Les débuts ne sont pas difficiles mais il vous faut quelque savoir-faire si vous souhaitez connaître le plaisir de l’astronomie à long terme. Nos FAQ vous aideront dans vos premiers pas.
La réponse à cette question est très claire : vous pouvez vous lancer facilement. Rien n’est plus facile que de diriger une lunette vers le ciel et de regarder. Mais si vous souhaitez connaître le plaisir de ce beau passe-temps à long terme, il faut que vous approfondissiez un peu plus les choses. Avant, ou au moment d’acheter un télescope, nous vous conseillons donc de vous procurer un livre d’initiation et une carte des étoiles afin d’acquérir le savoir-faire de base et de pouvoir vous orienter dans le ciel.
C’est une bonne mais difficile question à laquelle il ne peut bien sûr pas être répondu en une phrase. En effet, il faut d’abord que vous sachiez ce que vous souhaitez observer. Si vous souhaitez par exemple vous lancer à fond dans l’observation du ciel profond et y ajouter les galaxies peu lumineuses, vous aurez obligatoirement besoin d’une optique à partir de 200 mm d’ouverture. Ce n’est en effet qu’à partir de cette ouverture que l’observation des galaxies est vraiment judicieuse. Seuls les télescopes offrent une telle ouverture à des prix relativement bas.
Mais si vous êtes un fan de la Lune et des planètes, une lunette astronomique, qui offre une image riche de contrastes, s’impose. S’il est important pour vous d’obtenir une image neutre en couleur et particulièrement contrastée, il conviendrait peut-être d’opter pour un apochromate ED (forme particulière de lunette) car, même à de forts grossissements, il vous offrira une image aux couleurs pures. Mais, outre l’optique, les télescopes diffèrent aussi par quelques autres caractéristiques. Certains sont particulièrement lourds et stables, d’autres sont très légers et se prêtent au voyage. Pour les enfants, il y a des télescopes particulièrement faciles à manipuler et, pour les amateurs d’informatique, il existe la possibilité de piloter les télescopes depuis le PC. Vous trouverez d’autres informations dans ces FAQ et sur nos autres pages d’informations : « Réflexions générales sur le choix d’un télescope ». Et c’est avec plaisir que nous vous conseillerons personnellement, chez nous ou par téléphone. Appelez-nous tout simplement, nous sommes là pour vous aider !
Les enfants à partir de 6 ans peuvent se lancer dans l’astronomie et jeter encore un regard sur la Lune avant d’aller dormir, avec l’Omegon N 76/300. Ses possibilités sont limitées mais ce petit télescope est en revanche robuste et extrêmement facile à utiliser.
Un télescope léger avec une monture azimutale simple convient non seulement pour les enfants, mais encore pour les adolescents et les adultes, pour débuter. Vous trouverez ici quelques exemples :
Ces télescopes conviennent bien pour débuter et, tant par leur taille que par leur poids, ils sont faciles à manipuler par les enfants. Si vous souhaitez d’emblée offrir à votre enfant un télescope plus grand, il ne fait pas de doute que vous serez bien servi avec un télescope Dobson. Ces télescopes sont très faciles à monter et à utiliser, et la visée est positionnée de sorte que n’importe quel enfant puisse atteindre le porte-oculaire sans difficulté.
Quant aux adolescents, nous ne faisons pas de différence avec les adultes débutants. Si le budget le permet, nous conseillons de choisir d’emblée des appareils plus grands qui permettent de vraiment découvrir la grande diversité de l’Univers, par exemple :
Il convient également de mentionner ici les télescopes avec option GoTo, c’est-à-dire des télescopes équipés d’un processeur qui les pilote automatiquement vers l’objet souhaité. Les télescopes suivants ne sont en aucune façon trop ambitieux pour les adolescents ou les adultes qui s’intéressent sérieusement à l’astronomie :
Cela dépend de vos exigences. Il existe déjà des télescopes autour de 60 €. Mais, si vous voulez accéder judicieusement à l’astronomie amateur et ne pas être déçu, il serait approprié d’investir 300 € au moins. Il n’y a pratiquement pas de limites supérieures : plus vous investissez dans un télescope, plus grandes seront la qualité optique et la performance, la stabilité mécanique et la durée de vie de l’appareil.
