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Marcus Schenk

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Infographie : les faits astro marquants du printemps 2021

26.02.2021, Marcus Schenk

Un détour par les Pléiades, une planète mineure qui brille de mille éclats et Mercure parfaitement visible le soir : le printemps offre son lot de réjouissances astronomiques à ne manquer sous aucun prétexte !

La carte du ciel des faits astro marquants du printemps 2021 vous offre un aperçu des rendez-vous célestes incontournables de ces trois prochains mois.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

Mars

4 mars : Mars rencontre les Pléiades (porte dorée de l’écliptique)

Mars était en opposition l’année dernière et pouvait être observée dans le ciel du soir. Elle continue de briller en soirée, et disparaît progressivement du paysage avec les constellations d’hiver. Vers le 4 mars, la planète rouge rencontre les Pléiades à une distance d’environ 2 degrés. A cette occasion, le Dieu de la guerre franchit la porte dorée de l’écliptique. C’est le nom donné à la zone située entre les Hyades et les Pléiades sur laquelle s’étend l’écliptique.

4 mars : Vesta en opposition

Vesta fait non seulement référence à une déesse de la mythologie romaine mais il s’agit également du nom d’une planète mineure bien connue : avec un diamètre de 520 kilomètres, c’est la deuxième plus grande de la ceinture d’astéroïdes. Lors d’une opposition, on peut parfois l’observer à l’œil nu. Actuellement, elle devrait être tout juste visible sans accessoire avec magnitude de 5,8-6. Mais à travers des jumelles et un télescope, on peut facilement l’apercevoir. Et si vous partiez à la recherche d’une planète mineure ? Une soirée d’observation spéciale vous attend. Vous pouvez aussi facilement trouver Vesta à l’arrière de la constellation du Lion. Orientez-vous à un degré seulement au nord-est de l’étoile Thêta Leonis (la patte arrière du Lion) et elle se dévoilera sous ses plus beaux atours.

5 mars : Mercure rencontre Jupiter

Une rencontre très discrète : Mercure et Jupiter se croisent, mais il n’est pas aisé de les observer. Il n’est pas encore 6 heures lorsqu’elles apparaissent dans le ciel et le Soleil ne se trouve qu’à 8 degrés sous l’horizon. Le temps est donc compté, et l’horizon doit être parfaitement dégagé lorsque les deux planètes se croisent à moins de 0,3 degré.

10 mars : La Lune rencontre Jupiter et Saturne

Les lève-tôt vont être contents : peu avant le lever du soleil, plusieurs corps célestes défileront au-dessus de l’horizon sud-est. Vous pourrez découvrir Mercure, Jupiter et Saturne formant une sorte de collier de perles quasi alignées. Un fin croissant de Lune complète ce rendez-vous planétaire et fait du matin un magnifique moment astronomique.

16 mars : La Lune rencontre Uranus

Le soir, nous pourrons apercevoir le croissant ascendant de la Lune entre les constellations de la Baleine et des Poissons. Ceux qui le souhaitent peuvent directement faire un détour par la lointaine planète Uranus à l’aide du télescope. En effet à cette date, celle-ci est située à seulement 6 degrés au-dessus du satellite naturel de la Terre. Uranus vaut toujours le coup d’œil, car elle ne fait pas partie des objets du Ciel « classiques », tels que Saturne ou Jupiter. Cette planète lointaine n’apparaît que sous forme d’un petit disque, et ce même au télescope. Mais en regardant de plus près, vous verrez qu’elle diffère vraiment d’une étoile. Néanmoins, il vaut mieux identifier sa position exacte sur une carte des étoiles avant de l’observer.

18 mars : Mars rencontre υ Tauri

Mars a franchi la porte dorée de l’écliptique il y a quelques jours, en passant par les Pléiades. Aujourd’hui, un bref passage par υ Tauri dans la constellation du Taureau, une étoile membre des Hyades. Il s’agit d’une variable pulsante dont la luminosité change en l’espace de quelques jours. Si vous parcourez cette zone du ciel avec des jumelles, vous remarquerez de multiples étoiles formant un motif. C’est ce qu’on appelle un astérisme, c’est-à-dire un amas d’étoiles voisines qui dessinent une figure. Dans notre cas, il s’agit du Davis’ dog ou chien de Davis, avec un museau, des yeux, des oreilles, des pattes et une queue. Certains y voient plutôt un renard. Et vous ?

Avril

1er avril : Antares rencontre la Lune

Dans la nuit du 1er au 2 avril, la Lune s’approche d’Antarès, l’étoile principale du Scorpion. C’est une supergéante rouge qui brille dans le ciel nocturne. Avec un diamètre 700 fois supérieur à celui du Soleil, elle serait capable d’engloutir certaines planètes, dont la Terre, si elle se trouvait à la position de notre Soleil.

6 avril : La Lune rencontre Saturne

Dans le ciel du matin, nous pouvons distinguer les signes avant-coureurs de l’été : les constellations du Sagittaire et surtout du Capricorne (ou bouquetin). Dans le royaume de cette chèvre alpine, la Lune et Saturne se rencontrent aujourd’hui à une distance de 5,3 degrés.

15 avril : La Lune franchit la porte dorée de l’écliptique

Trois jours après la nouvelle lune, le délicat croissant de Lune surplombe à nouveau l’horizon en soirée à l’ouest. Notre satellite atteint la porte dorée de l’écliptique, flanquée des célèbres amas d’étoiles des Hyades et des Pléiades.

17 avril : La Lune rencontre Mars

La Lune et Mars se croisent en soirée à une distance d’environ 2,5 degrés. La planète rouge est toujours dans la constellation du Taureau, mais elle passe dans celle des Gémeaux le 24 avril.

19 avril : La Lune rencontre Pollux

La lune s’approche de l’étoile Pollux dans la constellation des Gémeaux à 3,3 degrés. L’occultation de l’étoile Kappa Geminorum par la Lune est cependant l’événement le plus intéressant de la soirée. Elle se montre de son côté non éclairé et éclipse l’étoile de magnitude 3,5 pendant un peu plus d’une heure. L’occultation ne peut être aperçue que dans certaines régions où il fait assez sombre. En Allemagne, elle commence vers 20h21.

