Plus de 7500 articles disponibles en stock
Votre partenaire pour l'astronomie

Observations

Archives du blog

Infographie : les faits astro marquants de l’automne 2021

01.09.2021, Marcus Schenk

L’automne a les planètes en point de mire : Jupiter et Saturne sont toujours encore parfaitement visibles. Vous avez en outre la possibilité d’observer les deux planètes extérieures, Uranus et Neptune, au cours de leur opposition.

Dans le graphique du ciel « Infographie : les faits astro marquants de l’automne 2021 » vous trouverez de nombreux événements célestes importants en un coup d’œil. Vous trouverez, dans ce texte d’accompagnement, les dates et les explications complémentaires relatives aux dits événements.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Septembre

Septembre est la période entre l’été et l’automne : cela se note également dans le ciel étoilé. Les constellations d’Hercule et de La Lyre dérivent vers l’ouest. Au sud, en revanche, la constellation du Capricorne présente un plan saisissant avec les deux grandes planètes Jupiter et Saturne.

02/09 : La Lune occulte ε des Gémeaux

L’étroit croissant de Lune occulte l’étoile Epsilon Gem dans les Gémeaux aux heures matinales. À 2 heures du matin, la Lune se rapproche par sa face éclairée. Il vous faut une très bonne vue de l’horizon en direction du nord-est. (La visibilité dépend du site d’observation).

03/09 : La Lune occulte κ des Gémeaux

À 04:38 la Lune occulte l’étoile Kappa Gem dans les Gémeaux. Une occultation fort attrayante car la Lune présente un étroit croissant. (La visibilité dépend du site d’observation).

03/09 : La Lune rencontre Pollux

Au cours de la seconde moitié de la nuit, la Lune se lève au-dessus de l’horizon dans les Gémeaux. Aujourd’hui, 3 degrés seulement la séparent de Pollux.

14/09 : Neptune en opposition

La planète la plus éloignée du système solaire est en opposition et parfaitement visible. Avec des jumelles déjà, elle est visible comme une étoile, mais ce n’est qu’avec un télescope que l’on peut identifier la planète de 2,3 secondes d’arc sous la forme d’un disque. Disposer d’une carte ou d’une application de recherche constitue un avantage indéniable.

17/09 : La Lune rencontre Jupiter et Saturne

Les deux plus grandes planètes se rencontrent dans la constellation du Capricorne. Elles forment un triangle, la Lune se trouvant au milieu.

Octobre

Avec le mois d’octobre, nous sommes enfin en automne. Au-dessus de nos têtes, nous pouvons voir le célèbre Grand carré de Pégase et la constellation d’Andromède. Il est temps de faire une longue excursion dans la galaxie d’Andromède. Avec des jumelles, cela reste toujours une expérience mémorable.

01-31/09 : La Lune occulte η du Lion

Aux heures matinales, à 5h27, il fait encore nuit. À ce moment-là, la Lune occulte, par son fin croissant éclairé, l’étoile Eta (η) du Lion, de magnitude de 3,4. C’est indéniablement l’occultation d’étoile la plus impressionnante de ce trimestre. (La visibilité dépend du site d’observation).

08/10 : Les Giacobinides

Les Giacobinides (également connues sous le nom de Draconides) sont une pluie de météores qui semble provenir de la constellation du Dragon. Les taux de chute maximum sont prévus le 8 octobre. Il est malheureusement impossible de prévoir un nombre d’étoiles filantes visible dans l’heure, car cela peut varier énormément. Le radiant se situe tout près de l’étoile Beta du Dragon (β Draconis). Le Dragon fait partie d’une constellation circumpolaire, le radiant se trouve donc à une hauteur de vision optimale le soir.

09/10 : La Lune rencontre Vénus

Au coucher du soleil, une Vénus brillante et un croissant de Lune naissant, âgé de 3,5 jours seulement, apparaissent au sud-ouest. Il reste un maximum de 2 heures avant que Vénus ne disparaisse sous l’horizon.

14-15/10 : La Lune rencontre Jupiter et Saturne

Avec la fin du crépuscule civil à 19 heures, les planètes Jupiter et Saturne prédominent dans le ciel. Bien qu’elles aient été en opposition en août, elles restent toujours encore une cible intéressante. La Lune n’occasionne pas de gêne lors de l’observation.

21/10 : Les Orionides

Les Orionides sont, avec quelque 20 météores par heure, une pluie d’étoiles filantes moins dense. Le radiant se trouve dans la constellation d’Orion, à proximité de l’étoile Bételgeuse. Bien qu’il vous soit possible d’observer des étoiles filantes tout au long du mois, le maximum est atteint entre le 20 et le 21 octobre. La meilleure période d’observation se situe entre 22 heures et 5 heures du matin.

23/10 : Mercure dans ciel du matin

En mai, vous pouviez observer Mercure en soirée, maintenant la timide planète offre une visibilité matinale de courte durée. Entre le 23/10 et le 31/10, vous pouvez l’apercevoir tout près de l’horizon, à l’est.

Novembre

En novembre, la constellation de Persée est proche du zénith. Vous y trouverez les deux étoiles les plus brillantes, Mirfak et Algol. Entre Persée et Cassiopée brille le célèbre amas d’étoiles doubles h+χ (h + chi), qui, dans les sites d’observation sombres, peut également être observé à l’œil nu.

03/11 : La Lune rencontre Mercure

Il y a deux raisons de se lever tôt : ce matin, le croissant de Lune et Mercure se rencontrent. C’est l’une des dernières occasions avant que Mercure ne redisparaisse dans la lueur brillante du Soleil.

05/11 : Uranus en opposition

De magnitude 5,6, il est possible actuellement de trouver Uranus même à l’œil nu. Mais avec des jumelles ou un télescope vous pouvez la trouver plus facilement, elle apparaît comme un minuscule disque verdâtre sur lequel il est cependant impossible de reconnaître le moindre détail, mais vous pouvez toujours l’identifier comme étant une planète.

08/11 : La Lune rencontre Vénus

Aujourd’hui, la Lune en phase croissante, rencontre une Vénus qui brille de tous ses feux.

10/11 : La Lune rencontre Saturne

La Lune croise Saturne à quelque 4,5 degrés en-dessous.

11/11 : La Lune rencontre Jupiter

Cette nuit, la Lune croise Jupiter, se déplaçant de près d’un demi-degré par heure. Il est facile, en prenant Jupiter comme point de repère, d’en suivre le mouvement.

17/11 : Les Léonides

Du 16 au 17/11, les Léonides atteignent leur maximum. Elles font partie, avec les Perséides, des pluies d’étoiles filantes les plus connues. Certaines années, ces météores « tombaient » du ciel telles des gouttelettes de pluie. Cela se produit généralement tous les 33 ans, lorsque la Terre entre en collision avec le nuage des Léonides. Les autres années, le flux ne dépasse pas les 20 météores par heure. Cette année, le fin croissant de Lune se couche tôt et nous pouvons profiter des étoiles filantes toute la nuit sans risquer de subir la moindre gêne.

Infographie : les faits astro marquants de l’été 2021

04.06.2021, Marcus Schenk

Une éclipse solaire après six ans, les planètes majeures en opposition et les étoiles filantes d’août sans la moindre Lune.

Si vous n’observez pas les étoiles cet été, vous allez rater bien des choses. Pour avoir la certitude que cela ne vous arrive pas, nous vous proposons, dans le graphique du ciel « Infographie : les faits astro marquants de l’été 2021 », un éventail de tous les événements célestes importants : un coup d’œil suffit. Vous trouverez, après le graphique, un certain nombre d’explications relatives aux dits événements.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Juin

10/06 : Éclipse solaire partielle

La dernière éclipse solaire partielle que nous ayons pu observer en Europe date du 20 mars 2015. Ce jour-là, la Lune recouvrait le disque solaire jusqu’à un maximum de 80 %. Le 10 juin, aura lieu une nouvelle éclipse solaire ; elle apparaîtra annulaire au Groenland et dans le nord du Canada, mais ne sera visible que partiellement en Europe centrale. Avec une occultation de quelques pour cent seulement, elle ne sera, comparativement à d’autres, que peu spectaculaire. Plus la latitude nord à laquelle vous vous trouverez sera importante, plus le pourcentage d’éclipse sera élevé. Ainsi, à Munich, le limbe lunaire « grignotera » un maigre 6,3% du soleil, alors qu’à Hambourg ce sera déjà 17,3%. L’éclipse commence le matin à (en fonction le lieu exact où vous vous trouvez) 11h35 pour se terminer à 13h22. Attention : ne jamais observer le soleil sans un filtre solaire approprié ; nous vous en proposons dans notre boutique en ligne.

Degré d’occultation en fonction de nos adresses Astroshop :

Landsberg, Allemagne : 6,56%

Marseille, France : 2,7%

Malaga, Espagne : 1,3%

Varsovie, Pologne : 9,9%

Hasselt/Genk, Belgique : 14,9%

Aveiro, Portugal : 9%

Palerme, Italie : 0%

12/06 : La Lune rencontre Vénus

Peu après le coucher du soleil, le délicat croissant de Lune et Vénus la brillante apparaissent très bas à l’ouest. En haut à gauche, vous allez découvrir la planète Mars. Si vous observez avec des jumelles, un petit mouvement diagonal, en haut à gauche, fera apparaître l’amas d’étoiles la Ruche M44.