Les télescopes de marques dont les prix dépassent 1 000 € sont la plupart du temps faits pour durer de longues années. Bien entendu, il existe des télescopes tout à fait corrects à des prix moins élevés mais, si l’on souhaite une qualité mécanique et une performance optique irréprochables, il vaut mieux investir un peu plus.
Lorsqu’on voyage, on se heurte souvent au problème de l'espace limité pour les bagages. Il convient donc de choisir plutôt un télescope plus petit, pour qu’il rentre aussi, le cas échéant, dans les bagages en avion. Le Celestron NexStar SE ou le Meade ETX, par exemple, sont à conseiller à ces fins. Si vous n’attachez pas d’importance à un pilotage par ordinateur, un Travelmax Maksutov de Skywatcher vous donnera toute satisfaction.
Il y a quelques différences qui dépendent de la taille du télescope et donc, également, de sa performance.
Le télescope vous montre d’innombrables cratères, parfois avec leurs petites montagnes au centre, c’est-à-dire des structures évoquant les éjections au moment de la formation du cratère.
La plus grande planète de notre système solaire est Jupiter. C’est un objet très gratifiant à observer. Vous pouvez ainsi regarder les quatre grandes lunes galiléennes qui, avec Jupiter, ressemblent à un petit système solaire. Sont également visibles des structures nuageuses qui changent constamment. On peut également voir la Grande Tache rouge, qui est un cyclone sur Jupiter, d’une longueur de 40 000 km. Concernant Saturne, vous voyez le grand anneau, la division de Cassini, des bandes équatoriales et, parfois, des nuages blancs. Outre quelques lunes plus petites, on peut également voir la plus grande lune de notre système solaire: la lune de Saturne, Titan.
Concernant Vénus, on peut observer les phases car, en se plaçant dans notre perspective, Vénus n’est éclairée qu’en partie par le Soleil.
On peut également observer les objets plus lointains que notre système solaire. Il s’agit par exemple de nébuleuses planétaires comme la nébuleuse de l’Anneau dans la Lyre (distante de 2 000 al), d’amas globulaires comportant parfois 1 million d’étoiles, par exemple M13 (distant d’environ 30 000 al), de galaxies (systèmes d’étoiles comme notre Voie lactée), par exemple la galaxie d’Andromède (distante de 2,5 millions al). Vous pouvez également observer des nébuleuses en émission où naissent les étoiles, par exemple la nébuleuse d’Orion, distante d’environ 1 500 al.
Il est bien sûr impossible d’énumérer tout ce que l’on peut voir avec des télescopes. Les possibilités sont pratiquement illimitées, de la même façon que l’Univers lui-même.
Nous souhaitons toutefois vous éviter d’être déçu : les emballages de petits télescopes sont parfois agrémentés de magnifiques images en couleur prises par le télescope Hubble. Or, on ne peut pas voir les objets tels qu’ils sont représentés, en particulier parce qu’il s’agit là d’astrophotos prises avec une assez longue exposition (plusieurs minutes). Avec un bon télescope et les accessoires appropriés, vous pouvez toutefois réaliser vous-même des photos presque aussi belles.
Les accessoires indispensables dépendent entre autres de ce que l’on souhaite observer. Mais, en principe, il est conseillé de commencer par un choix judicieux d'oculaires. L’équipement de base de la plupart des lunettes comporte deux oculaires qui permettent, ainsi, différents grossissements. Se donner un peu plus de marge de manœuvre en se procurant des oculaires supplémentaires ne peut pas nuire.