26 avril : Vénus rencontre Mercure

Un rendez-vous réservé aux observateurs avertis : car Vénus et Mercure ne sont pas encore visibles dans le ciel du soir. Pourtant, au crépuscule, les deux planètes intérieures se rapprochent et se croisent à une distance de 1,3 degrés. A 20h45 CEST, le Soleil est à 4 degrés sous l’horizon et les planètes se situent juste au-dessus. C’est pourquoi on peut les entrevoir avec de grandes jumelles, mais il est difficile de les observer en détail.

Mai

4 mai : La Lune rencontre Saturne

Le Capricorne fait partie des constellations estivales et surplombe déjà l’horizon dans le ciel du matin. La planète Saturne séjournera ces deux prochaines années dans cette constellation avant de mettre le cap sur le Verseau. Ce matin-là, le Seigneur des Anneaux reçoit la visite de la Lune.

5 mai : La Lune rencontre Jupiter

Hier, la Lune rendait visite à Saturne, aujourd’hui elle se tourne vers Jupiter. Cette dernière se trouve à proximité, suite à la rencontre très rapprochée de Jupiter et Saturne en décembre dernier.

10 mai : Mercure devient visible dans ciel du soir

Ce mois-ci, Mercure bien visible en soirée – c’est la seule planète qui soit bien observable cette année. A partir du 10 mai, n’importe qui peut l’admirer au-dessus de l’horizon à l’ouest. Vers 21h30, il fait assez sombre pour la voir briller dans le ciel sans difficulté. Vénus est sur le point de se coucher, mais Mercure se situe à environ 8,5 degrés d’altitude. En d’autres termes, si l’horizon est dégagé, vous disposez d’une heure avant qu’elle ne disparaisse dans la brume lointaine et se couche. La petite planète gravit l’échelle céleste tout au long mois de mai, s’élevant chaque jour un peu plus haut. Le 18 mai, elle ne disparaît qu’à 22h53 CEST du ciel, mais son coucher a lieu de plus en plus tôt les jours suivants.

13 mai : La lune rencontre Mercure

L’une des plus belles rencontres dans le ciel du soir : aujourd’hui, peu après le coucher du soleil, le croissant de lune illuminé sur 3,5 % de sa surface rend visite à Mercure et ne se trouve qu’à 2 degrés au sud. Plus bas, vous pouvez observer Vénus.

15 mai : La Lune rencontre Mars

À l’extrême Occident, le croissant de lune encore mince rencontre Mars dans la constellation des Gémeaux. Rappelons que l’année dernière, la NASA avait lancé un robot sur Mars dans le cadre d’une nouvelle mission spatiale. « Mars 2020 » a ainsi fait atterrir une astromobile sur Mars le 18 février à l’aide d’un petit vaisseau spatial. A son bord était installé le tout premier hélicoptère martien. Propulsé par des pales de rotor, le drone s’élancera dans la faible atmosphère de Mars et permettra de l’explorer à basse altitude.

17 mai : Elongation maximale de Mercure à l’est

A cette date, Mercure atteint sa plus grande élongation à l’est. Sa distance angulaire par rapport au Soleil est maximale et sa position en hauteur au-dessus de l’horizon permet de la distinguer facilement. Nous disposons de plus d’une heure pour la contempler avant qu’elle ne se couche. Si vous voulez l’observer avec un télescope, c’est aussi le bon moment car la planète se dégage des épaisses couches atmosphériques.

17 mai : La Lune rencontre la Ruche

Elle est souvent appelée tout simplement M44 ou Praesepe, mais elle porte également le joli nom : amas de la Ruche. Telle une ruche lumineuse, elle abrite près de 300 étoiles défilant au sein d’un amas ouvert. La Lune s’approche de la Ruche à environ 4 degrés. Autrement dit, vous pouvez observer ces deux cibles célestes simultanément dans vos jumelles.

19 mai : La Lune rencontre Régulus

Ce soir, la Lune ascendante rencontre Regulus, la principale étoile de la constellation du Lion, également appelée « Petit Roi ». Sa position est proche de l’écliptique, ce qui signifie qu’il peut y avoir des occultations entre la Lune et Regulus.

28 mai : Mercure rencontre Vénus

Ce mois-ci, nous avons bénéficié de la meilleure visibilité de Mercure qui se trouvait très haut au-dessus de l’horizon. Entre-temps, elle a perdu de l’altitude et s’est rapprochée de Vénus, située plus bas dans le ciel. Les deux planètes défilent l’une à côté de l’autre et se rapprocheront le 28 jusqu’à 0,5 degré.

31 mai : La Lune rencontre Saturne

Pendant la deuxième moitié de la nuit, vous pouvez observer la Lune et Saturne dans la constellation du Capricorne en direction du sud. Jusqu’au lever du jour, la constellation prend de l’altitude en s’approchant du méridien, le point le plus élevé du ciel.

Ensembles de grosses jumelles Premium avec monture, colonne centrale de réglage et trépied

12.02.2021, Marcus Schenk

Mille-et-Une-Nuits. Non, nous ne parlons pas, ici, de nuits en Orient, mais de nuits sous le ciel étoilé et, plus précisément, du choix de jumelles adaptées à vos observations. Un choix que vous pouvez faire parmi à peu près … mille-et-une-jumelles !

Quelles jumelles vont avec quel trépied ? Et que trouve-t-on entre jumelles et trépied ? De la même façon que l’optique d’un télescope, des jumelles astronomiques, seules, ne vous permettrait pas d’atteindre votre objectif, c’est comme si vous aviez un cheval à trois pattes. Vous avez également besoin d’une monture et d’un trépied. Mais plus les jumelles sont lourdes, plus il est difficile de prendre la bonne décision.

Nous avons constitué pour vous six ensembles différents composés de grosses jumelles Brightsky d’Omegon, de la massive monture à fourche Neptune et d’un trépied en carbone d’une grande capacité de charge. S’il est des jumelles avec trépied qui auraient mérité l’appellation « Solides comme un roc », ce sont bien celles-ci.

Pourquoi les grosses jumelles Brightsky sont le choix qui s’impose pour les astronomes

Les grosses jumelles Brightsky existent avec trois diamètres d’objectifs différents, 70 mm, 80 mm et 100 mm, et avec une vision à 45 ou 90 degrés. Les lentilles traitées, dans un robuste boîtier en magnésium, vous offrent des vues nettes lorsque vous observez le ciel ou la nature, à longue distance. Pour que vos jumelles vous accompagnent encore, bien des années après, dans chacune de vos excursions, elles sont par ailleurs étanches à l’eau et remplies d’azote.

