélicoïdale. Elles acceptent les caméras de guidage au coulant de 1,25“. Grâce aux colliers, la lunette peut être pointée sur une étoile de référence. La caméra permet de ne jamais la perdre des yeux et corrige les plus infimes erreurs de la monture par des impulsions de commande.

Avec l’oculaire, les petits télescopes sont transformés en chercheurs de haute qualité dont la qualité d’image est bien supérieure aux chercheurs standards. L’oculaire est muni d’un réticule lumineux.

Abnehmbare Okulareinheit

Oculaire démontable

Grâce à la solution pratique d’Explore Scientific, une seule lunette suffit pour de nombreuses utilisations.

En route vers de nouveaux « objectifs » : maintenant, une sélection encore plus large d’Apos Omegon Pro

02.03.2021, Marcus Schenk

Le segment prémuim des Apos Omegon Pro s’est encore étoffé. De nouvelles lunettes élégantes et puissantes, bien supérieures aux lunettes ordinaires, ont fait leur entrée.

La série des Apos Omegon Pro est destinée aux astrophotographes ambitieux qui, pendant leur action nocturne sous le ciel étoilé, veulent tirer le maximum d’une lunette. Des photos parfaites et une image impeccablement nette sur l’ensemble du champ : ce sont là des souhaits qui, avec ces instruments, deviennent réalité. A cette fin, les instruments ont été équipés de lentilles ED, de correcteurs intégrés, de tubes usinés CNC et de porte-oculaires de grande taille. Tout pour une netteté d’image impressionnante.

En fonction de vos préférences et de votre monture, il vous suffit de choisir entre différentes variantes : de l’instrument maniable et adapté au voyage de 61 mm au « vaisseau amiral » de 140 mm. Vous pouvez également choisir entre les Apos doublet, triplet, quadruplet et quintuplet, c’est-à-dire des instruments à deux, trois, quatre, voire cinq lentilles.

Pour de nombreux instruments, vous pouvez également, dans la foulée, commander votre propre rapport de test produit individuel. C’est un label de qualité pour votre télescope et cela en augmente aussi, et ce de façon permanente, la valeur.

Galaxie d’Andromède

  1. Apo 61/335 ED Doublet OTA #65141

Un nain mobile qui a tout pour lui : avec ses 61 mm, cet Apo est vraiment petit, mais il dispose pas moins d’un porte-oculaire 2,5″ de haute qualité avec un démultiplicateur de 1:10. Ici déjà, tous les indicateurs pointent vers une spécification « Prémium ».

  1. Apo 61/274 ED Doublet OTA #69472

Dans bien des cas, une optique de grande taille n’est pas le facteur décisif, car rien ne remplace un ciel sombre et limpide. Mais, avec de grandes optiques, ce dernier est souvent inaccessible. C’est pourquoi le 61/274 ED Doublet est fait pour voyager. Mais cette optique fait aussi office de rêve en tant que lunette pour l’imagerie à grand champ.

  1. APO 72/400 Quintuplet ED OTA #65156

Une image parfaite, sans aberration chromatique et avec des étoiles parfaitement nettes jusque dans les coins : le 72/400 Quintuplet y parvient facilement. En effet, avec un total de cinq lentilles, dont deux ED, il offre un contraste exceptionnel avec un champ d’image entièrement corrigé et totalement aplani.

  1. APO 76/342 Triplet ED OTA #69473

Peu importe où vous emmènent vos voyages : cet Apo pourra vous accompagner partout. Comme elle ne pèse que 4 kilos et ne mesure que 333 millimètres, vous pouvez également utiliser cette lunette avec des montures de voyage et autres mini-montures. Pour les images et les cibles à grand champ, telle que, par exemple, la nébuleuse d’Andromède, cette lunette est un véritable maître dans son art. Mais également en tant que téléobjectif pour la photographie de la nature, le 76mm Triplet constitue un excellent choix.

  1. APO 76/418 Triplet ED OTA #65142

Comme l’Apo précédent, cet instrument fournit des images impressionnantes, mais avec une distance focale légèrement plus longue. Les deux instruments de 76 mm sont équipés d’un porte-oculaire de 3″ à crémaillère avec un démultiplicateur de 1:10.

  1. APO 80/500 Triplet ED OTA #60856

Un Apo avec une image claire et parfaitement pure en couleur, même à très fort grossissement. Le porte-oculaire, conçu de main de maître, est, avec ses 2,5″, plus grand que sur la plupart des télescopes de 80 mm. L’avantage : une luminosité si élevée que vous pouvez en tirer profit, même avec un appareil photo plein format.