Ainsi est-il par exemple judicieux de pouvoir observer avec un faible grossissement, un grossissement moyen et un fort grossissement. Mais des gradations plus fines sont également utiles. L’observation des planètes devient vraiment intéressante à partir d’un grossissement de 150x, par exemple. En revanche, les objets du ciel profond offrent souvent de très belles observations à de faibles grossissements déjà.
Attention : plus la distance focale des oculaires est petite, plus grand est le grossissement ! Mais, en fonction du télescope, il n’y a qu’un grossissement judicieux maximum.
Sont par exemple judicieux, outre les oculaires, un filtre lunaire ou des filtres colorés pour augmenter le contraste sur les planètes. Si vous souhaitez pratiquer l’astronomie de jour également, nous vous conseillons un filtre solaire à placer devant l’objectif. La feuille de filtre solaire de Baader constitue ici le meilleur choix.
Les lentilles de Barlow augmentent la distance focale de la lunette d’un facteur 2 ou 3. Si vous utilisez une lentille de Barlow 2x en liaison avec un oculaire, vous multipliez le grossissement par deux. Si vous utilisez par exemple un oculaire qui donne, sur votre télescope, un grossissement de 50x, vous obtenez avec la lentille de Barlow et l’oculaire un grossissement de 100x. Ceci vous évite d’acheter des oculaires supplémentaires mais, à notre avis, il s’agit là toujours d’un compromis. Des oculaires individuels donneraient une meilleure qualité d’image.
Vous envisagez aussi d’utiliser votre télescope pour des observations terrestres ? Pour ce cas, nous vous proposons des lentilles de redressement. Une lunette vous présente toujours une image inversée de haut en bas. Pour observer le ciel, peu importe que l’image soit à l’envers ou non. Il n’en va pas de même pour l’observation terrestre. La lentille de redressement retourne l’image de sorte qu’elle apparaisse à l’endroit.
Si vous souhaitez vous initier à l’astrophotographie, vous devez vous procurer les accessoires en conséquence. Le plus simple consiste à utiliser un appareil photo numérique compact courant et l’adaptateur universel pour appareil photo. Toutefois, vous obtiendrez de meilleurs résultats encore avec des appareils reflex numériques ou analogiques. À ces fins, nous pouvons vous proposer différents adaptateurs et ce que l’on appelle des bagues T, en fonction de votre type d’appareil photo.
Qui dit galaxies dit dans tous les cas un télescope d’une ouverture de 200 mm ou plus car, à notre avis, ce n’est qu’à partir de cette ouverture que l’observation des galaxies devient intéressante. Bien sûr, une telle optique convient également pour les planètes.
Peu importe alors que vous optiez pour un Newton, un Maksutov ou un Schmidt-Cassegrain. À budget égal, les télescopes à miroir de Newton offrent toutefois la plus grande ouverture.
Oui, toutes les lunettes permettent aussi de faire des observations terrestres. Mais comme une lunette génère une image inversée, il vous faut une optique qui présente l’objet redressé verticalement et latéralement. Dans le cas d’un télescope de Newton, vous avez besoin à ces fins d’une lentille de redressement. Si vous possédez une lunette, le mieux est d’utiliser un renvoi coudé Amici de 45° ou 90°.
Pour observer le soleil, il vous faut un filtre solaire à placer devant l’objectif. Les filtres solaires sont disponibles sous forme de feuille ou en verre. Une fois placé devant l’objectif, le filtre ne laisse plus entrer dans le télescope qu’une infime fraction, non dangereuse, de la lumière du soleil. Vous pouvez ainsi observer le soleil sans aucun danger. Nous déconseillons instamment les filtres solaires à placer devant l’oculaire (que vous ne trouverez pas chez nous) car ils peuvent être dangereux.
Attention : ne regardez jamais directement dans le télescope sans un filtre solaire placé devant l’objectif !