Nous livrons les grosses jumelles Brightsky avec deux oculaires grand angle flatfield de 18 mm, au coulant de 1,25″, pour de fantastiques observations. De la même façon que pour un télescope, vous pouvez également utiliser d’autres oculaires astronomiques.

Das Brightsky Fernglas komplett im Set mit Gabel und Stativ

Ensemble complet comprenant : jumelles Brightsky, fourche et trépied

Neptune : la meilleure monture à fourche de la galaxie ?

La monture à fourche Premium Neptune est un nouveau développement à l’attention des astronomes exigeants qui utilisent des jumelles. Si vous êtes définitivement fatigué des instruments qui vibrent, elle vous est donc destinée. D’une exécution massive, cette fourche accepte les grosses jumelles jusqu’à 290 mm de large et d’une masse de 9 kg. Les profilés robustes et les gros paliers en téflon assurent un mouvement souple dans les deux axes et une navigation facile dans le ciel. Lors de la fabrication, nous veillons tout particulièrement à la qualité et c’est la raison pour laquelle nous faisons fabriquer cette fourche exclusivement au Portugal.

Trépied en carbone haut de gamme – avec colonne à manivelle

Pour une bonne assise, l’ensemble jumelles et fourche repose sur un trépied en carbone constitué de jambes de 40 mm. Ultraléger de conception, mais infiniment robuste : ce trépied supporte ainsi jusqu’à 50 kilogrammes. Il peut être déployé jusqu’à une hauteur de 1,9 m et il comporte, en plus, une colonne à manivelle. Vous pouvez ainsi positionner vos grosses jumelles très facilement, rapidement et de façon parfaite, pour tous les observateurs.

 

À qui les ensembles s’adressent-ils ? 

– Aux astronomes amateurs, qui veulent avoir enfin de grosses jumelles qui leur donneront satisfaction pendant de longues années

– Aux observateurs, qui ne veulent pas chercher plus longtemps et qui ne veulent plus faire de compromis

– Aux amateurs d’astronomie, qui veulent observer le ciel avec intensité et avec leurs deux yeux

Composition de l’ensemble :

– Grosses jumelles Brightsky avec diamètre d’objectif 70, 80 ou 100 mm et deux oculaires flatfield de 18 mm

– Monture à fourche Neptune pour grosses jumelles

– Trépied en carbone de 40 mm d’Omegon, avec colonne à manivelle

Ces ensembles de grosses jumelles Premium, avec monture et trépied, vous montrent tout le plaisir que vous pouvez prendre à l’astronomie par l’utilisation de jumelles. Mais la meilleure chose à faire pour vous, c’est de ne plus tarder et d’aller voir les jumelles avec monture à fourche !

Trépieds en carbone Omegon : l’alternative pour instruments lourds

07.01.2021, Marcus Schenk

Vous cherchez un trépied capable de supporter vos grosses jumelles ou votre équipement photographique lourd et d’assurer leur stabilité ? Venons-en à l’essentiel : de nombreux trépieds en aluminium ont des problèmes pour remplir cette mission. Qui serait disposé à attendre trois heures avant que les jumelles se stabilisent et fournissent enfin une image stable ?

Pour résoudre ces problèmes, Omegon propose désormais deux nouveaux trépieds qui sont de véritables professionnels pour les instruments lourds. Il s’agit des trépieds Omegon ProCarbon 32 et Omegon ProCarbon 40.

Stabiles Carbonstativ

Le nouveau trépied ultrastable Omegon Pro 40mm Carbon

Les deux trépieds remplissent pleinement leur mission, même si vous montez un appareil photo de 5 kg et même si vous utilisez de grosses jumelles de 125 mm. Dix couches de carbone et des composants en aluminium réalisés sur machine à commande numérique font de ces trépieds des multitalents de grande qualité qui, entièrement déployés, sont un véritable plaisir. Avec une capacité de charge de 20 à 50 kg, ils ne craignent pas la légère brise qui pourrait souffler.

Nous avons testé le trépied Omegon Pro Carbon 40 avec une monture à fourche massive et avec les grosses jumelles Brightsky d’Omegon. Avec cette assise robuste d’un trépied, il est facile de se laisser emporter vers le ciel étoilé.

Die Omegon Neptune Montierung auf dem Omegon Carbonstativ

Une monture à fourche et de grosses jumelles lourdes : les porter constitue une mission idéale pour le trépied en carbone. Une combinaison stable pour que vous puissiez profiter de l’objet sans vibrations.

Les avantages d’un seul coup d’œil :

– Trépieds robustes avec jambes de 32 ou 40 mm, en fibres de carbone, pour une observation sans vibrations et, en même temps, un transport facile
– Supportent en maîtres les appareils photo, longues-vues et grosses jumelles de grand poids
– Pointes en acier et pieds en caoutchouc : le maintien qui convient, sur n’importe quelle surface
– Grande hauteur : observez à une hauteur agréable à travers les jumelles et dites adieu aux maux de dos
– Des trépieds pour l’avenir, dont vous ne voudrez plus vous défaire

Pour en savoir plus sur ces élégants et robustes trépieds Omegon ProCarbon 32 et Omegon ProCarbon 40, reportez-vous à nos pages Produits.

Pour les êtres humains dans le besoin : Astroshop fait un don de 15 000 euros à Médecins sans Frontières

21.12.2020, Marcus Schenk

Il y a des situations où l’astronomie passe à l’arrière-plan, où les télescopes ne sont pas aussi importants et où les cadeaux ne le sont pas plus. L’important, c’est d’aider les êtres humains qui sont malades ou qui se trouvent en difficulté. Une idée pour Noël, qu’Astroshop met en application cette année encore : grâce à vous, nous faisons don de 15 000 euros à « Médecins sans Frontières ». Nous vous disons comment nous en sommes venus à cette idée.

 

 

Lutter contre la souffrance et la mort

Nous devons l’admettre : malgré bien des problèmes, les êtres humains vivent de façon confortable en Europe centrale. Ce qui se passe ça et là dans le monde, est souvent loin de nous, même si nous le voyons tous les jours aux informations. Tout peut changer rapidement et nous en avons tous fait l’expérience avec la crise du coronavirus. Telle l’ombre de la nuit qui approche, le virus s’est impitoyablement répandu dans le monde entier et nous a en peu de temps placé sous son contrôle.