13/06 :  La Lune rencontre Mars

Aujourd’hui, la Lune grimpe plus haut et tient compagnie à la planète Mars, qu’elle croise à une distance de 1,8 degré. Dans des jumelles, elles assurent, à elles deux, un superbe spectacle.

27/06 :  Bootides de juin

La pluie de météores des Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météores qui tombent du ciel est faible mais peut varier substantiellement d’une année à l’autre. Il fut des années où l’on n’observa pas le moindre météore, mais il y eut aussi d’autres occasions illuminées par une centaine de chutes à l’heure. Ces météores étant toujours une surprise, il vaut la peine de s’y intéresser de plus près.

27/06 :  La Lune rencontre Saturne

Si vous voulez pouvoir observer les grandes géantes gazeuses, il vous faudra, en juin, attendre jusqu’à minuit. Saturne réside actuellement dans la constellation du Capricorne (ou bouquetin), la chèvre alpine cornue qui, avant le lever du jour, escalade le méridien, autrement dit, le sommet du ciel. Aujourd’hui, la Lune passe tout près de Saturne, à une distance de 9 degrés environ.

29/06 :  La Lune rencontre Jupiter

Ce matin, sur son chemin le long de l’écliptique, la Lune passe à quelque 5 degrés sous Jupiter. Il est intéressant de noter les différences importantes de luminosité entre la Lune, Jupiter, Saturne et les étoiles les plus brillantes.

Juillet

08/07 :  La Lune rencontre Mercure

Dans les prochains jours, Mercure se laisse observer le matin très bas sur l’horizon. Si vous disposez d’une vue parfaitement dégagée de l’horizon, vous pourrez découvrir cette planète dans toute sa splendeur après 4 heures du matin, si tant est que le paysage en-dessous soit bien plan. 2,5 degrés plus haut, le fin croissant de Lune la rejoint. Dans deux jours, ce sera la nouvelle lune.

12/07 :  La Lune rencontre Vénus et Mars

Encore au crépuscule, juste avant que ne tombe la nuit, la Lune et les deux planètes Vénus et Mars offrent un spectacle fort attrayant. Le Lion en descente donne presque l’impression de vouloir se jeter sur les trois objets. Avec des jumelles, vous pouvez admirer les deux corps célestes dans un seul et même champ de vision. Il y a de bonnes perspectives de prendre une superbe photo au crépuscule, profitez-en.

18/07 :  Pluton en opposition

Pluton est une planète naine difficile à voir ; la découvrir constitue un défi pour des télescopes de grande taille. L’ancienne 9ème planète se vit dépouillée de sa dignité planétaire en 2006 ; notre enthousiasme pour cette sentinelle en avant-poste du système solaire n’en reste pas moins, bien entendu, intact. Si vous voulez vous y intéresser et la capter dans votre viseur, la période de son opposition est la meilleure occasion. Il est fortement recommandé d’utiliser les commandes de votre monture GoTo et une carte de recherche supplémentaire pour pouvoir la distinguer parmi les étoiles d’arrière-plan.

Coordonnées pour la commande GoTo (23:59 CEST) : AD : 19h49m59s, DEC : -22°38′

19/07 :  Baie des Arcs-en-ciel

Une baie des Arcs-en-ciel sur la Lune ? Elle existe vraiment, mais pendant une certaine phase de la Lune uniquement. Comme une anse de lumière, elle brise la nuit lunaire juste au-delà du terminateur. Nous observons la Mer des Pluies (Mare Imbrium) dans la région du cratère de la Baie des Arcs-en-ciel (Sinus Iridum) et des Montes Jura (chaîne de montagnes de la surface lunaire). Le soleil se lève ici, au terminateur. Mais tandis que le cratère se trouve encore dans l’obscurité, le soleil baigne de lumière les sommets circulaires de la chaîne des Montes Jura. Un anneau d’or dans l’obscurité. À voir de préférence entre 18h00 et 21h30 CEST.

20/07 :  La Lune rencontre Antarès

Ce soir, la Lune reste à l’est de l’étoile Antarès. Antarès est une supergéante rouge qui brille de mille feux dans le ciel nocturne. Avec son diamètre 700 fois supérieur à celui de notre Soleil elle engloutirait, si elle se trouvait à la place de notre propre étoile, plusieurs planètes, la Terre y comprise.

21/07 :  Vénus rencontre Régulus

Après le coucher du soleil, si vous avez une bonne visibilité de l’horizon, vous pourrez apercevoir Vénus au pied de la constellation du Lion. Dans son voisinage immédiat, vous trouverez l’étoile α (Alpha) Leonis, plus connue sous le nom de Régulus. Traduit, le nom de cette étoile signifie : « Petit roi » ou « Prince ». Si, maintenant, vous pensez au petit Simba et au Roi Lion, voire à Saint-Exupéry, vous avez probablement vos raisons.

24/07 :  La Lune rencontre Saturne

Avant même minuit, la constellation du Capricorne apparaît au-dessus de l’horizon. Elle est facilement identifiable de par sa forme de bol. Cette nuit-là, la Lune se faufile sous Saturne une distance de 4,6 degrés. Si, avec des jumelles, vous visez Saturne vous ne manquerez pas de voir, à gauche, une étoile brillante de magnitude 5,8.

25/07 :  La Lune rencontre Jupiter

Un jour après avoir rencontré Saturne, la Lune flirte avec Jupiter dans la constellation du Verseau. Cette nuit, les deux corps célestes sont séparés de 5,5 degrés. Le mois prochain, les deux géantes gazeuses seront en opposition avec le Soleil.

28/07 :  δ Aquarides

Les δ (delta) Aquarides sont une pluie d’étoiles filantes dont le radian se trouve dans le Verseau. Cependant, avec environ 25 météores par heure, elle est loin d’atteindre le niveau des étoiles filantes du mois d’août. La phase de la Lune étant très élevée, seule la courte période précédant le lever de la Lune est propice à l’observation.

Août

01/08 :  Ganymède, lune de Jupiter, occulte Europe

Si vous regardez dans un télescope après le lever de Jupiter, vous remarquerez les deux lunes de Jupiter, Europe et Ganymède. Elles sont en effet proches l’une de l’autre, telles des étoiles doubles. À 00:00 CEST, Ganymède occulte Europe, un peu plus petite, partiellement seulement cependant. Vers 02:00 CEST, les deux lunes repartent chacune de leur côté.

02/08 :  Saturne en opposition

En raison de la position basse de l’écliptique, ces dernières années, Saturne est restée bas au-dessus de l’horizon. En 2019, elle a atteint une hauteur de l’ordre de 20 degrés. Cette année, nous pouvons l’observer, pendant son opposition, à une hauteur de 24 degrés. Cependant, Saturne continue de poursuivre son ascension au cours des années à venir. Ceci présente un avantage : en effet, plus la position au-dessus de l’horizon est élevée, moins nous serons gênés par les turbulences atmosphériques.

Le 2 août, cette planète atteint son opposition et brille dans le ciel à une magnitude de 0,1. Elle rivalise ainsi avec les étoiles les plus brillantes. On la reconnaît à sa teinte jaunâtre et à son éclat stable. Son ouverture d’anneau est de 18 degrés et nous observons le système d’anneaux depuis le nord, où nous pouvons facilement identifier la division de Cassini.

11/08 :  La Lune rencontre Vénus

Il vaut la peine de jeter un coup d’œil au crépuscule : Vénus brille au ras de l’horizon à l’ouest et le fin croissant de la Lune se cale juste au-dessus.

12/08 :  Les Perséides

Attendez-vous à voir les plus belles étoiles filantes de l’année. Cette année, nous pourrons admirer les Perséides dans toute leur splendeur car, pendant que nous les observons, ce sera la nouvelle lune et donc un ciel sombre la nuit durant. Dans la matinée du 12 août, le flux de météores atteint son paroxysme. À ce moment-là ce sont jusqu’à 100 étoiles filantes par heure qui viennent à la rencontre de notre vieille Terre, traversant notre atmosphère à une vitesse de plus ou moins 216 000 km/h.

La meilleure période d’observation va de 22 heures à 4 heures du matin.

18/08:  Mars rencontre Mercure

Une rencontre extrêmement serrée, réservée aux observateurs expérimentés : au crépuscule du 18 août, Mars et Mercure se rencontrent mais cela à 3 degrés environ au-dessus de l’horizon. Le soleil vient juste de passer sous l’horizon à ce moment-là.

20/08:  Jupiter en opposition

Dès le crépuscule, vous pouvez voir Jupiter se lever en rase-mottes à l’est, avec une magnitude de -2,8, un objet brillant difficile à rater. Mais le ciel du soir a bien plus à offrir en termes d’objets remarquables : la Lune et Saturne sont très proches, et la brillante Vénus se trouve juste au-dessus de l’horizon ouest.