Les filtres colorés renforcent les contrastes lorsque l’on observe les planètes. Les filtres appropriés permettent de détecter les détails des surfaces qui, sinon, sont à peine ou pas du tout détectables. Nous sommes à votre disposition pour vous dire quels sont les filtres dont vous avez besoin et pour quel usage. Le fabricant Omegon propose un jeu de filtres colorés à conseiller tout particulièrement. Ce jeu comprend six filtres colorés différents à un rapport qualité/prix optimal. Des tests réalisés en interne nous ont permis de constater que ces filtres étaient d’une excellente qualité optique et que la sélection convenait très bien pour augmenter les contrastes sur les planètes les plus différentes.
Les filtres ne se placent pas devant l’œil mais ils se vissent côté télescope, sur la jupe chromée des oculaires.
Les oculaires zoom conviennent bien pour observer le soleil sur un système H-Alpha et pour l’observation de nuit, sur des longues-vues par exemple.
Dans l’observation astronomique, ils ne peuvent être qu’un compromis. Sous un fort grossissement, le champ de vision apparent diminue énormément, peut-être 40-45° de résiduel. Seules les distances focales d’oculaires fixes peuvent être calculées de façon idéale et fournir ainsi une image impeccable.
A l’intérieur des oculaires zoom, on déplace un groupe de lentilles, ce qui signifie forcément que ces lentilles ne peuvent plus être dans la position idéale à l’intérieur de ce système optique. La forme des lentilles, en ce qui concerne la distance par rapport aux autres lentilles, n'est pas optimale.
Dans la pratique, ceci signifie une perte de contraste et de netteté des bords. Pour observer les étoiles, c’est un inconvénient. Pour observer de grands objets ou champs d'étoiles, en revanche, ceci n’a que peu ou pas d’importance.
Il arrive souvent que les débutants soient déçus lorsqu’ils regardent pour la première fois dans leur lunette. Ceci est le plus souvent dû à des attentes mal définies ou au fait qu’ils n’arrivent pas à trouver les objets à observer.
Ne vous inquiétez pas. La plupart du temps, le problème se solutionne rapidement. Nous avons à ces fins élaboré pour vous une petite liste de contrôle.
Conseil : au début, demandez conseil dans un observatoire ou auprès d’un club d’astronomie. Il y a en France beaucoup d’observatoires qui seront heureux de vous accueillir ! Vous y trouverez des astronomes amateurs expérimentés qui ont certainement fait des expériences similaires aux vôtres à leurs débuts. Et il y a sûrement aussi un club d’astronomie près de chez vous. Rendez-vous à cet égard sur le site de l’Association Française d’Astronomie.
En général, la résolution d’objets astronomiques n’est pas limitée par l’optique mais par le « seeing ». L’astronome appelle « seeing » la turbulence atmosphérique qui brouille l’objet observé. Les nuits où les étoiles scintillent fortement, le télescope intensifie encore ce scintillement. Les nuits où l’on peut utiliser de forts grossissements sont rares. En outre, la distance par rapport à l’horizon exerce une influence sur la turbulence atmosphérique. Si l’objet observé se situe près de l’horizon, le regard doit traverser un grand volume d’air qui nuit à la qualité de l’image. En direction du zénith, le chemin par lequel la lumière traverse l’atmosphère est en revanche plus court et l’on peut utiliser des grossissements plus forts. La règle d’or est la suivante : pour observer la Lune et les planètes, leur distance par rapport à l’horizon doit être d’au moins 40 degrés.
Ce grand volume d’air en direction de l’horizon est une raison expliquant pourquoi les lunettes destinées à observer la nature de jour doivent être utilisés à un grossissement de 50x au maximum.