La crise frappe les pays les plus pauvres, précisément, d’une double peine. C’est le cas par exemple en Sierra Leone : pratiquement aucun autre pays ne connaît un taux de mortalité aussi élevé. Là-bas, plus d’un enfant sur dix n’atteindra pas son cinquième anniversaire. Le système de santé est catastrophique et ne correspond à aucun standard. L’eau manque ou bien elle est polluée, la malaria fait rage et, avec la Covid-19, une nouvelle menace s’ajoute. C’est aussi le cas dans le plus grand camp de réfugiés du monde, au Bangladesh : plus de 900 000 êtres humains y vivent dans des conditions catastrophiques, et près de la moitié sont des enfants de moins de 11 ans. Une aide est nécessaire de toute part.

Médecins sans Frontières agit dans ces zones sensibles et a déjà rendu beaucoup de choses possibles, par exemple la mise en place d’un hôpital Covid-19 avec 200 lits, à Rio de Janeiro. Cette organisation intervient sur de nombreux terrains, elle apporte des médicaments indispensables et de l’eau via des chemins en très mauvais état ou des fleuves, et elle traite les êtres humains. Face à la crise du coronavirus, Médecins sans Frontières lutte dans plus de 70 pays contre la mort et pour la vie. Voilà à quoi nous voulons apporter notre soutien.

Comment nous en sommes venus aux masques

Au début, en mars 2020, les masques manquaient. Nous avons donc fait appel aux relations que nous entretenons avec nos producteurs chinois afin de rendre les masques de protection grand public et les masques chirurgicaux disponibles rapidement et à un prix avantageux. Ceci n’est pas habituel pour un prestataire-fournisseur de télescopes pour l’astronomie. Cependant, la santé et la coexistence sociale concernent tout le monde. Les astronomes ont également trouvé chez nous des masques aux motifs de l’astronomie.

Dès le début, il était clair que nous associerions la vente à un don pour « Médecins sans Frontières ». Sur chaque commande, un euro va à l’organisation. Nous avons complété le montant et allons faire un don de 15 000 euros. Il s’agit là d’un cadeau de Noël qui apportera de la joie.

Ce cadeau, ce sont nos Clients qui le rendent possible et il y a un mot que nous souhaitons leur dire : merci !

Malgré la situation difficile, nous vous souhaitons un  merveilleux temps de l’Avent et un joyeux Noël.

Votre équipe Astroshop.

Les faits astro marquants de l’hiver 2020/21

02.12.2020, Marcus Schenk

Une rencontre extrêmement étroite de Jupiter et Saturne, Mars et Uranus, dans le même champ de vision et les Géminides à la Nouvelle Lune. Il y aura bien sûr, de nouveau, de nombreuses raisons de jeter des regards d’étonnement dans le ciel étoilé.

Dans le graphique du ciel des faits astro marquants de l’hiver 2020/21, de nombreux événements célestes vous attendent au cours des trois prochains mois. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de vos observations.

 

Décembre :

13/12/ Géminides

Lorsque le ciel se dégagera en soirée, il faudra de préférence regarder vers le sud. Parce que le radiant des étoiles filantes « Géminides » se situera apparemment au niveau de la constellation des Gémeaux. Plus précisément : d’un point situé deux degrés au-dessus de l’étoile Pollux. Le meilleur moment, pour l’observation, se situera entre 20h00 TU (21h HEC) et 5h00 TU (6h HEC). Avec 120 météores par heure, les Géminides sont parmi les étoiles filantes les plus denses. Cette année, la date est favorable parce que nous aurons la Nouvelle Lune et que nous pourrons observer toute la nuit, sans perturbations.

13/12/ La Lune rencontre Vénus

Vous êtes des lève-tôt et vous aimez regarder les étoiles pendant les premières heures du jour ? Ce matin, cela vaut le coup. À partir de 5h30 TU (6h30 HEC), vous remarquerez dans le ciel la brillante Vénus et, au-dessous, le très fin croissant de Lune car, dès le lendemain, nous aurons la Nouvelle Lune. Ce weekend se prêtera parfaitement bien aux observations du ciel profond.

17/12/ La Lune rencontre Saturne et Jupiter

Ce joli événement, nous ne le devons qu’au fait que la nuit tombe actuellement vite. Au crépuscule, nous verrons en effet une conjonction de Jupiter, de Saturne et du jeune croissant de Lune grossissant. Les deux géantes gazeuses nous ont accompagnés tout au long de l’été et elles étaient chaque soir les objets les plus lumineux lorsque nous regardions en direction du sud. Elles prennent maintenant congé du ciel de façon précoce pour laisser la place au ciel hivernal.

21/12/ Ursidés

Les Ursidés sont une pluie d’étoiles filantes que vous pouvez observer toute la nuit. C’est parce que leur radiant se situe dans la constellation de la Petite Ourse que ces météores sont appelés Ursidés. Leur vitesse dans le ciel est beaucoup plus faible que celles des Perséides, soit environ 35 km par seconde.

21/12/ Début de l’hiver

21/12/ Jupiter rencontre Saturne (remarque : rencontre extrêmement étroite)

Aujourd’hui, vous observez également l’étoile de Bethléem ? Il s’agit là du temps fort de ce mois, que vous ne devez manquer en aucun cas. Le 21 décembre, exactement au moment du solstice d’hiver, Jupiter et Saturne nous présenteront un spectacle exceptionnel car, dans cette conjonction, ils se tiendront à une distance de 5 minutes d’arc seulement. Un spectacle vraiment rare.

Remontons dans le temps : Jupiter et Saturne s’étaient également rencontrés en l’an 7 avant Jésus Christ. Au cours de cette année, on pouvait suivre trois conjonctions récurrentes entre les deux planètes dans la constellation des Poissons. Les scientifiques sont à même, aujourd’hui, de reproduire cela. Le caractère frappant nous permet de conclure qu’il s’agissait là de l’étoile de Bethléem. Une délicieuse et attrayante association peu avant Noël, ne trouvez-vous pas ?