  1. APO 94/517 Triplet ED OTA #65147

Avec une ouverture de 94 mm, de nombreuses cibles astrophotographiques se trouvent à portée de main. Le Triplet 94/517 se caractérise par une conception superbe, intégrant, à l’intérieur du concept du triplet, deux éléments ED. Cela permet d’obtenir une image aux couleurs pures et vous aurez une image claire dans le cas d’étoiles brillantes ou de la périphérie de la Lune. Cette lunette tient aussi la dragée haute pour l’observation visuelle à fort grossissement. Un bon tuyau, en tout cas, pour les amoureux de l’Apo.

  1. APO 100/580 Quadruplet ED OTA #60854

Un Apo quadruplet comme celui-ci comporte quatre éléments de lentilles. Il offre une imagerie fabuleuse tout en conservant un champ de vision plat corrigé. Cela veut dire : qu’il n’est plus nécessaire d’adapter des correcteurs, car l’optique délivre déjà des étoiles nettes jusqu’au bord. D’autre part, le porte-oculaire 3,5″ vous offre de nombreuses possibilités pour connecter d’autres accessoires. Cet Apo illumine aussi complètement le champ des appareils photo plein format.

  1. APO 121/678 Quintruplet ED OTA #65143

Cinq lentilles pour des images époustouflantes : le 121/678 est non seulement rapide, mais il offre également des performances optiques exceptionnelles. Qu’est-ce que cela signifie ? Un objectif Apo triplet pour une imagerie couleur propre et un aplanisseur supplémentaire à deux lentilles pour un champ parfaitement mis à plat. Avec un éclairage de champ de 60 mm, ce télescope est parfait pour les très grands capteurs. Un énorme tirage de 145 mm et un porte-oculaire de 4″ permettent le raccordement d’appareils photo lourds et de divers accessoires.

  1. APO 140/910 Triplet ED OTA #65144

Un Apo triplet avec deux lentilles ED à l’avant et à l’arrière de l’objectif permet une correction des couleurs exceptionnellement bonne. Avec un porte-oculaire R&P de 4″ et un cercle d’image de 44 mm, l’instrument convient également aux appareils photo plein format. Un instrument de classe pour tous ceux pour qui la luminosité est un aspect majeur.

Vous êtes astrophotographe et vous cherchez un instrument adapté ? Si oui, jetez donc un coup d’œil à ces Apos.

Infographie : les faits astro marquants du printemps 2021

26.02.2021, Marcus Schenk

Un détour par les Pléiades, une planète mineure qui brille de mille éclats et Mercure parfaitement visible le soir : le printemps offre son lot de réjouissances astronomiques à ne manquer sous aucun prétexte !

La carte du ciel des faits astro marquants du printemps 2021 vous offre un aperçu des rendez-vous célestes incontournables de ces trois prochains mois.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Mars

4 mars : Mars rencontre les Pléiades (porte dorée de l’écliptique)

Mars était en opposition l’année dernière et pouvait être observée dans le ciel du soir. Elle continue de briller en soirée, et disparaît progressivement du paysage avec les constellations d’hiver. Vers le 4 mars, la planète rouge rencontre les Pléiades à une distance d’environ 2 degrés. A cette occasion, le Dieu de la guerre franchit la porte dorée de l’écliptique. C’est le nom donné à la zone située entre les Hyades et les Pléiades sur laquelle s’étend l’écliptique.

4 mars : Vesta en opposition

Vesta fait non seulement référence à une déesse de la mythologie romaine mais il s’agit également du nom d’une planète mineure bien connue : avec un diamètre de 520 kilomètres, c’est la deuxième plus grande de la ceinture d’astéroïdes. Lors d’une opposition, on peut parfois l’observer à l’œil nu. Actuellement, elle devrait être tout juste visible sans accessoire avec magnitude de 5,8-6. Mais à travers des jumelles et un télescope, on peut facilement l’apercevoir. Et si vous partiez à la recherche d’une planète mineure ? Une soirée d’observation spéciale vous attend. Vous pouvez aussi facilement trouver Vesta à l’arrière de la constellation du Lion. Orientez-vous à un degré seulement au nord-est de l’étoile Thêta Leonis (la patte arrière du Lion) et elle se dévoilera sous ses plus beaux atours.