Mais aujourd’hui, l’attention se porte sur Jupiter, car cette planète est en opposition avec le Soleil et peut être admirée toute la nuit. Ce sont, à ce moment-là, pas moins de 600 millions de kilomètres qui la séparent de la Terre de sorte que sa lumière met un peu plus d’une demi-heure pour nous parvenir. Le diamètre apparent est de 49″, elle passe le méridien à 01h14 CEST et présente la visibilité la meilleure en atteignant sa position la plus haute.

Infographie : les faits astro marquants du printemps 2021

26.02.2021, Marcus Schenk

Un détour par les Pléiades, une planète mineure qui brille de mille éclats et Mercure parfaitement visible le soir : le printemps offre son lot de réjouissances astronomiques à ne manquer sous aucun prétexte !

La carte du ciel des faits astro marquants du printemps 2021 vous offre un aperçu des rendez-vous célestes incontournables de ces trois prochains mois.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Mars

4 mars : Mars rencontre les Pléiades (porte dorée de l’écliptique)

Mars était en opposition l’année dernière et pouvait être observée dans le ciel du soir. Elle continue de briller en soirée, et disparaît progressivement du paysage avec les constellations d’hiver. Vers le 4 mars, la planète rouge rencontre les Pléiades à une distance d’environ 2 degrés. A cette occasion, le Dieu de la guerre franchit la porte dorée de l’écliptique. C’est le nom donné à la zone située entre les Hyades et les Pléiades sur laquelle s’étend l’écliptique.

4 mars : Vesta en opposition

Vesta fait non seulement référence à une déesse de la mythologie romaine mais il s’agit également du nom d’une planète mineure bien connue : avec un diamètre de 520 kilomètres, c’est la deuxième plus grande de la ceinture d’astéroïdes. Lors d’une opposition, on peut parfois l’observer à l’œil nu. Actuellement, elle devrait être tout juste visible sans accessoire avec magnitude de 5,8-6. Mais à travers des jumelles et un télescope, on peut facilement l’apercevoir. Et si vous partiez à la recherche d’une planète mineure ? Une soirée d’observation spéciale vous attend. Vous pouvez aussi facilement trouver Vesta à l’arrière de la constellation du Lion. Orientez-vous à un degré seulement au nord-est de l’étoile Thêta Leonis (la patte arrière du Lion) et elle se dévoilera sous ses plus beaux atours.

5 mars : Mercure rencontre Jupiter

Une rencontre très discrète : Mercure et Jupiter se croisent, mais il n’est pas aisé de les observer. Il n’est pas encore 6 heures lorsqu’elles apparaissent dans le ciel et le Soleil ne se trouve qu’à 8 degrés sous l’horizon. Le temps est donc compté, et l’horizon doit être parfaitement dégagé lorsque les deux planètes se croisent à moins de 0,3 degré.

10 mars : La Lune rencontre Jupiter et Saturne

Les lève-tôt vont être contents : peu avant le lever du soleil, plusieurs corps célestes défileront au-dessus de l’horizon sud-est. Vous pourrez découvrir Mercure, Jupiter et Saturne formant une sorte de collier de perles quasi alignées. Un fin croissant de Lune complète ce rendez-vous planétaire et fait du matin un magnifique moment astronomique.

16 mars : La Lune rencontre Uranus

Le soir, nous pourrons apercevoir le croissant ascendant de la Lune entre les constellations de la Baleine et des Poissons. Ceux qui le souhaitent peuvent directement faire un détour par la lointaine planète Uranus à l’aide du télescope. En effet à cette date, celle-ci est située à seulement 6 degrés au-dessus du satellite naturel de la Terre. Uranus vaut toujours le coup d’œil, car elle ne fait pas partie des objets du Ciel « classiques », tels que Saturne ou Jupiter. Cette planète lointaine n’apparaît que sous forme d’un petit disque, et ce même au télescope. Mais en regardant de plus près, vous verrez qu’elle diffère vraiment d’une étoile. Néanmoins, il vaut mieux identifier sa position exacte sur une carte des étoiles avant de l’observer.

18 mars : Mars rencontre υ Tauri

Mars a franchi la porte dorée de l’écliptique il y a quelques jours, en passant par les Pléiades. Aujourd’hui, un bref passage par υ Tauri dans la constellation du Taureau, une étoile membre des Hyades. Il s’agit d’une variable pulsante dont la luminosité change en l’espace de quelques jours. Si vous parcourez cette zone du ciel avec des jumelles, vous remarquerez de multiples étoiles formant un motif. C’est ce qu’on appelle un astérisme, c’est-à-dire un amas d’étoiles voisines qui dessinent une figure. Dans notre cas, il s’agit du Davis’ dog ou chien de Davis, avec un museau, des yeux, des oreilles, des pattes et une queue. Certains y voient plutôt un renard. Et vous ?

Avril

1er avril : Antares rencontre la Lune

Dans la nuit du 1er au 2 avril, la Lune s’approche d’Antarès, l’étoile principale du Scorpion. C’est une supergéante rouge qui brille dans le ciel nocturne. Avec un diamètre 700 fois supérieur à celui du Soleil, elle serait capable d’engloutir certaines planètes, dont la Terre, si elle se trouvait à la position de notre Soleil.

6 avril : La Lune rencontre Saturne

Dans le ciel du matin, nous pouvons distinguer les signes avant-coureurs de l’été : les constellations du Sagittaire et surtout du Capricorne (ou bouquetin). Dans le royaume de cette chèvre alpine, la Lune et Saturne se rencontrent aujourd’hui à une distance de 5,3 degrés.

15 avril : La Lune franchit la porte dorée de l’écliptique

Trois jours après la nouvelle lune, le délicat croissant de Lune surplombe à nouveau l’horizon en soirée à l’ouest. Notre satellite atteint la porte dorée de l’écliptique, flanquée des célèbres amas d’étoiles des Hyades et des Pléiades.

17 avril : La Lune rencontre Mars

La Lune et Mars se croisent en soirée à une distance d’environ 2,5 degrés. La planète rouge est toujours dans la constellation du Taureau, mais elle passe dans celle des Gémeaux le 24 avril.

19 avril : La Lune rencontre Pollux

La lune s’approche de l’étoile Pollux dans la constellation des Gémeaux à 3,3 degrés. L’occultation de l’étoile Kappa Geminorum par la Lune est cependant l’événement le plus intéressant de la soirée. Elle se montre de son côté non éclairé et éclipse l’étoile de magnitude 3,5 pendant un peu plus d’une heure. L’occultation ne peut être aperçue que dans certaines régions où il fait assez sombre. En Allemagne, elle commence vers 20h21.

26 avril : Vénus rencontre Mercure

Un rendez-vous réservé aux observateurs avertis : car Vénus et Mercure ne sont pas encore visibles dans le ciel du soir. Pourtant, au crépuscule, les deux planètes intérieures se rapprochent et se croisent à une distance de 1,3 degrés. A 20h45 CEST, le Soleil est à 4 degrés sous l’horizon et les planètes se situent juste au-dessus. C’est pourquoi on peut les entrevoir avec de grandes jumelles, mais il est difficile de les observer en détail.

Mai

4 mai : La Lune rencontre Saturne

Le Capricorne fait partie des constellations estivales et surplombe déjà l’horizon dans le ciel du matin. La planète Saturne séjournera ces deux prochaines années dans cette constellation avant de mettre le cap sur le Verseau. Ce matin-là, le Seigneur des Anneaux reçoit la visite de la Lune.

5 mai : La Lune rencontre Jupiter

Hier, la Lune rendait visite à Saturne, aujourd’hui elle se tourne vers Jupiter. Cette dernière se trouve à proximité, suite à la rencontre très rapprochée de Jupiter et Saturne en décembre dernier.

10 mai : Mercure devient visible dans ciel du soir

Ce mois-ci, Mercure bien visible en soirée – c’est la seule planète qui soit bien observable cette année. A partir du 10 mai, n’importe qui peut l’admirer au-dessus de l’horizon à l’ouest. Vers 21h30, il fait assez sombre pour la voir briller dans le ciel sans difficulté. Vénus est sur le point de se coucher, mais Mercure se situe à environ 8,5 degrés d’altitude. En d’autres termes, si l’horizon est dégagé, vous disposez d’une heure avant qu’elle ne disparaisse dans la brume lointaine et se couche. La petite planète gravit l’échelle céleste tout au long mois de mai, s’élevant chaque jour un peu plus haut. Le 18 mai, elle ne disparaît qu’à 22h53 CEST du ciel, mais son coucher a lieu de plus en plus tôt les jours suivants.

13 mai : La lune rencontre Mercure

L’une des plus belles rencontres dans le ciel du soir : aujourd’hui, peu après le coucher du soleil, le croissant de lune illuminé sur 3,5 % de sa surface rend visite à Mercure et ne se trouve qu’à 2 degrés au sud. Plus bas, vous pouvez observer Vénus.