Que diriez-vous d’observer les deux au télescope, dans un seul et même champ de vision ? Il faudrait que vous preniez votre poste d’observation suffisamment tôt. Le mieux serait à 16h00 TU (17h HEC), lorsque les géantes gazeuses sont encore à une hauteur suffisante car, en 1,5 heure au plus tard, elles disparaissent dans les brumes de l’horizon.

21/12/ La Lune occulte une étoile de magnitude 4,3

À 20h04 TU (21h04 HEC), la Lune occulte l’étoile lumineuse 30 PSC de magnitude 4,3, qui fait partie de la constellation des Poissons. Ce qui est particulièrement beau : la Lune se rapproche de l’étoile par son côté non éclairé. Et elle disparaît d’un coup, comme si on « l’éteignait » tout simplement. À 21h15 TU (22h15 HEC), elle réapparaît derrière le côté opposé de la Lune.

23/12/ La Lune rencontre Mars

En octobre, Mars était dans une opposition favorable et on pouvait la voir à la perfection. Elle se tient actuellement dans la constellation des Poissons où l’on peut l’observer pendant la première moitié de la nuit. Ce soir, la Lune la rejoint.

24/12/

Joyeux Noël !

27/12/ La Lune rencontre Aldébaran et les Pléiades

Les Pléiades attirent même l’attention des personnes qui ne se préoccupent pas du ciel nocturne et il arrive souvent qu’on les prenne pour le « Petit Chariot ». Mais les observateurs du ciel le savent : il s’agit de l’amas d’étoiles ouvert le plus connu, que les hommes observent depuis des millénaires déjà et qui avait une importance particulière pour de nombreuses cultures. Cette nuit, la Lune rejoint les Pléiades et l’étoile principale du Taureau : Aldébaran.

Janvier :

02/02/ Quadrantides

Les Quadrantides sont un essaim de météores de la constellation du Bouvier. La nouvelle année commence par une présentation astronomique, qui nous envoie environ 120 météores par heure. Le radiant, d’où semblent émaner les étoiles filantes, ne se lève toutefois qu’après minuit. Malheureusement, la puissante phase lunaire s’avère perturbatrice cette année car, il n’y a pas trois jours, c’était la pleine Lune.

03/01/ La Lune rencontre Régulus

Aujourd’hui, on peut voir la Lune et Régulus à une distance de 4 degrés l’une de l’autre.

En latin, Régulus signifie « petit roi ». Étant donné que l’écliptique passe ici, il se produit régulièrement une rencontre avec la Lune.

07/01/ La Lune rencontre Spica

Spica est une étoile bleue massive, une étoile variable et en même temps un système de deux étoiles. À une distance de 262 années-lumière, avec une luminosité de 13 000 fois celle du soleil et avec un rayon de 7,5 fois celui du soleil, elle vient en seizième position dans la liste des étoiles du ciel les plus lumineuses.

Dans la position de Spica, la Vierge tient dans sa main gauche un épi de blé. C’est de là que l’étoile tient son nom, en latin Spica signifie épi. Le 7 janvier, la Lune se tiendra à proximité.

11/01/ La Lune rencontre Vénus

Le matin du 11 janvier, l’aube ne durera plus longtemps, lorsque Vénus se lèvera à 6h00 TU (7h00 HEC) et qu’elle rejoindra le très fin croissant de Lune au-dessus. À ce moment-là, le soleil ne se trouvera plus qu’à 9 degrés sous l’horizon.

20/01/ Mars rencontre Uranus

La planète Uranus peut théoriquement se voir à l’œil nu. Mais, en pratique, cette planète distante de 2,9 milliards de kilomètres n’est pas aussi facile à trouver. Le problème : elle est tellement petite qu’il faut regarder de très près pour la distinguer d’une étoile. Cela demande de l’astuce avec les jumelles, c’est plus facile au télescope car vous détectez une « étoile » d’un diamètre à peine plus grand que les étoiles de comparaison. Ce soir, vous trouverez Uranus plus facilement car celui-ci rencontrera Mars à une distance de 1,5 degré.

Si vous utilisez un oculaire d’une longue distance focale, vous pourrez admirer les deux dans un seul et même champ de vision.

21/01/ La Lune rencontre Mars

Aujourd’hui, la Lune passe devant Mars à une distance de 5,5 degrés.

24/01/ Mercure à sa plus grande élongation est

Mercure tourne autour du soleil si vite et si près que nous ne pouvons pas l’observer à tout moment. Mais Mercure se trouve maintenant de nouveau à une distance angulaire plus grande, de 18 degrés, par rapport au soleil. Il ne s’agit certes pas d’une valeur gigantesque, mais nous pouvons l’observer pendant sa demi-phase. Mercure est visible dans le ciel du soir peu après le coucher du soleil. Dans tous les cas, attendez que le soleil se soit couché. Vous découvrirez alors Mercure tout près au-dessus de l’horizon ouest.

27/01/ La meilleure visibilité de Mercure

Aujourd’hui, Mercure atteint sa plus haute position dans le ciel du soir et, par là même, sa meilleure visibilité le soir. Le matin, son arc le fait redescendre par rapport à l’horizon.

Février :

03/02/ La Lune rencontre Spica

Ce matin également, la Lune passe de nouveau devant l’étoile Spica en Vierge. À quoi tient cette fréquente rencontre ? L’écliptique se présente au-dessus de Spica, ce qui conduit à une visite régulière de la Lune.

06/02/ La Lune rencontre Antarès

Ce matin, la Lune âgée de 23 jours et décroissante rencontre Antarès, étoile principale de la constellation du Scorpion.

19/02/ La Lune rencontre Mars, les Pléiades et les Hyades

Un joli spectacle dans le ciel du soir : la Lune rend aujourd’hui visite à la constellation du Taureau et séjourne dans une position entre les Hyades et les Pléiades. Les Hyades et les Pléiades sont de très vieux amas d’étoiles ouverts, que les hommes observent depuis des lustres. Mars est également de la partie. Cette rencontre ne mérite-t-elle pas une photo ?

23/02/ La Lune rencontre Pollux

La Lune croissante est passée ces derniers jours de la constellation du Taureau aux Gémeaux. Ce soir, elle rencontre Pollux, étoile géante rouge distante de 34 années-lumière.

26/02/ La Lune rencontre Régulus

Quelques heures seulement avant la Pleine Lune, notre satellite rejoint Régulus, étoile principale du Lion. Après la fin du crépuscule, nous voyons dans le ciel étoilé une image intéressante : à l’ouest, les constellations d’automne se couchent, les constellations d’hiver atteignent au sud leur niveau le plus haut et, à l’est, le printemps se hisse au-dessus de l’horizon.