Veuillez noter qu’il ne faut pas observer au télescope à travers une fenêtre. La surface de l’optique du télescope est traitée avec beaucoup plus de précision que la surface du verre d’une fenêtre. Aucun télescope ne peut donc déployer ses pleines performances si l’on observe à travers une fenêtre. N’utilisez votre appareil qu’à l’extérieur, après l’avoir laissé refroidir suffisamment. Les turbulences de l’air à proximité de fenêtres, de toits ou de bâtiments chauds diminuent sensiblement la qualité de l’image sous de forts grossissements !
Si vous vous interrogez quant aux performances de votre télescope, vous pouvez le tester sur des étoiles doubles. Le contraste est ici tellement grand que de forts grossissements sont possibles, même en présence de conditions médiocres. En outre, on trouve presque toujours un objet intéressant près du zénith.
La Lune est un objet très intéressant pour faire ses premiers pas dans le ciel étoilé. On peut parfaitement la regarder avec n’importe quelle lunette. On ne peut toutefois pas le faire à n’importe quel moment. Pour distinguer des contours sur la Lune, on a besoin de forts contrastes. Les ombres portées, pendant la phase de demi-lune, sont idéales. À la pleine lune, il n’y a pas d’ombres sur la Lune et l’image apparaît terne et pauvre en contrastes.
La façon la plus simple de faire de l’astrophotographie, c’est d’ajouter un appareil photo. Vous pouvez alors photographier le ciel étoilé avec un objectif photo. Il ne vous faut presque rien, si ce n’est une monture fonctionnant avec précision et, pour les objectifs de grande distance focale, un oculaire réticulé pour contrôler le suivi. Votre monture doit, bien sûr, être équipée d’un suivi motorisé.
Avec un oculaire PC, vous pouvez amener la Lune et les planètes directement sur l’écran de votre PC et enregistrer les photos. Si vous n’avez pas de PC ou si vous préférez transmettre les photos sur votre caméra vidéo ou votre téléviseur, il vous faut un oculaire TV.
La Webcam est un appareil très apprécié pour prendre des astrophotos. On l’utilise surtout pour photographier nos planètes et la Lune. Il faut toutefois avoir un PC ou un ordinateur portable près du télescope, pour pouvoir transférer les photos directement. L’Omegon CCD Solar System Imager convient très bien. Elle est équipée d’un vrai capteur CCD et non pas, comme d’autres caméras, d’un capteur CMOS. Elle convient particulièrement bien pour les applications astros. On peut la raccorder au télescope via un adaptateur de 1,25". Nous vous conseillons d’utiliser, en plus, une lentille de Barlow qui vous permettra de prolonger la distance focale du télescope et, ainsi, d’augmenter l’échelle de reproduction des planètes.
Autre possibilité, la Brightstar Mammut CCD L429, qui est une véritable caméra astronomique. Un capteur à haute sensibilité et un refroidissement thermoélectrique permettent, après un court temps d’initiation, d’obtenir de belles photos du ciel profond, qui n’étaient réservées, il y a des années, qu’aux professionnels.
Pour vous faire conseiller de façon approfondie concernant l’astrophotographie, prenez tout simplement contact avec nous.
À notre avis, rien ne vaut les performances d’un bon oculaire. Une lentille de Barlow est en effet toujours un composant optique supplémentaire dans lequel peuvent se produire des reflets risquant de diminuer la qualité de l’image. Ceci étant, une lentille de Barlow est naturellement pratique. Pour la photographie avec webcam, elle est pratiquement indispensable car elle vous permet de prolonger la distance focale du télescope et, ainsi, d’augmenter l’échelle de reproduction de la planète.
Deux causes sont possibles. Soit vous n’avez pas inséré d’oculaire dans le porte-oculaire, soit la distance entre l’œil et l’oculaire est trop grande. Mettez l’oculaire ayant la distance focale maximum dans le porte-oculaire et amenez l’œil dans une position qui ne soit plus qu’à un millimètre de la lentille de l’oculaire. Le miroir secondaire disparaîtra alors. Si, malgré la mise au point, vous ne voyez qu’une surface claire ou sombre sans structure, cela veut dire que le télescope est dirigé sur un endroit où il n’y a rien.