15 mai : La Lune rencontre Mars

À l’extrême Occident, le croissant de lune encore mince rencontre Mars dans la constellation des Gémeaux. Rappelons que l’année dernière, la NASA avait lancé un robot sur Mars dans le cadre d’une nouvelle mission spatiale. « Mars 2020 » a ainsi fait atterrir une astromobile sur Mars le 18 février à l’aide d’un petit vaisseau spatial. A son bord était installé le tout premier hélicoptère martien. Propulsé par des pales de rotor, le drone s’élancera dans la faible atmosphère de Mars et permettra de l’explorer à basse altitude.

17 mai : Elongation maximale de Mercure à l’est

A cette date, Mercure atteint sa plus grande élongation à l’est. Sa distance angulaire par rapport au Soleil est maximale et sa position en hauteur au-dessus de l’horizon permet de la distinguer facilement. Nous disposons de plus d’une heure pour la contempler avant qu’elle ne se couche. Si vous voulez l’observer avec un télescope, c’est aussi le bon moment car la planète se dégage des épaisses couches atmosphériques.

17 mai : La Lune rencontre la Ruche

Elle est souvent appelée tout simplement M44 ou Praesepe, mais elle porte également le joli nom : amas de la Ruche. Telle une ruche lumineuse, elle abrite près de 300 étoiles défilant au sein d’un amas ouvert. La Lune s’approche de la Ruche à environ 4 degrés. Autrement dit, vous pouvez observer ces deux cibles célestes simultanément dans vos jumelles.

19 mai : La Lune rencontre Régulus

Ce soir, la Lune ascendante rencontre Regulus, la principale étoile de la constellation du Lion, également appelée « Petit Roi ». Sa position est proche de l’écliptique, ce qui signifie qu’il peut y avoir des occultations entre la Lune et Regulus.

28 mai : Mercure rencontre Vénus

Ce mois-ci, nous avons bénéficié de la meilleure visibilité de Mercure qui se trouvait très haut au-dessus de l’horizon. Entre-temps, elle a perdu de l’altitude et s’est rapprochée de Vénus, située plus bas dans le ciel. Les deux planètes défilent l’une à côté de l’autre et se rapprocheront le 28 jusqu’à 0,5 degré.

31 mai : La Lune rencontre Saturne

Pendant la deuxième moitié de la nuit, vous pouvez observer la Lune et Saturne dans la constellation du Capricorne en direction du sud. Jusqu’au lever du jour, la constellation prend de l’altitude en s’approchant du méridien, le point le plus élevé du ciel.

Les faits astro marquants de l’hiver 2020/21

02.12.2020, Marcus Schenk

Une rencontre extrêmement étroite de Jupiter et Saturne, Mars et Uranus, dans le même champ de vision et les Géminides à la Nouvelle Lune. Il y aura bien sûr, de nouveau, de nombreuses raisons de jeter des regards d’étonnement dans le ciel étoilé.

Dans le graphique du ciel des faits astro marquants de l’hiver 2020/21, de nombreux événements célestes vous attendent au cours des trois prochains mois. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

 

Décembre :

13/12/ Géminides

Lorsque le ciel se dégagera en soirée, il faudra de préférence regarder vers le sud. Parce que le radiant des étoiles filantes « Géminides » se situera apparemment au niveau de la constellation des Gémeaux. Plus précisément : d’un point situé deux degrés au-dessus de l’étoile Pollux. Le meilleur moment, pour l’observation, se situera entre 20h00 TU (21h HEC) et 5h00 TU (6h HEC). Avec 120 météores par heure, les Géminides sont parmi les étoiles filantes les plus denses. Cette année, la date est favorable parce que nous aurons la Nouvelle Lune et que nous pourrons observer toute la nuit, sans perturbations.

13/12/ La Lune rencontre Vénus

Vous êtes des lève-tôt et vous aimez regarder les étoiles pendant les premières heures du jour ? Ce matin, cela vaut le coup. À partir de 5h30 TU (6h30 HEC), vous remarquerez dans le ciel la brillante Vénus et, au-dessous, le très fin croissant de Lune car, dès le lendemain, nous aurons la Nouvelle Lune. Ce weekend se prêtera parfaitement bien aux observations du ciel profond.

17/12/ La Lune rencontre Saturne et Jupiter

Ce joli événement, nous ne le devons qu’au fait que la nuit tombe actuellement vite. Au crépuscule, nous verrons en effet une conjonction de Jupiter, de Saturne et du jeune croissant de Lune grossissant. Les deux géantes gazeuses nous ont accompagnés tout au long de l’été et elles étaient chaque soir les objets les plus lumineux lorsque nous regardions en direction du sud. Elles prennent maintenant congé du ciel de façon précoce pour laisser la place au ciel hivernal.

21/12/ Ursidés

Les Ursidés sont une pluie d’étoiles filantes que vous pouvez observer toute la nuit. C’est parce que leur radiant se situe dans la constellation de la Petite Ourse que ces météores sont appelés Ursidés. Leur vitesse dans le ciel est beaucoup plus faible que celles des Perséides, soit environ 35 km par seconde.

21/12/ Début de l’hiver

21/12/ Jupiter rencontre Saturne (remarque : rencontre extrêmement étroite)

Aujourd’hui, vous observez également l’étoile de Bethléem ? Il s’agit là du temps fort de ce mois, que vous ne devez manquer en aucun cas. Le 21 décembre, exactement au moment du solstice d’hiver, Jupiter et Saturne nous présenteront un spectacle exceptionnel car, dans cette conjonction, ils se tiendront à une distance de 5 minutes d’arc seulement. Un spectacle vraiment rare.

Remontons dans le temps : Jupiter et Saturne s’étaient également rencontrés en l’an 7 avant Jésus Christ. Au cours de cette année, on pouvait suivre trois conjonctions récurrentes entre les deux planètes dans la constellation des Poissons. Les scientifiques sont à même, aujourd’hui, de reproduire cela. Le caractère frappant nous permet de conclure qu’il s’agissait là de l’étoile de Bethléem. Une délicieuse et attrayante association peu avant Noël, ne trouvez-vous pas ?

Que diriez-vous d’observer les deux au télescope, dans un seul et même champ de vision ? Il faudrait que vous preniez votre poste d’observation suffisamment tôt. Le mieux serait à 16h00 TU (17h HEC), lorsque les géantes gazeuses sont encore à une hauteur suffisante car, en 1,5 heure au plus tard, elles disparaissent dans les brumes de l’horizon.

21/12/ La Lune occulte une étoile de magnitude 4,3

À 20h04 TU (21h04 HEC), la Lune occulte l’étoile lumineuse 30 PSC de magnitude 4,3, qui fait partie de la constellation des Poissons. Ce qui est particulièrement beau : la Lune se rapproche de l’étoile par son côté non éclairé. Et elle disparaît d’un coup, comme si on « l’éteignait » tout simplement. À 21h15 TU (22h15 HEC), elle réapparaît derrière le côté opposé de la Lune.

23/12/ La Lune rencontre Mars

En octobre, Mars était dans une opposition favorable et on pouvait la voir à la perfection. Elle se tient actuellement dans la constellation des Poissons où l’on peut l’observer pendant la première moitié de la nuit. Ce soir, la Lune la rejoint.

24/12/

Joyeux Noël !

27/12/ La Lune rencontre Aldébaran et les Pléiades

Les Pléiades attirent même l’attention des personnes qui ne se préoccupent pas du ciel nocturne et il arrive souvent qu’on les prenne pour le « Petit Chariot ». Mais les observateurs du ciel le savent : il s’agit de l’amas d’étoiles ouvert le plus connu, que les hommes observent depuis des millénaires déjà et qui avait une importance particulière pour de nombreuses cultures. Cette nuit, la Lune rejoint les Pléiades et l’étoile principale du Taureau : Aldébaran.

Janvier :

02/02/ Quadrantides

Les Quadrantides sont un essaim de météores de la constellation du Bouvier. La nouvelle année commence par une présentation astronomique, qui nous envoie environ 120 météores par heure. Le radiant, d’où semblent émaner les étoiles filantes, ne se lève toutefois qu’après minuit. Malheureusement, la puissante phase lunaire s’avère perturbatrice cette année car, il n’y a pas trois jours, c’était la pleine Lune.

03/01/ La Lune rencontre Régulus

Aujourd’hui, on peut voir la Lune et Régulus à une distance de 4 degrés l’une de l’autre.

En latin, Régulus signifie « petit roi ». Étant donné que l’écliptique passe ici, il se produit régulièrement une rencontre avec la Lune.

07/01/ La Lune rencontre Spica

Spica est une étoile bleue massive, une étoile variable et en même temps un système de deux étoiles. À une distance de 262 années-lumière, avec une luminosité de 13 000 fois celle du soleil et avec un rayon de 7,5 fois celui du soleil, elle vient en seizième position dans la liste des étoiles du ciel les plus lumineuses.

Dans la position de Spica, la Vierge tient dans sa main gauche un épi de blé. C’est de là que l’étoile tient son nom, en latin Spica signifie épi. Le 7 janvier, la Lune se tiendra à proximité.

