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Les faits astro marquants de l’hiver 2020/21

02.12.2020, Marcus Schenk

Une rencontre extrêmement étroite de Jupiter et Saturne, Mars et Uranus, dans le même champ de vision et les Géminides à la Nouvelle Lune. Il y aura bien sûr, de nouveau, de nombreuses raisons de jeter des regards d’étonnement dans le ciel étoilé.

Dans le graphique du ciel des faits astro marquants de l’hiver 2020/21, de nombreux événements célestes vous attendent au cours des trois prochains mois. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

 

Décembre :

13/12/ Géminides

Lorsque le ciel se dégagera en soirée, il faudra de préférence regarder vers le sud. Parce que le radiant des étoiles filantes « Géminides » se situera apparemment au niveau de la constellation des Gémeaux. Plus précisément : d’un point situé deux degrés au-dessus de l’étoile Pollux. Le meilleur moment, pour l’observation, se situera entre 20h00 TU (21h HEC) et 5h00 TU (6h HEC). Avec 120 météores par heure, les Géminides sont parmi les étoiles filantes les plus denses. Cette année, la date est favorable parce que nous aurons la Nouvelle Lune et que nous pourrons observer toute la nuit, sans perturbations.

13/12/ La Lune rencontre Vénus

Vous êtes des lève-tôt et vous aimez regarder les étoiles pendant les premières heures du jour ? Ce matin, cela vaut le coup. À partir de 5h30 TU (6h30 HEC), vous remarquerez dans le ciel la brillante Vénus et, au-dessous, le très fin croissant de Lune car, dès le lendemain, nous aurons la Nouvelle Lune. Ce weekend se prêtera parfaitement bien aux observations du ciel profond.

17/12/ La Lune rencontre Saturne et Jupiter

Ce joli événement, nous ne le devons qu’au fait que la nuit tombe actuellement vite. Au crépuscule, nous verrons en effet une conjonction de Jupiter, de Saturne et du jeune croissant de Lune grossissant. Les deux géantes gazeuses nous ont accompagnés tout au long de l’été et elles étaient chaque soir les objets les plus lumineux lorsque nous regardions en direction du sud. Elles prennent maintenant congé du ciel de façon précoce pour laisser la place au ciel hivernal.

21/12/ Ursidés

Les Ursidés sont une pluie d’étoiles filantes que vous pouvez observer toute la nuit. C’est parce que leur radiant se situe dans la constellation de la Petite Ourse que ces météores sont appelés Ursidés. Leur vitesse dans le ciel est beaucoup plus faible que celles des Perséides, soit environ 35 km par seconde.

21/12/ Début de l’hiver

21/12/ Jupiter rencontre Saturne (remarque : rencontre extrêmement étroite)

Aujourd’hui, vous observez également l’étoile de Bethléem ? Il s’agit là du temps fort de ce mois, que vous ne devez manquer en aucun cas. Le 21 décembre, exactement au moment du solstice d’hiver, Jupiter et Saturne nous présenteront un spectacle exceptionnel car, dans cette conjonction, ils se tiendront à une distance de 5 minutes d’arc seulement. Un spectacle vraiment rare.

Remontons dans le temps : Jupiter et Saturne s’étaient également rencontrés en l’an 7 avant Jésus Christ. Au cours de cette année, on pouvait suivre trois conjonctions récurrentes entre les deux planètes dans la constellation des Poissons. Les scientifiques sont à même, aujourd’hui, de reproduire cela. Le caractère frappant nous permet de conclure qu’il s’agissait là de l’étoile de Bethléem. Une délicieuse et attrayante association peu avant Noël, ne trouvez-vous pas ?

Que diriez-vous d’observer les deux au télescope, dans un seul et même champ de vision ? Il faudrait que vous preniez votre poste d’observation suffisamment tôt. Le mieux serait à 16h00 TU (17h HEC), lorsque les géantes gazeuses sont encore à une hauteur suffisante car, en 1,5 heure au plus tard, elles disparaissent dans les brumes de l’horizon.