Un télescope est composé de l’optique, de la monture, du trépied et des oculaires. Ici, nous vous en disons plus sur les différents composants. Les principales différences résident dans le type de conception : on distingue en particulier les télescopes à lentille (réfracteurs ou lunettes) et les télescopes à miroir (réflecteurs). Ces deux types de conception peuvent à leur tour être subdivisés en différents sous-types.
Télescope à miroir ou lunette ? Schmidt-Cassegrain ou Maksutov ? Quiconque se pose ces questions embarrassantes avant d’acheter un télescope aimerait connaître les avantages et les inconvénients des différents types de construction.
Caractéristiques optiques telles que l’ouverture d’objectif et la distance focale : plus l’ouverture de la lunette est grande, plus la lunette collecte de lumière. Cette caractéristique est la plupart du temps plus importante que la distance focale de laquelle découle la capacité de grossissement de la lunette.
Une bonne lunette offre une très belle image riche en contrastes. Il n’y a pas, dans le chemin optique, des composants qui pourraient conduire à un vignettage et une perte de lumière (comme c’est le cas avec le télescope à miroir). Il n’apparaît pas d’aigrettes de diffraction et les amas d’étoiles ouverts ont la finesse d’une aiguille et sont très esthétiques. D’autre part, ces lunettes ne sont en général fabriquées que dans de petits diamètres, sinon elles seraient très peu maniables et coûteraient également cher. Par ailleurs, beaucoup de lunettes de courte distance focale présentent des aberrations chromatiques.
En revanche, les réflecteurs sont fabriqués dans de très grands diamètres et collectent, ainsi, énormément de lumière. Ceci est important, par exemple, pour l’observation du ciel profond. Une comparaison entre une lunette et un réflecteur de même ouverture montre que le réflecteur est généralement plus économique.
Le type de monture : on distingue ici la monture astronomique (équatoriale ou parallactique) et la monture simple (azimutale). La première est à conseiller pour la plupart des observations car elle permet au télescope, en tournant une seule molette, de compenser la rotation de la Terre et de garder les objets célestes visés, dans le champ de vision. En revanche, la monture azimutale est d’une structure et d’une utilisation plus simples, elle est plus facile à transporter et, en particulier pour observer la nature dans la journée, elle convient mieux.
Certains télescopes sont en outre équipés d’une commande GoTo qui permet souvent de pointer très facilement et automatiquement, par simple appui sur une touche, des milliers d’objets célestes enregistrés dans un processeur intégré.
Si votre télescope est équipé d’une fonction GoTo, il peut également être piloté via un PC externe. Toutefois, nous déconseillons en général ce mode de pilotage aux débutants. En principe, la raquette dispose déjà de toutes les fonctions de commande du PC. Pour les débutants, il est plus important de comprendre d’abord le mode de fonctionnement de la raquette et de s’initier aux fonctions de base du télescope.
Le raccordement de la commande PC s’effectue en règle générale via un connecteur RJ45 (côté télescope) et un connecteur RS232 (côté PC). Le connecteur RJ45 ne s’insère pas dans le télescope mais dans la raquette. Celestron et Skywatcher fournissent le câble avec bon nombre de leurs montures GoTo.
Si votre ordinateur ne dispose pas d’un port RS-232, vous pouvez utiliser un adaptateur USB vers RS-232. Cet adaptateur convient également pour les appareils de Skywatcher. Quant au logiciel, vous pouvez utiliser différents programmes de cartes du ciel comme, par exemple, Redshift ou le freeware ‘Cartes du Ciel’. Les fabricants proposent également leurs propres programmes. Le logiciel de Meade s’appelle Autostar et celui de Celestron Nexremote.