11/01/ La Lune rencontre Vénus

Le matin du 11 janvier, l’aube ne durera plus longtemps, lorsque Vénus se lèvera à 6h00 TU (7h00 HEC) et qu’elle rejoindra le très fin croissant de Lune au-dessus. À ce moment-là, le soleil ne se trouvera plus qu’à 9 degrés sous l’horizon.

20/01/ Mars rencontre Uranus

La planète Uranus peut théoriquement se voir à l’œil nu. Mais, en pratique, cette planète distante de 2,9 milliards de kilomètres n’est pas aussi facile à trouver. Le problème : elle est tellement petite qu’il faut regarder de très près pour la distinguer d’une étoile. Cela demande de l’astuce avec les jumelles, c’est plus facile au télescope car vous détectez une « étoile » d’un diamètre à peine plus grand que les étoiles de comparaison. Ce soir, vous trouverez Uranus plus facilement car celui-ci rencontrera Mars à une distance de 1,5 degré.

Si vous utilisez un oculaire d’une longue distance focale, vous pourrez admirer les deux dans un seul et même champ de vision.

21/01/ La Lune rencontre Mars

Aujourd’hui, la Lune passe devant Mars à une distance de 5,5 degrés.

24/01/ Mercure à sa plus grande élongation est

Mercure tourne autour du soleil si vite et si près que nous ne pouvons pas l’observer à tout moment. Mais Mercure se trouve maintenant de nouveau à une distance angulaire plus grande, de 18 degrés, par rapport au soleil. Il ne s’agit certes pas d’une valeur gigantesque, mais nous pouvons l’observer pendant sa demi-phase. Mercure est visible dans le ciel du soir peu après le coucher du soleil. Dans tous les cas, attendez que le soleil se soit couché. Vous découvrirez alors Mercure tout près au-dessus de l’horizon ouest.

27/01/ La meilleure visibilité de Mercure

Aujourd’hui, Mercure atteint sa plus haute position dans le ciel du soir et, par là même, sa meilleure visibilité le soir. Le matin, son arc le fait redescendre par rapport à l’horizon.

Février :

03/02/ La Lune rencontre Spica

Ce matin également, la Lune passe de nouveau devant l’étoile Spica en Vierge. À quoi tient cette fréquente rencontre ? L’écliptique se présente au-dessus de Spica, ce qui conduit à une visite régulière de la Lune.

06/02/ La Lune rencontre Antarès

Ce matin, la Lune âgée de 23 jours et décroissante rencontre Antarès, étoile principale de la constellation du Scorpion.

19/02/ La Lune rencontre Mars, les Pléiades et les Hyades

Un joli spectacle dans le ciel du soir : la Lune rend aujourd’hui visite à la constellation du Taureau et séjourne dans une position entre les Hyades et les Pléiades. Les Hyades et les Pléiades sont de très vieux amas d’étoiles ouverts, que les hommes observent depuis des lustres. Mars est également de la partie. Cette rencontre ne mérite-t-elle pas une photo ?

23/02/ La Lune rencontre Pollux

La Lune croissante est passée ces derniers jours de la constellation du Taureau aux Gémeaux. Ce soir, elle rencontre Pollux, étoile géante rouge distante de 34 années-lumière.

26/02/ La Lune rencontre Régulus

Quelques heures seulement avant la Pleine Lune, notre satellite rejoint Régulus, étoile principale du Lion. Après la fin du crépuscule, nous voyons dans le ciel étoilé une image intéressante : à l’ouest, les constellations d’automne se couchent, les constellations d’hiver atteignent au sud leur niveau le plus haut et, à l’est, le printemps se hisse au-dessus de l’horizon.

Mars en opposition 2020

01.10.2020, Marcus Schenk

Faits marquants de l’automne 2020

28.08.2020, Marcus Schenk

Mars en opposition, Léonides sans Lune et une intéressante occultation d’étoiles le soir. Il y a de nouveau suffisamment de raisons pour regarder les étoiles.

Ne laissez rien vous échapper au cours des trois prochains mois : l’Infographie de l’automne 2020 vous donnera un aperçu rapide des nombreux événements célestes importants attendus. Le texte d’accompagnement vous apportera d’autres détails d’un grand intérêt.

Nous vous souhaitons de captivantes heures d’observation.

Septembre :

06/09. La Lune rencontre Mars

Le soir du 5 septembre, la Lune et Mars se trouvent dans une dense constellation : à partir de 21h30 CEST, toutes deux se lèvent au-dessus de l’horizon est. Cependant, elles se rapprochent de plus en plus au cours de la nuit, jusqu’à ce qu’elles se trouvent à moins d’un degré de distance au petit matin du 6 septembre.

11/09. Neptune en opposition

Neptune est la planète la plus extérieure du système solaire : à ce jour, nombreux sont les observateurs qui ne l’ont que rarement vue. Cependant, elle atteint maintenant son opposition et se tient pendant toute la nuit dans une position favorable dans le ciel. A la tombée de la nuit, nous la trouvons au-dessus de l’horizon est, entre le Verseau et les Poissons. Avec une magnitude de 7,8, elle peut être découverte avec toutes les jumelles, mais ce n’est qu’au télescope que nous détectons le petit disque planétaire de Neptune, planète distante de 4,3 milliards de kilomètres.

14/09. Rencontre de la Lune, de Vénus et de M44

Vous êtes un lève-tôt ? Parfait, car vous allez alors vivre un délicieux moment, celui d’une rencontre entre la Lune, Vénus et l’amas d’étoiles ouvert M44. Par un ciel sombre, on peut déjà la détecter à l’œil nu. Les trois objets célestes sont pratiquement alignés, M44 représentant le centre. Ce qui est particulièrement beau : la Lune décline et elle n’est éclairée qu’à 14 %.

25/09. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

Pendant tout l’été, nous avons pu observer Saturne et Jupiter en Sagittaire, dans le ciel du soir. Ce fut tout simplement un temps fort pour chaque observation astronomique. Peu après le début de l’automne, le 25 septembre, nous assisterons à un beau spectacle avec la Lune.

Octobre :

03/10. La Lune rencontre Mars

Ce mois, la Lune remarque aussi que Mars doit être la star du mois. En octobre, en effet, elle la rencontre deux fois. Au cours de cette nuit, une distance de 4 degrés les sépare.

03/10. Vénus rencontre Régulus

Au cours de la période précédant l’aube, nous voyons surgir à l’est, la constellation printanière du Lion. Ce qui frappe, ce sont Vénus et l’étoile principale Régulus qui sont ensemble, cette dernière venant par ailleurs à la 22e position parmi les étoiles les plus lumineuses du ciel du soir. Percevoir consciemment les grandes différences de luminosité de ces deux corps célestes est un véritable plaisir.

08/10. Draconides

Les Draconides sont une pluie de météores qui semble provenir de la constellation du Dragon. Le 8 octobre, on escompte les taux de chute maximum. Il n’y a malheureusement pas de prévisions quant au nombre d’étoiles filantes à escompter, car ce nombre peut varier considérablement.

Le radiant se situe à proximité de l’étoile β Draconis. Le Dragon fait partie d’une constellation circumpolaire, ce qui fait que le radiant se situe à hauteur optimalement visible.

14/10. Mars en opposition

La période orbitale de Mars est de 686 jours, c’est-à-dire que l’on assiste à une opposition à peu près tous les deux ans. La dernière, qui remonte à 2018, nous a offert une grande proximité de la Terre et une planète Mars gigantesque, mais sa hauteur au-dessus de l’horizon était faible. Cette année, le diamètre de son disque n’est que de deux secondes d’arc plus petit, mais la position dans le ciel est nettement plus haute. Ce que cela signifie : l’une des meilleures possibilités d’observation dans les prochaines années.

21/10. Orionides

Les Orionides sont une petite pluie d’étoiles filantes, avec 20 météores environ par heure. Le radiant se situe dans la constellation d’Orion, près de l’étoile Bételgeuse. Vous pourrez observer les étoiles filantes pendant tout le mois, mais le maximum se situera entre le 20 et le 21 octobre. La meilleure période pour l’observation se situe entre 22 heures et 5 heures.

21/10. La Lune occulte Gamma SGR (Soft Gamma Ray)

Les occultations d’étoiles par la Lune sont fascinantes pour tous les observateurs, en particulier lorsqu’elles commencent du côté encore non éclairé de la Lune. Le 21 octobre, une opportunité optimale s’offrira à nous à la tombée de la nuit. À 20h35, l’étoile Gamma SGR (Soft Gamma Ray), d’une magnitude de 2,8, sera occultée dans la constellation du Sagittaire. Avec des étoiles de cette luminosité, l’effet est stupéfiant : comme si elle était éteinte, elle disparaît derrière la Lune et resurgit de l’autre côté à 21h42. Mais la Lune peut alors être déjà couchée en bien des endroits.

22/10. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

À peine un mois après la dernière rencontre, la Lune rejoint de nouveau les planètes Jupiter et Saturne. Le meilleur moment pour observer : au crépuscule.