21/12/ La Lune occulte une étoile de magnitude 4,3

À 20h04 TU (21h04 HEC), la Lune occulte l’étoile lumineuse 30 PSC de magnitude 4,3, qui fait partie de la constellation des Poissons. Ce qui est particulièrement beau : la Lune se rapproche de l’étoile par son côté non éclairé. Et elle disparaît d’un coup, comme si on « l’éteignait » tout simplement. À 21h15 TU (22h15 HEC), elle réapparaît derrière le côté opposé de la Lune.

23/12/ La Lune rencontre Mars

En octobre, Mars était dans une opposition favorable et on pouvait la voir à la perfection. Elle se tient actuellement dans la constellation des Poissons où l’on peut l’observer pendant la première moitié de la nuit. Ce soir, la Lune la rejoint.

24/12/

Joyeux Noël !

27/12/ La Lune rencontre Aldébaran et les Pléiades

Les Pléiades attirent même l’attention des personnes qui ne se préoccupent pas du ciel nocturne et il arrive souvent qu’on les prenne pour le « Petit Chariot ». Mais les observateurs du ciel le savent : il s’agit de l’amas d’étoiles ouvert le plus connu, que les hommes observent depuis des millénaires déjà et qui avait une importance particulière pour de nombreuses cultures. Cette nuit, la Lune rejoint les Pléiades et l’étoile principale du Taureau : Aldébaran.

Janvier :

02/02/ Quadrantides

Les Quadrantides sont un essaim de météores de la constellation du Bouvier. La nouvelle année commence par une présentation astronomique, qui nous envoie environ 120 météores par heure. Le radiant, d’où semblent émaner les étoiles filantes, ne se lève toutefois qu’après minuit. Malheureusement, la puissante phase lunaire s’avère perturbatrice cette année car, il n’y a pas trois jours, c’était la pleine Lune.

03/01/ La Lune rencontre Régulus

Aujourd’hui, on peut voir la Lune et Régulus à une distance de 4 degrés l’une de l’autre.

En latin, Régulus signifie « petit roi ». Étant donné que l’écliptique passe ici, il se produit régulièrement une rencontre avec la Lune.

07/01/ La Lune rencontre Spica

Spica est une étoile bleue massive, une étoile variable et en même temps un système de deux étoiles. À une distance de 262 années-lumière, avec une luminosité de 13 000 fois celle du soleil et avec un rayon de 7,5 fois celui du soleil, elle vient en seizième position dans la liste des étoiles du ciel les plus lumineuses.

Dans la position de Spica, la Vierge tient dans sa main gauche un épi de blé. C’est de là que l’étoile tient son nom, en latin Spica signifie épi. Le 7 janvier, la Lune se tiendra à proximité.

11/01/ La Lune rencontre Vénus

Le matin du 11 janvier, l’aube ne durera plus longtemps, lorsque Vénus se lèvera à 6h00 TU (7h00 HEC) et qu’elle rejoindra le très fin croissant de Lune au-dessus. À ce moment-là, le soleil ne se trouvera plus qu’à 9 degrés sous l’horizon.

20/01/ Mars rencontre Uranus

La planète Uranus peut théoriquement se voir à l’œil nu. Mais, en pratique, cette planète distante de 2,9 milliards de kilomètres n’est pas aussi facile à trouver. Le problème : elle est tellement petite qu’il faut regarder de très près pour la distinguer d’une étoile. Cela demande de l’astuce avec les jumelles, c’est plus facile au télescope car vous détectez une « étoile » d’un diamètre à peine plus grand que les étoiles de comparaison. Ce soir, vous trouverez Uranus plus facilement car celui-ci rencontrera Mars à une distance de 1,5 degré.

Si vous utilisez un oculaire d’une longue distance focale, vous pourrez admirer les deux dans un seul et même champ de vision.

21/01/ La Lune rencontre Mars

Aujourd’hui, la Lune passe devant Mars à une distance de 5,5 degrés.

24/01/ Mercure à sa plus grande élongation est

Mercure tourne autour du soleil si vite et si près que nous ne pouvons pas l’observer à tout moment. Mais Mercure se trouve maintenant de nouveau à une distance angulaire plus grande, de 18 degrés, par rapport au soleil. Il ne s’agit certes pas d’une valeur gigantesque, mais nous pouvons l’observer pendant sa demi-phase. Mercure est visible dans le ciel du soir peu après le coucher du soleil. Dans tous les cas, attendez que le soleil se soit couché. Vous découvrirez alors Mercure tout près au-dessus de l’horizon ouest.