Il arrive que l’on nous contacte parce que la liaison entre le PC et la raquette ne fonctionne pas. Le plus souvent, la cause se situe dans le PC et dans l’adaptateur RS232-USB. Nous conseillons d’attribuer un autre port COM à l’adaptateur RS232-USB, dans le gestionnaire de périphériques, puis de redémarrer le PC. Après redémarrage, il faut vérifier dans le gestionnaire de périphériques que le port COM a bien été modifié et corriger également dans le logiciel de commande. Si une liaison n’est alors toujours pas possible, nous conseillons de remplacer le pilote de l’adaptateur RS232-USB par un pilote authentique Prolific. Si vous souhaitez vous épargner les problèmes fréquents avec l’adaptateur RS232-USB, nous vous conseillons de travailler sans fil. L’adaptateur Omegon SkyFi Wireless-Lan fonctionne avec iPhone, iPad ou PC.
En principe, la commande du télescope fonctionne avec toutes les versions récentes de Windows, si l’adaptateur USB-RS232 possède un pilote adapté. Si le logiciel de commande de Meade ou Celestron n’est prévu que pour une version plus ancienne du système d’exploitation, on peut utiliser le mode de compatibilité. En alternative, la plupart des logiciels de planétariums standard disposent d’une interface adaptée.
Si, malgré ces conseils, vous ne parvenez pas à établir une connexion entre votre télescope et votre ordinateur, il s’agit d’un problème pour lequel le fabricant sera le mieux à même de vous aider directement. Vous trouverez les adresses de contact à la rubrique Support Technique.
Il existe des télescopes tout équipés qui disposent d’une fonction GoTo. On peut ainsi approcher pratiquement n’importe quel objet via le petit ordinateur fourni. Vous trouverez ici quelques télescopes sélectionnés comportant cette technologie ! Certains télescopes offrent aussi l’option permettant, via une interface, de relier le télescope au PC. Il faut alors en plus un programme (ou pilote) supportant cette fonctionnalité du télescope. À citer, par exemple, le programme Starry Night.
De nombreux télescopes, équipés d’une monture équatoriale, sont fournis sans moteur. Dès que l’on a aligné le télescope sur l’étoile polaire et pointé un objet, il faut tourner la molette de l’axe d’ascension droite pour compenser la rotation de la Terre et faire en sorte que l’objet reste au centre du champ visuel. Mais, si l’on observe longtemps, on constatera que ceci peut s’avérer très pénible sur la durée. Un moteur peut vous éviter ce travail et vous permettre de vous concentrer entièrement sur votre observation. Un moteur est indispensable pour l’astrophotographie.
Il s’agit d’un télescope à miroir de Newton, qui est posé dans un berceau remplaçant la monture et le trépied. Un télescope Dobson est ainsi une structure très simple et c’est donc presque exclusivement dans l’optique que l’on investit. Cette monture azimutale Dobson permet de déplacer le télescope très facilement dans toutes les directions. Des paliers lisses et rotatifs complémentaires facilitent la manipulation.
Faire l’acquisition d’un Dobson permet de bénéficier de l’avantage d’une installation rapide, car le télescope n’est constitué que d’une optique et d’un berceau. Ces deux éléments sont extrêmement rapides à installer et l’on peut commencer à observer sans alignement préalable.
Bien entendu. Nous avons un showroom où vous pouvez examiner les différents télescopes en détail. Puis-je voir des télescopes chez vous, avant d’en acheter un ? Vous pouvez toucher les télescopes et les comparer pour déterminer quelle est l'instrument répondant à votre besoin.
Nous pouvons en outre vous conseiller personnellement, ce que nous faisons toujours avec grand plaisir. Comme nous ne sommes pas un magasin classique, nous vous demandons simplement de nous appeler préalablement pour convenir d’un rendez-vous.
Différentes raisons plaident contre l’achat chez un discounter :
Absolument, venez nous voir ! Vous êtes cordialement invité à nous rendre visite dans notre salle d’exposition où nous pourrons vous montrer les différents appareils de visu.