29/10. La Lune rencontre Mars

Ce soir, la Lune et Mars se rencontrent et sont à une distance de 3 degrés.

31/10. Uranus en opposition

Uranus est l’une des géantes gazeuses les plus éloignées. Au télescope, elle n’apparaît que sous la forme d’un minuscule disque verdâtre, sur lequel nous ne détectons aucun détail. Mais vous pouvez encore l’identifier en tant que planète. Cherchez Uranus avec une carte du ciel ou, mieux encore,  avec le système GoTo de votre télescope. Avec un grossissement de 120-200x, vous pourrez alors détecter le petit disque planétaire.

Novembre :

10/11. Mercure à sa plus grande élongation ouest

Mercure se trouve à sa plus grande distance angulaire du soleil, 19 degrés. Elle atteint ainsi sa meilleure visibilité matinale cette année. Le 10 novembre, nous pourrons voir Mercure se lever au-dessus de l’horizon est, à 5h30 environ. Venue des couches de brume, Mercure brille au-dessous de Vénus.

11/11. La Lune occulte α Virginis (Epi) dans la Vierge

Le 11 novembre, il conviendrait que vous vous leviez tôt : dans les heures du matin, à partir de 6h40, on assistera à une occultation d’étoile rare et très bien visible. La Lune occultera l’étoile α Virginis de magnitude 4.

12/11. Jupiter rencontre Pluton

Jupiter et Pluton défilent l’une à côté de l’autre et se rapprochent le 12 novembre jusqu’à 40 secondes d’arc. Il est normalement difficile de trouver aisément l’ancienne planète et l’actuelle planète naine. Elle est en effet faible et ne peut être distinguée d’une étoile. Mais, cette fois, Jupiter constitue un bon point d’orientation pour chercher Pluton également sans monture GoTo.

13/11. Rencontre de la Lune, de Mercure et de Vénus

À l’aube apparaît une constellation qui va faire briller les yeux de tous les observateurs du ciel : dans le sens est, dans la constellation de la Vierge, Vénus, Mercure et le très fin croissant de Lune vont rayonner : une opportunité parfaite pour une belle impression du ciel du soir.

16/11. Léonides

Du 16/01 au 17/01, les Léonides atteignent leur maximum. À côté des Perséides, les Léonides font partie des pluies d’étoiles filantes les plus célèbres. Il y a eu des années où ces météores tombaient comme des gouttes de pluie du ciel. Cela se produit en général tous les 33 ans, lorsque la Terre entre en collision avec le nuage des Léonides. Dans les années normales, la chute maximale ne dépasse pas 20 météores par heure. Cette année, l’étroit croissant de Lune se couchera tôt et c’est sans obstacles que nous pourrons profiter des étoiles filantes pendant toute la nuit.

19/11. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

La constellation du Sagittaire disparaît alors définitivement du ciel en début de soirée mais, immédiatement au-dessus de l’horizon, nous pouvons aujourd’hui détecter, dans un joli groupe, la Lune âgée de cinq jours, ainsi que les planètes Jupiter et Saturne.

25/11. La Lune rencontre Mars

La Lune et Mars se rencontrent aujourd’hui à une distance de 6 degrés environ.

Images de la comète C/2020 F3 NEOWISE : différentes prises de vue réalisées par nos collègues [galerie de photos]

20.07.2020, Marcus Schenk

Chez Astroshop.de, nous foisonnons d’astronomes amateurs et d’autres individus qui depuis de nombreuses années, observent le ciel avec un enthousiasme débordant. Et comme vous pouvez vous en douter, les comètes étaient au cœur des conversations lors de la pause déjeuner, entre la soupe tomate et les tortellinis. Au printemps, nous pensions pouvoir admirer une magnifique comète aux mille éclats, mais toutes ces voyageuses n’ont eu de cesse de décevoir nos espoirs. D’où notre joie sans borne, lorsque la comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte en mars.

Visible uniquement dans le ciel du sud, elle a progressivement rejoint l’hémisphère nord. Au début du mois de juillet, elle se trouvait encore juste au-dessus de l’horizon et n’était observable que tôt le matin. Il est à présent possible de l’apercevoir en fin de soirée et le matin à partir de 3 heures, environ au-dessus de l’horizon nord. Elle est tellement lumineuse qu’on peut la distinguer à l’œil nu en ville.

Certains vont jusqu’à la comparer avec la comète Hyakutake, qui avait furtivement traversé le ciel en 1996 avec sa longue trainée lumineuse. En effet, nous n’avons pas connu de comète aussi spectaculaire depuis Hyakutake et Hale-Bopp.

Découvrez les prises de vue de la comète réalisées par nos collègues ces derniers jours dans la galerie de photographies ci-dessous :

Komet Neowise Michele Russo

Auteur de l’image : Michele Russo

 

Komet Neowise von Uli Zehndbauer

Auteur de l’image : Uli Zehndbauer, Sony RX-100 Mk I, 10s ISO 800 photo réalisée en une prise et sans suivi. 10 juillet 2020, 3h15, lieu : Kalvarienberg (Mont du calvaire), Karlskron/Pobenhausen

 

Auteur de l’image : Frank Gasparini, capture réalisée en une prise 400 ASA, 4 sec, 70 mm avec Pentax K3

 

Auteur de l’image : Marcus Schenk, réalisée avec un Sony Alpha 7s plein format, 70 mm, f/5,6, 3,1 secondes, 3h41.

 

Auteur de l’image : Michal Baczek, télescope : SW 120/600 sur une monture Meade LX85. Appareil photo Nikon D3200, durée 1x30s

 

Auteur de l’image : Carlos Malagon, Omegon ED80 avec réducteur, appareil photo Canon 350D, empilement 30×20 secondes.

 

Auteur de l’image : Joao Martins, appareil photo Sony A7 III, Sigma 50mm, f/5,0, 15 secondes, Pateira de Fermentelos, Portugal

 

Si vous souhaitez observer vous-même la comète, consultez notre graphique du ciel que vous trouverez dans notre article C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?

Nous vous souhaitons de passer des moments inoubliables à observer le ciel !

PS : vous êtes à la recherche de jumelles pour observer la comète ? Voici nos recommandations inédites en la matière.

C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?

06.07.2020, Marcus Schenk

Va-t-elle occuper le devant de la scène céleste ? Ou disparaître discrètement par la petite porte ? Une comète prometteuse est à nouveau en chemin dans le système solaire. Mais que nous réserve C/2020 F3 (NEOWISE) ? Les estimations la concernant nous tiennent en haleine …

Komet F3 NEOWISE

Comet C/2020 F3 (NEOWISE)

Tout a commencé au printemps avec la comète Y4 ATLAS : la rumeur ne tarda pas à l’ériger au rang de Grande Comète 2020, car elle décrivait une orbite similaire à celle de la Grande Comète de 1844. A ce moment-là, elle atteignait encore une brillance non négligeable de magnitude 1. La comète Y4 ATLAS a donc fait naître de beaux espoirs, avant de se désintégrer soudainement. C’est sous forme de débris qu’elle a continué à fuser à travers le cosmos, et le grand événement n’a pas eu lieu. Nous avons également pu parfois observer la comète C/2017 C2 (Panstarrs), qui est cependant restée en deçà des attentes.

La perspective réjouissante d’une autre comète brillante C/2020 F3 (NEOWISE)

Heureusement, l’Univers n’est jamais à court de surprises : la nouvelle comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte le 27 mars par le télescope spatial NEOWISE sous forme de « luciole » de faible brillance (magnitude 17). Les talentueux dénicheurs de comète parmi la communauté scientifique lui prédisent désormais un brillant avenir. On murmure à huit-clos qu’elle pourrait même atteindre une luminosité de magnitude 0,6. Quoi ? Impossible. Et pourtant si ! Mais ne le répétez pas trop fort.

Ce graphique montre la trajectoire de la comète C/2020 F3 (NEOWISE)

Où se situe la comète et comment l’observer ?

Soyez bien attentif si vous ne souhaitez pas passer à côté des informations essentielles
Actuellement, la comète NEOWISE se trouve toujours dans l’hémisphère céleste sud : elle est cependant en train de migrer lentement vers le ciel étoilé du nord et s’élève chaque jour un peu plus. A partir du 15 juillet, on pourra l’admirer dans le ciel du soir (à partir de 22h30) à 15 degrés au-dessus de l’horizon nord-ouest. Malheureusement, il ne sera pas possible de l’observer toute la nuit, car elle sera proche du Soleil. Les jours suivants, elle se déplacera dans la constellation du Lynx (assez peu perceptible) en direction de la patte avant de la Grande Ourse. Vous ne disposez que d’un temps limité après le crépuscule, mais le spectacle en vaut la peine.

Télescope, jumelles ou œil nu ?

Si les experts ont vu juste, NEOWISE atteindra une luminosité de magnitude 0,6 le 5 juillet lorsqu’elle approchera de son périhélie. Le 15 juillet, elle devrait cependant encore briller d’un puissant éclat de magnitude 2 dans le ciel. Les télescopes ou jumelles de toutes les sortes possibles, voire une simple paire d’yeux, feront alors l’affaire.