27/01/ La meilleure visibilité de Mercure

Aujourd’hui, Mercure atteint sa plus haute position dans le ciel du soir et, par là même, sa meilleure visibilité le soir. Le matin, son arc le fait redescendre par rapport à l’horizon.

Février :

03/02/ La Lune rencontre Spica

Ce matin également, la Lune passe de nouveau devant l’étoile Spica en Vierge. À quoi tient cette fréquente rencontre ? L’écliptique se présente au-dessus de Spica, ce qui conduit à une visite régulière de la Lune.

06/02/ La Lune rencontre Antarès

Ce matin, la Lune âgée de 23 jours et décroissante rencontre Antarès, étoile principale de la constellation du Scorpion.

19/02/ La Lune rencontre Mars, les Pléiades et les Hyades

Un joli spectacle dans le ciel du soir : la Lune rend aujourd’hui visite à la constellation du Taureau et séjourne dans une position entre les Hyades et les Pléiades. Les Hyades et les Pléiades sont de très vieux amas d’étoiles ouverts, que les hommes observent depuis des lustres. Mars est également de la partie. Cette rencontre ne mérite-t-elle pas une photo ?

23/02/ La Lune rencontre Pollux

La Lune croissante est passée ces derniers jours de la constellation du Taureau aux Gémeaux. Ce soir, elle rencontre Pollux, étoile géante rouge distante de 34 années-lumière.

26/02/ La Lune rencontre Régulus

Quelques heures seulement avant la Pleine Lune, notre satellite rejoint Régulus, étoile principale du Lion. Après la fin du crépuscule, nous voyons dans le ciel étoilé une image intéressante : à l’ouest, les constellations d’automne se couchent, les constellations d’hiver atteignent au sud leur niveau le plus haut et, à l’est, le printemps se hisse au-dessus de l’horizon.

Les faits astro marquants de l’été 2020

27.05.2020, Marcus Schenk

Comètes lumineuses, étoiles filantes spectaculaires au mois d’août et de nombreuses planètes en opposition : le ciel estival de 2020 nous promet son lot de réjouissances astronomiques.

Deux comètes dignes d’intérêt peuvent être observées dès le mois de juin : C/2020 F8 SWAN et C/2017 T2 PanSTARRS. La première migre progressivement du ciel de l’hémisphère sud vers celui de l’hémisphère nord, tandis que la deuxième est un objet circumpolaire qui brille très haut dans le ciel. Ne manquez pas T2 PanSTARRS au télescope : elle peut être observée à un endroit idéal, juste à côté d’une célèbre étoile. Consultez le texte qui suit pour en savoir plus.

Nous vous souhaitons de passer des heures inoubliables à observer le ciel.

Juin

1er juin : la comète SWAN

Le printemps 2020 a compté un grand nombre de comètes, parmi lesquelles C/2020 F8 SWAN, de forte brillance, constitue l’une des plus extraordinaires voyageuses. Ayant séjourné dans l’hémisphère sud au printemps, elle n’est montée sur l’horizon qu’à la fin du mois de mai et est désormais également visible dans le ciel du Nord.

4 juin : élongation maximale de Mercure à l’est

Mercure atteint son élongation maximale à l’est, qui s’établit à 23 degrés dans cette constellation. On peut l’observer au crépuscule, juste au-dessus de l’horizon nord-ouest. Si vous la contemplez à travers un télescope, vous l’apercevrez presque à demi éclairée.

5 juin : éclipse lunaire pénombrale

Ce soir-là, la Lune traverse la pénombre de la Terre sur la moitié de sa surface environ. Si cet événement appelé « éclipse pénombrale » est intéressant d’un point de vue astronomique, son observation visuelle n’a rien de spectaculaire, car la Lune ne s’assombrit que dans une moindre mesure. Il n’est pas possible d’assister à la phase initiale à 19h45 HEEC (17h45 TU), car la Lune se trouve encore sous l’horizon. A 21h24 HEEC, l’obscurcissement est maximal et on peut l’apercevoir juste au-dessus de l’horizon sud-est. Il est alors possible de suivre la trajectoire de la Lune jusqu’à ce qu’elle quitte à nouveau la pénombre à 23h04 HEEC.