5 mars : Mercure rencontre Jupiter

Une rencontre très discrète : Mercure et Jupiter se croisent, mais il n’est pas aisé de les observer. Il n’est pas encore 6 heures lorsqu’elles apparaissent dans le ciel et le Soleil ne se trouve qu’à 8 degrés sous l’horizon. Le temps est donc compté, et l’horizon doit être parfaitement dégagé lorsque les deux planètes se croisent à moins de 0,3 degré.

10 mars : La Lune rencontre Jupiter et Saturne

Les lève-tôt vont être contents : peu avant le lever du soleil, plusieurs corps célestes défileront au-dessus de l’horizon sud-est. Vous pourrez découvrir Mercure, Jupiter et Saturne formant une sorte de collier de perles quasi alignées. Un fin croissant de Lune complète ce rendez-vous planétaire et fait du matin un magnifique moment astronomique.

16 mars : La Lune rencontre Uranus

Le soir, nous pourrons apercevoir le croissant ascendant de la Lune entre les constellations de la Baleine et des Poissons. Ceux qui le souhaitent peuvent directement faire un détour par la lointaine planète Uranus à l’aide du télescope. En effet à cette date, celle-ci est située à seulement 6 degrés au-dessus du satellite naturel de la Terre. Uranus vaut toujours le coup d’œil, car elle ne fait pas partie des objets du Ciel « classiques », tels que Saturne ou Jupiter. Cette planète lointaine n’apparaît que sous forme d’un petit disque, et ce même au télescope. Mais en regardant de plus près, vous verrez qu’elle diffère vraiment d’une étoile. Néanmoins, il vaut mieux identifier sa position exacte sur une carte des étoiles avant de l’observer.

18 mars : Mars rencontre υ Tauri

Mars a franchi la porte dorée de l’écliptique il y a quelques jours, en passant par les Pléiades. Aujourd’hui, un bref passage par υ Tauri dans la constellation du Taureau, une étoile membre des Hyades. Il s’agit d’une variable pulsante dont la luminosité change en l’espace de quelques jours. Si vous parcourez cette zone du ciel avec des jumelles, vous remarquerez de multiples étoiles formant un motif. C’est ce qu’on appelle un astérisme, c’est-à-dire un amas d’étoiles voisines qui dessinent une figure. Dans notre cas, il s’agit du Davis’ dog ou chien de Davis, avec un museau, des yeux, des oreilles, des pattes et une queue. Certains y voient plutôt un renard. Et vous ?

Avril

1er avril : Antares rencontre la Lune

Dans la nuit du 1er au 2 avril, la Lune s’approche d’Antarès, l’étoile principale du Scorpion. C’est une supergéante rouge qui brille dans le ciel nocturne. Avec un diamètre 700 fois supérieur à celui du Soleil, elle serait capable d’engloutir certaines planètes, dont la Terre, si elle se trouvait à la position de notre Soleil.

6 avril : La Lune rencontre Saturne

Dans le ciel du matin, nous pouvons distinguer les signes avant-coureurs de l’été : les constellations du Sagittaire et surtout du Capricorne (ou bouquetin). Dans le royaume de cette chèvre alpine, la Lune et Saturne se rencontrent aujourd’hui à une distance de 5,3 degrés.

15 avril : La Lune franchit la porte dorée de l’écliptique

Trois jours après la nouvelle lune, le délicat croissant de Lune surplombe à nouveau l’horizon en soirée à l’ouest. Notre satellite atteint la porte dorée de l’écliptique, flanquée des célèbres amas d’étoiles des Hyades et des Pléiades.

17 avril : La Lune rencontre Mars

La Lune et Mars se croisent en soirée à une distance d’environ 2,5 degrés. La planète rouge est toujours dans la constellation du Taureau, mais elle passe dans celle des Gémeaux le 24 avril.

19 avril : La Lune rencontre Pollux

La lune s’approche de l’étoile Pollux dans la constellation des Gémeaux à 3,3 degrés. L’occultation de l’étoile Kappa Geminorum par la Lune est cependant l’événement le plus intéressant de la soirée. Elle se montre de son côté non éclairé et éclipse l’étoile de magnitude 3,5 pendant un peu plus d’une heure. L’occultation ne peut être aperçue que dans certaines régions où il fait assez sombre. En Allemagne, elle commence vers 20h21.

26 avril : Vénus rencontre Mercure

Un rendez-vous réservé aux observateurs avertis : car Vénus et Mercure ne sont pas encore visibles dans le ciel du soir. Pourtant, au crépuscule, les deux planètes intérieures se rapprochent et se croisent à une distance de 1,3 degrés. A 20h45 CEST, le Soleil est à 4 degrés sous l’horizon et les planètes se situent juste au-dessus. C’est pourquoi on peut les entrevoir avec de grandes jumelles, mais il est difficile de les observer en détail.