Mars en opposition 2020

01.10.2020, Marcus Schenk

Faits marquants de l’automne 2020

28.08.2020, Marcus Schenk

Mars en opposition, Léonides sans Lune et une intéressante occultation d’étoiles le soir. Il y a de nouveau suffisamment de raisons pour regarder les étoiles.

Ne laissez rien vous échapper au cours des trois prochains mois : l’Infographie de l’automne 2020 vous donnera un aperçu rapide des nombreux événements célestes importants attendus. Le texte d’accompagnement vous apportera d’autres détails d’un grand intérêt.

Nous vous souhaitons de captivantes heures d’observation.

Septembre :

06/09. La Lune rencontre Mars

Le soir du 5 septembre, la Lune et Mars se trouvent dans une dense constellation : à partir de 21h30 CEST, toutes deux se lèvent au-dessus de l’horizon est. Cependant, elles se rapprochent de plus en plus au cours de la nuit, jusqu’à ce qu’elles se trouvent à moins d’un degré de distance au petit matin du 6 septembre.

11/09. Neptune en opposition

Neptune est la planète la plus extérieure du système solaire : à ce jour, nombreux sont les observateurs qui ne l’ont que rarement vue. Cependant, elle atteint maintenant son opposition et se tient pendant toute la nuit dans une position favorable dans le ciel. A la tombée de la nuit, nous la trouvons au-dessus de l’horizon est, entre le Verseau et les Poissons. Avec une magnitude de 7,8, elle peut être découverte avec toutes les jumelles, mais ce n’est qu’au télescope que nous détectons le petit disque planétaire de Neptune, planète distante de 4,3 milliards de kilomètres.

14/09. Rencontre de la Lune, de Vénus et de M44

Vous êtes un lève-tôt ? Parfait, car vous allez alors vivre un délicieux moment, celui d’une rencontre entre la Lune, Vénus et l’amas d’étoiles ouvert M44. Par un ciel sombre, on peut déjà la détecter à l’œil nu. Les trois objets célestes sont pratiquement alignés, M44 représentant le centre. Ce qui est particulièrement beau : la Lune décline et elle n’est éclairée qu’à 14 %.

25/09. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

Pendant tout l’été, nous avons pu observer Saturne et Jupiter en Sagittaire, dans le ciel du soir. Ce fut tout simplement un temps fort pour chaque observation astronomique. Peu après le début de l’automne, le 25 septembre, nous assisterons à un beau spectacle avec la Lune.

Octobre :

03/10. La Lune rencontre Mars

Ce mois, la Lune remarque aussi que Mars doit être la star du mois. En octobre, en effet, elle la rencontre deux fois. Au cours de cette nuit, une distance de 4 degrés les sépare.

03/10. Vénus rencontre Régulus

Au cours de la période précédant l’aube, nous voyons surgir à l’est, la constellation printanière du Lion. Ce qui frappe, ce sont Vénus et l’étoile principale Régulus qui sont ensemble, cette dernière venant par ailleurs à la 22e position parmi les étoiles les plus lumineuses du ciel du soir. Percevoir consciemment les grandes différences de luminosité de ces deux corps célestes est un véritable plaisir.

08/10. Draconides

Les Draconides sont une pluie de météores qui semble provenir de la constellation du Dragon. Le 8 octobre, on escompte les taux de chute maximum. Il n’y a malheureusement pas de prévisions quant au nombre d’étoiles filantes à escompter, car ce nombre peut varier considérablement.

Le radiant se situe à proximité de l’étoile β Draconis. Le Dragon fait partie d’une constellation circumpolaire, ce qui fait que le radiant se situe à hauteur optimalement visible.

14/10. Mars en opposition

La période orbitale de Mars est de 686 jours, c’est-à-dire que l’on assiste à une opposition à peu près tous les deux ans. La dernière, qui remonte à 2018, nous a offert une grande proximité de la Terre et une planète Mars gigantesque, mais sa hauteur au-dessus de l’horizon était faible. Cette année, le diamètre de son disque n’est que de deux secondes d’arc plus petit, mais la position dans le ciel est nettement plus haute. Ce que cela signifie : l’une des meilleures possibilités d’observation dans les prochaines années.

21/10. Orionides

Les Orionides sont une petite pluie d’étoiles filantes, avec 20 météores environ par heure. Le radiant se situe dans la constellation d’Orion, près de l’étoile Bételgeuse. Vous pourrez observer les étoiles filantes pendant tout le mois, mais le maximum se situera entre le 20 et le 21 octobre. La meilleure période pour l’observation se situe entre 22 heures et 5 heures.

21/10. La Lune occulte Gamma SGR (Soft Gamma Ray)

Les occultations d’étoiles par la Lune sont fascinantes pour tous les observateurs, en particulier lorsqu’elles commencent du côté encore non éclairé de la Lune. Le 21 octobre, une opportunité optimale s’offrira à nous à la tombée de la nuit. À 20h35, l’étoile Gamma SGR (Soft Gamma Ray), d’une magnitude de 2,8, sera occultée dans la constellation du Sagittaire. Avec des étoiles de cette luminosité, l’effet est stupéfiant : comme si elle était éteinte, elle disparaît derrière la Lune et resurgit de l’autre côté à 21h42. Mais la Lune peut alors être déjà couchée en bien des endroits.

22/10. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

À peine un mois après la dernière rencontre, la Lune rejoint de nouveau les planètes Jupiter et Saturne. Le meilleur moment pour observer : au crépuscule.

29/10. La Lune rencontre Mars

Ce soir, la Lune et Mars se rencontrent et sont à une distance de 3 degrés.

31/10. Uranus en opposition

Uranus est l’une des géantes gazeuses les plus éloignées. Au télescope, elle n’apparaît que sous la forme d’un minuscule disque verdâtre, sur lequel nous ne détectons aucun détail. Mais vous pouvez encore l’identifier en tant que planète. Cherchez Uranus avec une carte du ciel ou, mieux encore,  avec le système GoTo de votre télescope. Avec un grossissement de 120-200x, vous pourrez alors détecter le petit disque planétaire.