Si toutefois vous n’avez pas la possibilité de venir nous voir, il y a aussi de bonnes raisons faisant qu’une commande en ligne prend tout son sens :
On ne peut pas dire en toute certitude que telle ou telle marque est la meilleure. Il y a bien sûr certaines marques de télescopes dont on peut estimer que, pour une production en série, elles fabriquent des télescopes de grande qualité. En font partie, par exemple, les marques Celestron, Vixen et Meade. Mais des marques meilleur marché comme Omegon Basic et Skywatcher, par exemple, proposent également une bonne qualité ayant force de conviction. La plupart des télescopes de la catégorie des prix bas à moyens sont fabriqués en Chine. Mais comme les produits de marque venant de Chine sont soumis à un contrôle de qualité sévère, leur qualité est également bonne.
Les jumelles convenant pour observer le ciel doivent avoir une puissance lumineuse relativement grande. Des diamètres d’objectifs à partir de 42 ou 50 mm entrent à ces fins en ligne de compte. Ces jumelles sont aussi tellement compactes qu’elles ne représentent pas une charge et elles sont pourtant tellement performantes que l’on peut parfaitement les utiliser pour l’astronomie. Veillez à ce que le grossissement des jumelles ne soit pas trop fort. Un grossissement supérieur à 10x n’a notamment pas de sens si vous souhaitez tenir les jumelles dans votre main et ne pas les monter sur un trépied. En outre, c’est la qualité optique qui est déterminante. Transmission de lumière, contraste, traitement et pureté des couleurs : ce sont ces critères qui distinguent les jumelles simples des jumelles de grande qualité.
Sur Internet, vous trouvez parfois des modèles de la série GT d’apparence similaire. La série GT est le prédécesseur de la série SE. Les différences entre les deux séries font que l'écart de prix est justifié : le tube ne peut pas être retiré de la fourche, il n’y a pas de port pour un GPS et pas de port pour un appareil photo, ce qui veut dire que l’électronique est en général nettement plus simple. La version logicielle est celle d’il y a deux ans. Et, sur les appareils GT, il n’y a pas de traitement multicouche selon le procédé XLT !
L’adaptateur Piggy Back permet de monter sur le télescope un appareil photo équipé d’un objectif photo normal et de le guider avec le télescope. Sur certains appareils, il est déjà pré-monté, sur un collier.
Lorsque l’on approche les étoiles de référence, des écarts pouvant aller jusqu’à 15 degrés sont normaux. Parce que ceci est souvent en dehors du champ de vision du chercheur, il est la plupart du temps utile d’utiliser le Smartfinder. Mais comme il y a souvent des problèmes avec l’heure d’été, il faut le cas échéant régler comme valeur standard l’heure d’hiver (HÉ-1h) et, pour le paramètre Daylightsaving, choisir « Non ».
Après étalonnage sur les deux étoiles de référence, il ne devrait plus y avoir de problèmes avec GoTo. Comme le mode d’emploi le précise, il est toutefois important de procéder au calibrage de l’entraînement une fois par an ! Le calibrage de l’entraînement peut également être effectué de jour.
Les jumelles convenant pour observer le ciel doivent avoir une puissance lumineuse relativement grande. Des diamètres d’objectifs à partir de 42 ou 50 mm entrent à ces fins en ligne de compte. Ces jumelles si compactes et d'une masse acceptable, sont pourtant tellement performantes que l’on peut parfaitement les utiliser pour l’astronomie. Veillez à ce que le grossissement des jumelles ne soit pas trop fort. Un grossissement supérieur à 10x n’a notamment pas de sens si vous souhaitez tenir les jumelles dans votre main et ne pas les monter sur un trépied. En outre, c’est la qualité optique qui est déterminante. Transmission de lumière, contraste, traitement et pureté des couleurs : ce sont ces critères qui distinguent les jumelles simples des jumelles de grande qualité.