A la mi-juillet, elle n’aura pas encore atteint sa destination finale : au cours du mois, elle continuera à côtoyer les pattes de la Grande Ourse avant de rejoindre la magnifique Chevelure de Bérénice le 1er août. Pendant cette période, sa luminosité diminue légèrement : elle chutera pour atteindre magnitude 3 le 20 juillet et magnitude 5,5 le 1er août. Elle ne perdra pas pour autant tout son charme. En effet, le ciel sera alors plus sombre et elle pourrait gagner plus de 10 degrés de hauteur.

Pourra-t-on un jour échapper à ce cycle infernal des comètes sans éclat ? C’est ce qu’il faut observer de près. Nous vous souhaitons de suivre ces évolutions avec joie et enthousiasme.

Vous pouvez télécharger le graphique sous forme de PDF en cliquant sur le lien suivant : Aufsuchkarte_C:2020 F3 NEOWISE.

Les faits astro marquants de l’été 2020

27.05.2020, Marcus Schenk

Comètes lumineuses, étoiles filantes spectaculaires au mois d’août et de nombreuses planètes en opposition : le ciel estival de 2020 nous promet son lot de réjouissances astronomiques.

Deux comètes dignes d’intérêt peuvent être observées dès le mois de juin : C/2020 F8 SWAN et C/2017 T2 PanSTARRS. La première migre progressivement du ciel de l’hémisphère sud vers celui de l’hémisphère nord, tandis que la deuxième est un objet circumpolaire qui brille très haut dans le ciel. Ne manquez pas T2 PanSTARRS au télescope : elle peut être observée à un endroit idéal, juste à côté d’une célèbre étoile. Consultez le texte qui suit pour en savoir plus.

Nous vous souhaitons de passer des heures inoubliables à observer le ciel.

Juin

1er juin : la comète SWAN

Le printemps 2020 a compté un grand nombre de comètes, parmi lesquelles C/2020 F8 SWAN, de forte brillance, constitue l’une des plus extraordinaires voyageuses. Ayant séjourné dans l’hémisphère sud au printemps, elle n’est montée sur l’horizon qu’à la fin du mois de mai et est désormais également visible dans le ciel du Nord.

4 juin : élongation maximale de Mercure à l’est

Mercure atteint son élongation maximale à l’est, qui s’établit à 23 degrés dans cette constellation. On peut l’observer au crépuscule, juste au-dessus de l’horizon nord-ouest. Si vous la contemplez à travers un télescope, vous l’apercevrez presque à demi éclairée.

5 juin : éclipse lunaire pénombrale

Ce soir-là, la Lune traverse la pénombre de la Terre sur la moitié de sa surface environ. Si cet événement appelé « éclipse pénombrale » est intéressant d’un point de vue astronomique, son observation visuelle n’a rien de spectaculaire, car la Lune ne s’assombrit que dans une moindre mesure. Il n’est pas possible d’assister à la phase initiale à 19h45 HEEC (17h45 TU), car la Lune se trouve encore sous l’horizon. A 21h24 HEEC, l’obscurcissement est maximal et on peut l’apercevoir juste au-dessus de l’horizon sud-est. Il est alors possible de suivre la trajectoire de la Lune jusqu’à ce qu’elle quitte à nouveau la pénombre à 23h04 HEEC.

5 juin : la comète PanStarrs

Autre comète intéressante assurément jolie à photographier : C/2017 T2 PanSTARRS. Découverte le 1er octobre 2017, elle continue à faire le tour du soleil en suivant une trajectoire parabolique.

Sa magnitude est actuellement de 8 et elle peut être observée à l’aide de petits télescopes et de grandes jumelles. Le 5 juin, elle se situe à 1 degré de distance de Dubhé, étoile brillante de la Grande Ourse. Vous pouvez donc la repérer très facilement à l’aide de n’importe quel télescope muni d’un oculaire grand angle ou de grandes jumelles.

9 juin : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Un spectacle d’une rare beauté : au début de la deuxième partie de la nuit, la Lune, Jupiter et Saturne s’élèvent ensemble sur l’horizon sud-est. Les deux planètes ne sont séparées de notre satellite que de 3 et 4 degrés : à toutes les trois, elles forment un magnifique trio. A droite se trouve la constellation du Sagittaire avec ses objets estivaux du ciel profond, et sur la gauche, le Capricorne.

13 juin : la Lune rencontre Mars

A partir de 3h HEEC (1h TU) environ, nous assistons à la rencontre entre Mars et la Lune à une altitude de seulement 10 degrés au-dessus de l’horizon. Un spectacle qui vaut le détour : mais qui est ce mystérieux visiteur ? La planète Neptune, à peine visible, se joint à eux. On peut l’apercevoir avec des jumelles à moins de 1,5 degré au-dessus de Mars.

19 juin : la Lune occulte Vénus

Une scène rarissime : la Lune vient se placer devant Vénus pour la recouvrir. Cet événement se produisant le jour, est-il possible de l’observer ? La réponse est oui, mais plutôt si vous êtes un astronome averti. A 9h55 HEEC (7h55 TU), la Lune, sous la forme d’un mince croissant, vient se placer devant Vénus. Attention : le soleil est à environ 20 degrés à l’est ! Ne regardez jamais le soleil directement ou avec un instrument optique.

27 juin : les Bootides de juin

La pluie de météores qui forme les Bootides de juin prend naissance dans la constellation du Bouvier. Le nombre de météorites qui tombent sur notre planète est faible et aléatoire. Certaines années, aucun météore n’a pu être observé dans le ciel, tandis que d’autres fois, on a pu en recenser plus de 100 par heure. Comme le suspense est toujours à son comble avec ces corps cosmiques, il vaut la peine de scruter attentivement l’atmosphère.

Juillet

5 juillet : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Aux derniers rayons du crépuscule, les deux grandes planètes Jupiter et Saturne font leur apparition au sud-est, et attirent le regard avec leur magnitude de -2,7 et 0,1. Ce soir-là, une Lune extrêmement claire les rejoint, car hier encore, c’était la pleine lune.

8 juillet : éclat vénusien maximal

Vénus se trouve actuellement dans la constellation du Taureau ou dans l’amas des Hyades. Bien que seul 30% de sa surface soit éclairée, elle atteint une magnitude de -4,4, soit sa brillance maximale de l’année.

12 juillet : la Lune rencontre Mars

Ce jour-là, Mars et la Lune se rencontrent à une distance d’environ 2,5 degrés. Elles sont toutes deux situées dans la constellation de la Baleine, à la limite de celle des Poissons, et se lèvent après minuit. A l’aube, elles se trouvent à 30 degrés au-dessus de l’horizon, sans toutefois atteindre leur méridien car il y a longtemps que le lever du Soleil a eu lieu.

12 juillet : Vénus rencontre Aldébaran

Le passage d’une planète brillante devant une étoile brillante a quelque chose de fascinant. De tels événements s’observent facilement et sont absolument somptueux. Le 12 juillet, Vénus croise l’étoile brillante Aldébaran à une distance de 0,5 degré seulement dans la constellation du Taureau. Il s’agirait du plus grand rapprochement entre une planète et Aldébaran de ce siècle.

14 juillet : opposition de Jupiter

Jupiter se lève au sud-est dès le crépuscule et se distingue par son éclat remarquable. Ce jour-là, elle est à l’opposé du Soleil et peut être admirée toute la nuit. 619 millions de kilomètres la sépare désormais de la Terre et la lumière a besoin d’un peu plus d’une demi-heure pour atteindre notre planète. Son diamètre apparent est de 47 secondes d’arc, son passage au méridien a lieu à 1h25 HEEC (23h25 TU), c’est donc à cette heure-là que sa visibilité est la meilleure.

16 juillet : opposition de Pluton

Celle qu’on nommait autrefois planète et qui a été reléguée au rang de planète naine, est en opposition et atteint une magnitude de 14,2. Sa localisation au télescope n’est pas évidente et ne peut être réalisée qu’à l’aide d’un graphique de localisation détaillé. Ces jours-ci, Pluton se trouve entre Saturne et Jupiter, dont elle est séparée de seulement 2 degrés à l’ouest (à gauche, correspond au cercle médian du Telrad).

17 juillet : la Lune rencontre Vénus

Un spectacle enchanteur dans le ciel du matin : ce jour-là, Vénus croise le mince croissant lunaire âgé de presque 26 jours dans la constellation du Taureau, près de l’’étoile Aldébaran.

21 juillet : opposition de Saturne

Juillet est le mois des oppositions, avec Saturne au programme du jour. Sa magnitude de 0,1 est largement plus faible que celle de sa prestigieuse voisine Jupiter. Mais son magnifique anneau, dont la vue en plan nous permet d’admirer l’ouverture exceptionnelle, la rend néanmoins particulièrement intéressante.