Mai

4 mai : La Lune rencontre Saturne

Le Capricorne fait partie des constellations estivales et surplombe déjà l’horizon dans le ciel du matin. La planète Saturne séjournera ces deux prochaines années dans cette constellation avant de mettre le cap sur le Verseau. Ce matin-là, le Seigneur des Anneaux reçoit la visite de la Lune.

5 mai : La Lune rencontre Jupiter

Hier, la Lune rendait visite à Saturne, aujourd’hui elle se tourne vers Jupiter. Cette dernière se trouve à proximité, suite à la rencontre très rapprochée de Jupiter et Saturne en décembre dernier.

10 mai : Mercure devient visible dans ciel du soir

Ce mois-ci, Mercure bien visible en soirée – c’est la seule planète qui soit bien observable cette année. A partir du 10 mai, n’importe qui peut l’admirer au-dessus de l’horizon à l’ouest. Vers 21h30, il fait assez sombre pour la voir briller dans le ciel sans difficulté. Vénus est sur le point de se coucher, mais Mercure se situe à environ 8,5 degrés d’altitude. En d’autres termes, si l’horizon est dégagé, vous disposez d’une heure avant qu’elle ne disparaisse dans la brume lointaine et se couche. La petite planète gravit l’échelle céleste tout au long mois de mai, s’élevant chaque jour un peu plus haut. Le 18 mai, elle ne disparaît qu’à 22h53 CEST du ciel, mais son coucher a lieu de plus en plus tôt les jours suivants.

13 mai : La lune rencontre Mercure

L’une des plus belles rencontres dans le ciel du soir : aujourd’hui, peu après le coucher du soleil, le croissant de lune illuminé sur 3,5 % de sa surface rend visite à Mercure et ne se trouve qu’à 2 degrés au sud. Plus bas, vous pouvez observer Vénus.

15 mai : La Lune rencontre Mars

À l’extrême Occident, le croissant de lune encore mince rencontre Mars dans la constellation des Gémeaux. Rappelons que l’année dernière, la NASA avait lancé un robot sur Mars dans le cadre d’une nouvelle mission spatiale. « Mars 2020 » a ainsi fait atterrir une astromobile sur Mars le 18 février à l’aide d’un petit vaisseau spatial. A son bord était installé le tout premier hélicoptère martien. Propulsé par des pales de rotor, le drone s’élancera dans la faible atmosphère de Mars et permettra de l’explorer à basse altitude.

17 mai : Elongation maximale de Mercure à l’est

A cette date, Mercure atteint sa plus grande élongation à l’est. Sa distance angulaire par rapport au Soleil est maximale et sa position en hauteur au-dessus de l’horizon permet de la distinguer facilement. Nous disposons de plus d’une heure pour la contempler avant qu’elle ne se couche. Si vous voulez l’observer avec un télescope, c’est aussi le bon moment car la planète se dégage des épaisses couches atmosphériques.

17 mai : La Lune rencontre la Ruche

Elle est souvent appelée tout simplement M44 ou Praesepe, mais elle porte également le joli nom : amas de la Ruche. Telle une ruche lumineuse, elle abrite près de 300 étoiles défilant au sein d’un amas ouvert. La Lune s’approche de la Ruche à environ 4 degrés. Autrement dit, vous pouvez observer ces deux cibles célestes simultanément dans vos jumelles.

19 mai : La Lune rencontre Régulus

Ce soir, la Lune ascendante rencontre Regulus, la principale étoile de la constellation du Lion, également appelée « Petit Roi ». Sa position est proche de l’écliptique, ce qui signifie qu’il peut y avoir des occultations entre la Lune et Regulus.

28 mai : Mercure rencontre Vénus

Ce mois-ci, nous avons bénéficié de la meilleure visibilité de Mercure qui se trouvait très haut au-dessus de l’horizon. Entre-temps, elle a perdu de l’altitude et s’est rapprochée de Vénus, située plus bas dans le ciel. Les deux planètes défilent l’une à côté de l’autre et se rapprocheront le 28 jusqu’à 0,5 degré.

31 mai : La Lune rencontre Saturne

Pendant la deuxième moitié de la nuit, vous pouvez observer la Lune et Saturne dans la constellation du Capricorne en direction du sud. Jusqu’au lever du jour, la constellation prend de l’altitude en s’approchant du méridien, le point le plus élevé du ciel.