5 juin : la comète PanStarrs

Autre comète intéressante assurément jolie à photographier : C/2017 T2 PanSTARRS. Découverte le 1er octobre 2017, elle continue à faire le tour du soleil en suivant une trajectoire parabolique.

Sa magnitude est actuellement de 8 et elle peut être observée à l’aide de petits télescopes et de grandes jumelles. Le 5 juin, elle se situe à 1 degré de distance de Dubhé, étoile brillante de la Grande Ourse. Vous pouvez donc la repérer très facilement à l’aide de n’importe quel télescope muni d’un oculaire grand angle ou de grandes jumelles.

9 juin : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Un spectacle d’une rare beauté : au début de la deuxième partie de la nuit, la Lune, Jupiter et Saturne s’élèvent ensemble sur l’horizon sud-est. Les deux planètes ne sont séparées de notre satellite que de 3 et 4 degrés : à toutes les trois, elles forment un magnifique trio. A droite se trouve la constellation du Sagittaire avec ses objets estivaux du ciel profond, et sur la gauche, le Capricorne.

13 juin : la Lune rencontre Mars

A partir de 3h HEEC (1h TU) environ, nous assistons à la rencontre entre Mars et la Lune à une altitude de seulement 10 degrés au-dessus de l’horizon. Un spectacle qui vaut le détour : mais qui est ce mystérieux visiteur ? La planète Neptune, à peine visible, se joint à eux. On peut l’apercevoir avec des jumelles à moins de 1,5 degré au-dessus de Mars.

19 juin : la Lune occulte Vénus

Une scène rarissime : la Lune vient se placer devant Vénus pour la recouvrir. Cet événement se produisant le jour, est-il possible de l’observer ? La réponse est oui, mais plutôt si vous êtes un astronome averti. A 9h55 HEEC (7h55 TU), la Lune, sous la forme d’un mince croissant, vient se placer devant Vénus. Attention : le soleil est à environ 20 degrés à l’est ! Ne regardez jamais le soleil directement ou avec un instrument optique.

27 juin : les Bootides de juin

La pluie de météores qui forme les Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météorites qui tombent sur notre planète est faible et aléatoire. Certaines années, aucun météore n’a pu être observé dans le ciel, tandis que d’autres fois, on a pu en recenser plus de 100 par heure. Comme le suspense est toujours à son comble avec ces corps cosmiques, il vaut la peine de scruter attentivement l’atmosphère.

Juillet

5 juillet : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Aux derniers rayons du crépuscule, les deux grandes planètes Jupiter et Saturne font leur apparition au sud-est, et attirent le regard avec leur magnitude de -2,7 et 0,1. Ce soir-là, une Lune extrêmement claire les rejoint, car hier encore, c’était la pleine lune.

8 juillet : éclat vénusien maximal

Vénus se trouve actuellement dans la constellation du Taureau ou dans l’amas des Hyades. Bien que seul 30% de sa surface soit éclairée, elle atteint une magnitude de -4,4, soit sa brillance maximale de l’année.

12 juillet : la Lune rencontre Mars

Ce jour-là, Mars et la Lune se rencontrent à une distance d’environ 2,5 degrés. Elles sont toutes deux situées dans la constellation de la Baleine, à la limite de celle des Poissons, et se lèvent après minuit. A l’aube, elles se trouvent à 30 degrés au-dessus de l’horizon, sans toutefois atteindre leur méridien car il y a longtemps que le lever du Soleil a eu lieu.

12 juillet : Vénus rencontre Aldébaran

Le passage d’une planète brillante devant une étoile brillante a quelque chose de fascinant. De tels événements s’observent facilement et sont absolument somptueux. Le 12 juillet, Vénus croise l’étoile brillante Aldébaran à une distance de 0,5 degré seulement dans la constellation du Taureau. Il s’agirait du plus grand rapprochement entre une planète et Aldébaran de ce siècle.

14 juillet : opposition de Jupiter

Jupiter se lève au sud-est dès le crépuscule et se distingue par son éclat remarquable. Ce jour-là, elle est à l’opposé du Soleil et peut être admirée toute la nuit. 619 millions de kilomètres la sépare désormais de la Terre et la lumière a besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour atteindre notre planète. Son diamètre apparent est de 47 secondes d’arc, son passage au méridien a lieu à 1h25 HEEC (23h25 TU), c’est donc à cette heure-là que sa visibilité est la meilleure.