22 juillet : élongation maximale de Mercure à l’ouest

Si l’élongation de Mercure était orientale en juin, la planète atteint désormais sa plus grande élongation à l’ouest. Ce qui signifie qu’elle apparaît à présent dans le ciel du matin, car elle se lève avant le soleil. A partir de 4h30 HEEC (2h30 TU), vous devriez pouvoir l’apercevoir à environ 3 degrés au-dessus de l’horizon. A cette heure, le Soleil se trouve à 8 degrés sous l’horizon.

28 juillet : les Delta aquarides

Les Delta aquarides constituent le dernier rendez-vous du mois. Il s’agit d’étoiles filantes qui semblent provenir de la constellation du Verseau. Elles défilent au nombre de 25 par heure maximum. Le meilleur moment pour les observer se situe après minuit, alors que le coucher de Lune a déjà eu lieu.

Août

1er août : la Lune rencontre Jupiter

Ce jour-là, la Lune, âgée 12 jours et quasi pleine, rencontre Jupiter.

9 août : la Lune rencontre Mars

Ce matin-là, la Lune s’approche de la planète Mars pour atteindre 2,75 degrés de distance. Alors que Mars se trouve dans la constellation des Poissons, il faudra attendre le lendemain que pour la Lune rejoigne les Poissons depuis la Baleine.

12 août : Perséides

Le rendez-vous incontournable du mois d’août : la pluie d’étoiles filantes des Perséides. Cette nuit-là, il est possible d’apercevoir jusqu’à 100 météores par heure. A condition que l’éclat de la Lune ne gêne pas. Cette année, seule la première partie de la nuit nous permet de ne pas être gênés par la Lune. Vers 0h30 HEEC (22h30 TU), elle se lève sur l’horizon, la luminosité augmente et les Perséides de faible éclat disparaissent au clair de lune.

13 août : élongation maximale de Vénus à l’ouest

Vénus revêt ses habits d’étoile du matin et atteint ce jour son élongation maximale à l’ouest à une distance de 45 degrés du Soleil. Si vous contemplez Vénus à travers votre télescope, vous ne la verrez éclairée que sur la moitié de sa surface.

13 août : la Lune rencontre les Hyades 

La Lune se trouve dans la constellation du Taureau, près de l’amas d’étoiles des Hyades.

15 août : la Lune rencontre Vénus

Si vous contemplez le ciel le matin, vous apercevrez Vénus près du fin croissant de Lune. Les deux corps célestes se trouvent dans la constellation des Jumeaux.

28 août : la Lune rencontre Jupiter et Saturne

Ce soir-là, la Lune, Jupiter et Saturne se croisent dans la constellation du Sagittaire. Le trio est visible à gauche du célèbre astérisme de la théière. Etant donné qu’il n’est pas possible de faire des observations du ciel profond ce jour-là, pourquoi ne pas aller explorer les cratères lunaires, et pour couronner le tout, s’extasier devant les deux géantes de notre système solaire ?

C/2019 Y4 ATLAS : Une comète d’une luminosité visible à l’œil nu ?

27.03.2020, Marcus Schenk

Un vide béant. Pas de visites.

Pendant des années, il ne s’est pas passé grand-chose dans le système solaire et les planètes continuaient de poursuivre leurs orbites autour du soleil.

Mais le temps de l’attente est révolu.

Nous aurons la visite, en avril et en mai, d’une comète d’une magnitude qui pourrait devenir un véritable grand moment. Il se pourrait même qu’elle soit visible à l’œil nu.

En plus, elle porte en joli nom : C/2019 Y4 ATLAS. Elle est dès à présent bien visible au télescope. Un changement bienvenu en ces temps où le coronavirus oblige quiconque au confinement et à renoncer aux contacts sociaux. Préparez votre télescope car tout cela pourrait être passionnant.

Komet Y4 ATLAS

La comète C/2019 Y4 ATLAS avec sa chevelure verte près des galaxies M81 et M82 les 19 et 20 mars 2020. Prise de vue avec un Canon 600Da – Canon EF 200mm f2,8 L – @f3,5 (bague adaptatrice comme cache frontal), 76x2min -> 2h32min – ISO800, Vixen GP-DX – MGEN II. Traitement des images dans DeepSkyStacker et Photoshop, auteur de l’image : Johannes Hildebrandt

La grande comète de 2020 ?

Le système d’alerte d’impact terrestre d’astéroïde, ou ATLAS en abrégé, se situe sur Hawaii. Il scrute le ciel à la recherche d’objets géocroiseurs qui s’approchent dangereusement de la Terre et a pour mission de prédire un éventuel impact. Le 28 décembre 2019, le système robotisé a détecté la comète sur son chemin à travers notre système solaire. Les astronomes ont constaté qu’elle suit une orbite très similaire à celle de la grande comète de 1844 qui atteignait une magnitude de -1. Certains experts pensent même qu’Y4 ATLAS pourrait être un fragment de la queue de l’ancienne comète et devenir encore plus lumineuse. Il est donc captivant de poursuivre le chemin de cette comète rien que pour cela.

Mais pouvons-nous envisager une évolution similaire pour C/2019 Y4 ATLAS ?

Fort accroissement de la luminosité jusqu’en mai

Il est certain que sa luminosité augmentera rapidement. En décembre, à l’époque de sa découverte, sa magnitude de 19 la rendait inaccessible. Sauf que son éclat s’est accru et qu’il atteint une magnitude d’approximativement 8 entretemps. Soit un accroissement multiplié par 25000. Tout cela deviendra vraiment intéressant d’ici fin mai, du simple fait que sa luminosité ne cessera d’augmenter. Sa magnitude dépasse d’ores et déjà les attentes initiales.

Elle commence à pénétrer dans la zone des planètes les plus reculées de notre système. Le 24 mai, elle passera à vive allure à une distance de 117 millions de kilomètres de la Terre et atteindra son orbite la plus proche du soleil le 31 mai – voire dans l’orbite de Mercure. Selon les prévisions, elle pourrait atteindre une luminosité de magnitude 2 pendant ce temps. Cela signifie qu’elle serait visible avec de simples jumelles, et même à l’œil nu.

Autre gros avantage : La comète se situe sur une orbite quasiment géniale pour nous en tant qu’« habitants de l’hémisphère Nord ».

Nous l’avons déjà observé

Quelques membres de notre équipe ont déjà eu l’occasion d’observer la comète ces derniers jours. Le dernier week-end, je me suis également mis à sa recherche. J’ai immédiatement réussi à la détecter avec mon télescope Dobson Taurus 12“. La petite tache diffuse était nettement visible parmi les étoiles environnantes. La chevelure semblait parfaitement ronde avec une zone plus claire au cœur. Aux abords du ciel d’une petite ville, j’ai poursuivi l’observation avec mon oculaire SWA 32mm et un Nagler 11mm d’un grossissement d’approximativement 140 fois. La comète était encore plus contrastée et se détachait encore mieux du fond du ciel. Une expérience sensationnelle. La comète était déjà visible avec des jumelles 20+40×100 Nightstar.

Zeichnung von Komet C/2019 Y4 ATLAS

Schéma de la comète C/2019 Y4 ATLAS le 22 mars 2020 qui reproduit l’impression visuelle au télescope Dobson 12″, Marcus Schenk.

Comment trouver la comète C/2019 Y4 ATLAS ?

Elle ne se couche pas sous l’horizon, mais reste bien haute et circumpolaire. Une position de rêve pour un observateur. Notre vagabonde passe actuellement dans la Grande Ourse qui, grâce au printemps, est maintenant bien haute dans le ciel. Nous vous invitons à profiter de cette heureuse opportunité pour l’observer avec votre télescope. Et si vous avez prévu d’acheter un télescope ? Faites-le maintenant !

En avril et en mai, elle traverse la constellation de la Girafe et se dirige vers Persée. Elle devient nettement plus lumineuse, mais perd également en altitude avec le temps. Il est donc d’autant plus important de trouver une zone sombre avec peu de nuages à l’horizon. En cette période de coronavirus et du confinement, j’étais heureux de pouvoir observer la comète de mon jardin, à une altitude encore élevée.

Mais que devez-vous faire pour détecter la comète ?

Vous trouverez par exemple une carte de recherche actuelle à la page skyhound.com.

Ou une carte quotidiennement actualisée sur Theskylive.

Vous voulez voir la comète encore mieux ? Le filtre Lumicon spécial comète, qui améliore le contraste de la chevelure et d’une éventuelle queue de gaz, est certainement utile dans ce contexte.

Pourrons-nous voir la comète à l’œil nu ? C’est écrit dans les étoiles malgré tant de calculs et de prédictions. Espérons le meilleur. En attendant, profitez de la comète avec votre télescope ou vos jumelles. Personne ne sait combien d’années nous devrons réattendre la venue d’une comète aussi brillante ?

S’il vous faut encore un télescope, des accessoires ou des jumelles : Nous sommes à votre disposition, téléphoniquement et par courriel, malgré la gravité de la crise du coronavirus en Bavière. À ne pas oublier : Nos courageux collègues du service des expéditions gardent le fort et expédient vos commandes immédiatement.