Novembre :

10/11. Mercure à sa plus grande élongation ouest

Mercure se trouve à sa plus grande distance angulaire du soleil, 19 degrés. Elle atteint ainsi sa meilleure visibilité matinale cette année. Le 10 novembre, nous pourrons voir Mercure se lever au-dessus de l’horizon est, à 5h30 environ. Venue des couches de brume, Mercure brille au-dessous de Vénus.

11/11. La Lune occulte α Virginis (Epi) dans la Vierge

Le 11 novembre, il conviendrait que vous vous leviez tôt : dans les heures du matin, à partir de 6h40, on assistera à une occultation d’étoile rare et très bien visible. La Lune occultera l’étoile α Virginis de magnitude 4.

12/11. Jupiter rencontre Pluton

Jupiter et Pluton défilent l’une à côté de l’autre et se rapprochent le 12 novembre jusqu’à 40 secondes d’arc. Il est normalement difficile de trouver aisément l’ancienne planète et l’actuelle planète naine. Elle est en effet faible et ne peut être distinguée d’une étoile. Mais, cette fois, Jupiter constitue un bon point d’orientation pour chercher Pluton également sans monture GoTo.

13/11. Rencontre de la Lune, de Mercure et de Vénus

À l’aube apparaît une constellation qui va faire briller les yeux de tous les observateurs du ciel : dans le sens est, dans la constellation de la Vierge, Vénus, Mercure et le très fin croissant de Lune vont rayonner : une opportunité parfaite pour une belle impression du ciel du soir.

16/11. Léonides

Du 16/01 au 17/01, les Léonides atteignent leur maximum. À côté des Perséides, les Léonides font partie des pluies d’étoiles filantes les plus célèbres. Il y a eu des années où ces météores tombaient comme des gouttes de pluie du ciel. Cela se produit en général tous les 33 ans, lorsque la Terre entre en collision avec le nuage des Léonides. Dans les années normales, la chute maximale ne dépasse pas 20 météores par heure. Cette année, l’étroit croissant de Lune se couchera tôt et c’est sans obstacles que nous pourrons profiter des étoiles filantes pendant toute la nuit.

19/11. Rencontre de la Lune, de Jupiter et de Saturne

La constellation du Sagittaire disparaît alors définitivement du ciel en début de soirée mais, immédiatement au-dessus de l’horizon, nous pouvons aujourd’hui détecter, dans un joli groupe, la Lune âgée de cinq jours, ainsi que les planètes Jupiter et Saturne.

25/11. La Lune rencontre Mars

La Lune et Mars se rencontrent aujourd’hui à une distance de 6 degrés environ.

Images de la comète C/2020 F3 NEOWISE : différentes prises de vue réalisées par nos collègues [galerie de photos]

20.07.2020, Marcus Schenk

Chez Astroshop.de, nous foisonnons d’astronomes amateurs et d’autres individus qui depuis de nombreuses années, observent le ciel avec un enthousiasme débordant. Et comme vous pouvez vous en douter, les comètes étaient au cœur des conversations lors de la pause déjeuner, entre la soupe tomate et les tortellinis. Au printemps, nous pensions pouvoir admirer une magnifique comète aux mille éclats, mais toutes ces voyageuses n’ont eu de cesse de décevoir nos espoirs. D’où notre joie sans borne, lorsque la comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte en mars.

Visible uniquement dans le ciel du sud, elle a progressivement rejoint l’hémisphère nord. Au début du mois de juillet, elle se trouvait encore juste au-dessus de l’horizon et n’était observable que tôt le matin. Il est à présent possible de l’apercevoir en fin de soirée et le matin à partir de 3 heures, environ au-dessus de l’horizon nord. Elle est tellement lumineuse qu’on peut la distinguer à l’œil nu en ville.

Certains vont jusqu’à la comparer avec la comète Hyakutake, qui avait furtivement traversé le ciel en 1996 avec sa longue trainée lumineuse. En effet, nous n’avons pas connu de comète aussi spectaculaire depuis Hyakutake et Hale-Bopp.

Découvrez les prises de vue de la comète réalisées par nos collègues ces derniers jours dans la galerie de photographies ci-dessous :

Komet Neowise Michele Russo

Auteur de l’image : Michele Russo

 

Komet Neowise von Uli Zehndbauer

Auteur de l’image : Uli Zehndbauer, Sony RX-100 Mk I, 10s ISO 800 photo réalisée en une prise et sans suivi. 10 juillet 2020, 3h15, lieu : Kalvarienberg (Mont du calvaire), Karlskron/Pobenhausen

 

Auteur de l’image : Frank Gasparini, capture réalisée en une prise 400 ASA, 4 sec, 70 mm avec Pentax K3

 

Auteur de l’image : Marcus Schenk, réalisée avec un Sony Alpha 7s plein format, 70 mm, f/5,6, 3,1 secondes, 3h41.

 

Auteur de l’image : Michal Baczek, télescope : SW 120/600 sur une monture Meade LX85. Appareil photo Nikon D3200, durée 1x30s

 

Auteur de l’image : Carlos Malagon, Omegon ED80 avec réducteur, appareil photo Canon 350D, empilement 30×20 secondes.

 

Auteur de l’image : Joao Martins, appareil photo Sony A7 III, Sigma 50mm, f/5,0, 15 secondes, Pateira de Fermentelos, Portugal

 

Si vous souhaitez observer vous-même la comète, consultez notre graphique du ciel que vous trouverez dans notre article C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?

Nous vous souhaitons de passer des moments inoubliables à observer le ciel !

PS : vous êtes à la recherche de jumelles pour observer la comète ? Voici nos recommandations inédites en la matière.

A découvrir dès aujourd’hui : masques en tissu aux jolis motifs astronomiques

08.07.2020, Marcus Schenk

Que vous vous rendiez au supermarché, à la librairie ou à l’observatoire astronomique public, le port du masque est obligatoire partout. Alors autant en choisir un qui vous plaise. Un jeu d’enfant avec les nouveaux masques aux motifs astronomiques, dont de magnifiques images des Pléiades et de la couronne solaire lors d’une éclipse. Le port du masque correspond ainsi davantage à votre profil d’astronome amateur et de fan du cosmos.

Un élargissement hors pair de la gamme de masques en tissu Masketo, qui n’étaient disponibles qu’en noir, blanc et dans différentes tailles – enfant y compris -, ou avec le motif Couronne boréale.