16 juillet : opposition de Pluton

Celle qu’on nommait autrefois planète et qui a été reléguée au rang de planète naine, est en opposition et atteint une magnitude de 14,2. Sa localisation au télescope n’est pas évidente et ne peut être réalisée qu’à l’aide d’un graphique de localisation détaillé. Ces jours-ci, Pluton se trouve entre Saturne et Jupiter, dont elle est séparée de seulement 2 degrés à l’ouest (à gauche, correspond au cercle médian du Telrad).

17 juillet : la Lune rencontre Vénus

Un spectacle enchanteur dans le ciel du matin : ce jour-là, Vénus croise le mince croissant lunaire âgé de presque 26 jours dans la constellation du Taureau, près de l’’étoile Aldébaran.

21 juillet : opposition de Saturne

Juillet est le mois des oppositions, avec Saturne au programme du jour. Sa magnitude de 0,1 est largement plus faible que celle de sa prestigieuse voisine Jupiter. Mais son magnifique anneau, dont la vue en plan nous permet d’admirer l’ouverture exceptionnelle, la rend néanmoins particulièrement intéressante.

22 juillet : élongation maximale de Mercure à l’ouest

Si l’élongation de Mercure était orientale en juin, la planète atteint désormais sa plus grande élongation à l’ouest. Ce qui signifie qu’elle apparaît à présent dans le ciel du matin, car elle se lève avant le soleil. A partir de 4h30 HEEC (2h30 TU), vous devriez pouvoir l’apercevoir à environ 3 degrés au-dessus de l’horizon. A cette heure, le Soleil se trouve à 8 degrés sous l’horizon.

28 juillet : les Delta aquarides

Les Delta aquarides constituent le dernier rendez-vous du mois. Il s’agit d’étoiles filantes qui semblent provenir de la constellation du Verseau. Elles défilent au nombre de 25 par heure maximum. Le meilleur moment pour les observer se situe après minuit, alors que le coucher de Lune a déjà eu lieu.

Août

1er août : la Lune rencontre Jupiter

Ce jour-là, la Lune, âgée 12 jours et quasi pleine, rencontre Jupiter.

9 août : la Lune rencontre Mars

Ce matin-là, la Lune s’approche de la planète Mars pour atteindre 2,75 degrés de distance. Alors que Mars se trouve dans la constellation des Poissons, il faudra attendre le lendemain que pour la Lune rejoigne les Poissons depuis la Baleine.

12 août : Perséides

Le rendez-vous incontournable du mois d’août : la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Cette nuit-là, il est possible d’apercevoir jusqu’à 100 météores par heure. A condition que l’éclat de la Lune ne gêne pas. Cette année, seule la première partie de la nuit nous permet de ne pas être gênés par la Lune. Vers 0h30 HEEC (22h30 TU), elle se lève sur l’horizon, la luminosité augmente et les Perséides de faible éclat disparaissent au clair de lune.

13 août : élongation maximale de Vénus à l’ouest

Vénus revêt ses habits d’étoile du matin et atteint ce jour son élongation maximale à l’ouest à une distance de 45 degrés du Soleil. Si vous contemplez Vénus à travers votre télescope, vous ne la verrez éclairée que sur la moitié de sa surface.

13 août : la Lune rencontre les Hyades 

La Lune se trouve dans la constellation du Taureau, près de l’amas d’étoiles des Hyades.

15 août : la Lune rencontre Vénus

Si vous contemplez le ciel le matin, vous apercevrez Vénus près du fin croissant de Lune. Les deux corps célestes se trouvent dans la constellation des Jumeaux.

28 août : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Ce soir-là, la Lune, Jupiter et Saturne se croisent dans la constellation du Sagittaire. Le trio est visible à gauche du célèbre astérisme de la théière. Etant donné qu’il n’est pas possible de faire des observations du ciel profond ce jour-là, pourquoi ne pas aller explorer les cratères lunaires, et pour couronner le tout, s’extasier devant les deux géantes de notre système solaire ?