La couronne solaire : le Soleil est l’une des sources de la vie sur Terre. Il ne s’agit que d’une étoile de taille moyenne située en marge de la galaxie, mais pour les êtres humains que nous sommes, elle est d’une importance capitale, à l’instar de notre Planète. Le masque montre une éclipse solaire totale, qui se produit lorsque la Lune s’intercale entre la Terre et le Soleil. Du fait de cette coïncidence inouïe, la Lune et le Soleil apparaissent de la même taille, ce qui nous permet d’admirer la couronne solaire telle qu’elle figure sur le masque.

Maske mit Sonnencorona

Couronne solaire

Les Pléiades : les Sept Sœurs étaient déjà connues au temps de la Préhistoire, ce qui explique pourquoi on découvrit une peinture rupestre âgée de 17 000 ans, ainsi qu’une représentation sur le disque céleste de Nebra à leur effigie dans une grotte. Considérées par certains comme le « petit chariot », elles constituent l’amas ouvert d’étoiles le plus célèbre du ciel. Distant de 400 années-lumière de la Terre seulement, ce dernier est constitué d’étoiles bleutées de masse élevée âgées de 100 millions d’années seulement.

Plejaden auf der Maske

Les Pléiades

Motif estival : si vous souhaitez arborer une touche d’été sur votre visage, optez pour ce masque aux jolis palmiers sur un ton frais de turquoise.

Maske mit Sommermotiv

Motif estival

Tous les masques de Masketo sont des masques d’appoint, qui peuvent contribuer à réduire la propagation de gouttelettes dans la crise du coronavirus.

Les avantages :

  • Masque facial à motif
  • Pourvu d’élastiques
  • Doublé et doté d’une barrette pour le nez
  • Intérieur 100% coton et extérieur 100% Polyester
  • Lavable en machine à 60°C
  • Fabriqué en Europe

Remarque : ces masques sont destinés à réduire le risque de contamination de l’environnement extérieur par projection de gouttelettes. Il ne s’agit pas d’un dispositif médical au sens de la Loi allemande sur les dispositifs médicaux (MPG) ni d’un équipement de protection individuelle (EPI).

A la pointe de la mode au planétarium ou dans votre club d’astronomie : commandez votre masque étoilé en tissu dès aujourd’hui.

C/2020 F3 (NEOWISE) : une nouvelle comète sous les projecteurs ?

06.07.2020, Marcus Schenk

Va-t-elle occuper le devant de la scène céleste ? Ou disparaître discrètement par la petite porte ? Une comète prometteuse est à nouveau en chemin dans le système solaire. Mais que nous réserve C/2020 F3 (NEOWISE) ? Les estimations la concernant nous tiennent en haleine …

Komet F3 NEOWISE

Comet C/2020 F3 (NEOWISE)

Tout a commencé au printemps avec la comète Y4 ATLAS : la rumeur ne tarda pas à l’ériger au rang de Grande Comète 2020, car elle décrivait une orbite similaire à celle de la Grande Comète de 1844. A ce moment-là, elle atteignait encore une brillance non négligeable de magnitude 1. La comète Y4 ATLAS a donc fait naître de beaux espoirs, avant de se désintégrer soudainement. C’est sous forme de débris qu’elle a continué à fuser à travers le cosmos, et le grand événement n’a pas eu lieu. Nous avons également pu parfois observer la comète C/2017 C2 (Panstarrs), qui est cependant restée en deçà des attentes.

La perspective réjouissante d’une autre comète brillante C/2020 F3 (NEOWISE)

Heureusement, l’Univers n’est jamais à court de surprises : la nouvelle comète C/2020 F3 (NEOWISE) a été découverte le 27 mars par le télescope spatial NEOWISE sous forme de « luciole » de faible brillance (magnitude 17). Les talentueux dénicheurs de comète parmi la communauté scientifique lui prédisent désormais un brillant avenir. On murmure à huit-clos qu’elle pourrait même atteindre une luminosité de magnitude 0,6. Quoi ? Impossible. Et pourtant si ! Mais ne le répétez pas trop fort.

Ce graphique montre la trajectoire de la comète C/2020 F3 (NEOWISE)

Où se situe la comète et comment l’observer ?

Soyez bien attentif si vous ne souhaitez pas passer à côté des informations essentielles
Actuellement, la comète NEOWISE se trouve toujours dans l’hémisphère céleste sud : elle est cependant en train de migrer lentement vers le ciel étoilé du nord et s’élève chaque jour un peu plus. A partir du 15 juillet, on pourra l’admirer dans le ciel du soir (à partir de 22h30) à 15 degrés au-dessus de l’horizon nord-ouest. Malheureusement, il ne sera pas possible de l’observer toute la nuit, car elle sera proche du Soleil. Les jours suivants, elle se déplacera dans la constellation du Lynx (assez peu perceptible) en direction de la patte avant de la Grande Ourse. Vous ne disposez que d’un temps limité après le crépuscule, mais le spectacle en vaut la peine.

Télescope, jumelles ou œil nu ?

Si les experts ont vu juste, NEOWISE atteindra une luminosité de magnitude 0,6 le 5 juillet lorsqu’elle approchera de son périhélie. Le 15 juillet, elle devrait cependant encore briller d’un puissant éclat de magnitude 2 dans le ciel. Les télescopes ou jumelles de toutes les sortes possibles, voire une simple paire d’yeux, feront alors l’affaire.

A la mi-juillet, elle n’aura pas encore atteint sa destination finale : au cours du mois, elle continuera à côtoyer les pattes de la Grande Ourse avant de rejoindre la magnifique Chevelure de Bérénice le 1er août. Pendant cette période, sa luminosité diminue légèrement : elle chutera pour atteindre magnitude 3 le 20 juillet et magnitude 5,5 le 1er août. Elle ne perdra pas pour autant tout son charme. En effet, le ciel sera alors plus sombre et elle pourrait gagner plus de 10 degrés de hauteur.

Pourra-t-on un jour échapper à ce cycle infernal des comètes sans éclat ? C’est ce qu’il faut observer de près. Nous vous souhaitons de suivre ces évolutions avec joie et enthousiasme.

Vous pouvez télécharger le graphique sous forme de PDF en cliquant sur le lien suivant : Aufsuchkarte_C:2020 F3 NEOWISE.